Canada.
Ordre général.
Au quartier général de Montréal,
le 31 Août 1812.
C’est avec regret que S. Exc. le gouver-
neur général et commandant les forces, an-
nonce aux troupes sous ses ordres, ainsi
qu’au public, que l’arrangement important
qui avait été dernièrement entamé entre le
général Deaborn, commandant en chef les
forces des Etats-Unis d’Amérique, et lui
même, pour une suspension d’hostilités acti-
ves, et que S. Exc. avait espéré de pouvoir
conduire à un résultat avantageux par l’ajus-
tement amical des différends qui existent en-
tre les deux pays ne pourra pas être effectué.
Le capitaine Pinkney, aide-de-camp du
général Deaborn, est arrivé avec des dépê-
ches du général en chef de l’armée améri-
caine, annonçant que le président des Etats-
Unis d’Amérique n’avait pas jugé à propos
d’autoriser la continuation des mesures pro-
visoires qui avaient été prises entre S. Exc.
et le général Deaborn, et que par conséquent
l’armistice devait cesser dans quatre jours.
On ne saurait douter que la conquête des
Canadas n’entre dans les vues du gouverne-
ment américain, soit pour accroître son ter-
ritoire, soit pour nuire à la Grande-Bre-
tagne etc.
Londres, le 8 Octobre.
Le changement qu’ont éprouvé nos rela-
tions politiques avec la Russie, dès le com-
mencement de cette année, a nécessité de
nouvelles mesures à l’égard de la Perse, qui,
comme on le sait, a depuis deux ans fait la
guerre aux Russes en Georgie et sur toute la
Canada.
General-Ordre.
Jm Hauptquartier zu Montreal,
den 31 Auguſt.
Mit Bedauern zeigt Se. Excell. der General-
Gouverneur und Ober-Befehlshaber den Truppen
ſo wie dem Publico an, daß das wichtige Arran-
gement, welches letzthin zwiſchen dem General Dea-
born, Commandanten en Chef der Truppen der
Vereinigten Staaten, und ihm wegen eines Waf-
fenſtillſtandes geſchloſſen worden, und wovon Se.
Excell. geglaubt hatten, daß es zu einer freund-
ſchaftlichen Ausgleichung der zwiſchen beyden Laͤn-
dern beſtehenden Streitigkeiten fuͤhren koͤnne, ohne
Kraft bleibt.
Capitaine Pinkney, Adjutant des Generals Dea-
born, iſt mit Depeſchen von dem General en Chef
der Americaniſchen Armee angekommen, welche
melden, daß der Praͤſident der Vereinigten Staa-
ten von America nicht fuͤr dienlich gehalten, die
Fortdauer der proviſoriſchen Maaßregeln zu au-
thoriſiren, die zwiſchen Sr. Excell. und dem Ge-
neral Deaborn getroffen worden, und daß mithin
der Waffenſtillſtand binnen vier Tagen aufhoͤren
muͤſſe. Man darf nicht zweifeln, daß die Erobe-
rung von Canada mit die Abſicht der Americani-
ſchen Regierung ſey, ſowol um ihr Gebiet zu ver-
groͤßern, als um Großbrittannien zu ſchaden ꝛc.
London, den 8 October.
Die Veraͤnderung, welche ſeit dieſem Jahre in
unſern politiſchen Verhaͤltniſſen mit Rußland ein-
getreten, hat neue Maaßregeln in Ruͤckſicht Per-
ſiens noͤthig gemacht, welches, wie man weiß, ſeit
2 Jahren in Georgien und auf der ganzen Linie
des Caucaſus Krieg gegen Rußland fuͤhrt. Als
Frankreich mit dem St. Petersburger Hofe alliirt
war, und gleichfalls freundſchaftliche Verbindun-
ligne de Caucase. Lorsque la France, alliée
de la cour de Petersbourg, cherchoit égale-
ment à former des liaisons amicales avec celle
de Théheran, nous employames le moyen le
plus efficace pour empècher le souverain de
la Perse, Fath-Ali-Schah, d’écouter les con-
seils des envoyés français; d’immenses trésors
furent prodignés aux grands de la cour per-
sane; notre ambassadeur, à son entrée à Thé-
heran, répandit même les guinées à pleines
mains parmi la populace. Nous réussimes à
faire éloigner les français; maîs ils ne se re-
tirèrent qu’a Tauris, auprès du prince hérédi-
taire, fil; aîné de Fath-Ali-Schah; nous payà-
mes encore un demi-million de livres sterling
pour les faire éloigner de Tauris, et pour
nous trouver les seuls Européens en relation
avec la cour de Perse. Ayant ensuite repré-
senté au monarque persan que les Russes
étoient un peuple barbare, effroyable, tou-
jours avide de butin, et brûlaut du desir de
subjuguer tous ses voisins, nous parvînmes à
placer à la téte des armées persanes un cer-
tain nombre d’officiers anglais, qui depuis un
an ont dirigé toutes les opérations de ces
troupes contre la Russie. Aujourd’hui que la
Russie, en redevenant notre alliée, est rede-
venne une nation chrétienne, nous voudrions
bien retenir les armées persanes, qui nécessi-
tent la présence de 40 à 50000 Russes sur la
frontière de Caucase, force considérable dont
les généraux Kutusow et Bagration auroient
grand besoin. Un courrier a été envoyé en
Perse à travers la Russie, pour tacher d’insi-
nuer à la cour de Théhéran qu’elle doit chan-
ger de sentimens, parce que nous en avons
changé; mais nous apprenons avec beaucoup
de chagrin que le monarque persan, apprecia-
teur éclairé de nos guinées, après nous avoir
pris cinq a six millions de livres sterling pour
faire la guerre aux Russes, alliés de la France,
nous demande encore une somme égale pour
cesser d’attaquer les Russes, ennemis de la
France. Ce monarque pretend que ses arme-
mens, quoique faits à nos dépeus, doivent lui
rapporter ou de l’argent, ou des conquêtes;
il ne veut laisser la Russie tranquille qu’à
condition qu’elle lui cêde la Georgie et le
Schirvan, provinces déjà incorporées à l’Em-
pire russe.
Extrait d’une lettre de Paris, du 16 Oct.
La santé de S. M. le roi de Rome conti-
nue à se fortifier de jour en jour. Ses facul-
tés se développent à vue d’oeil. Il y a déjà
quelque temps qu’il marche seul. Il fait sou-
vent des promenades dans les environs de
Saint-Cloud, accompagné de sa gouvernante
et des officiers de sa maison, et partout on
fait éclater à sa vue les marques du plus ten-
dre intérêt.
Trois jours avant l’arrîvée des Français à
Moscou, les habitans de cette capitale avoient
arrêté qu’il seroit fait présent, en leur nom,
de 200000 roubles en espèces au général russe
gen mit dem Hofe zu Teheran zu knuͤpfen ſuchte,
ſo wandten wir das kraͤftigſte Mittel an, den Per-
ſiſchen Souverain, Fath-Ali-Schach, abzuhalten,
den Rathſchlaͤgen des Franzoͤſiſchen Abgeſandten
Gehoͤr zu geben. Ungeheure Schaͤtze wurden
an die Großen des Perſiſchen Hofs verſchwendet.
Bey ſeinem Einzuge in Teheran ſtreute unſer Am-
baſſadeur ſelbſt die Guineen mit vollen Haͤnden
unter das Volk aus. Es gelang uns, die Fran-
zoſen zu entfernen; ſie zogen ſich aber nur bis
Tauris, zu dem Erbprinzen, dem aͤlteſten Sohne
von Fath-Ali-Schach, zuruͤck. Um ſie auch von
Tauris zu entfernen und um die einzigen Euro-
paͤer zu ſeyn, die mit dem Perſiſchen Hofe in Ver-
haͤltniſſen ſtaͤnden, bezahlten wir noch eine halbe
Million Pfund Sterling. Als wir hernach dem
Perſiſchen Monarchen vorgeſtellt hatten, daß die
Ruſſen ein barbariſches, ſchreckliches und raubſuͤch-
tiges Volk waͤren, welches alle ſeine Nachbaren
zu unterjochen ſuche, ſo brachten wir es dahin,
daß eine gewiſſe Anzahl Engliſcher Officiers an
die Spitze der Perſiſchen Armeen geſtellt wurden,
die ſeitdem alle Operationen dieſer Truppen gegen
Rußland dirigirt haben. Jetzt, da Rußland, in-
dem es wieder unſer Alliirter iſt, wieder zu einer
Chriſtlichen Nation geworden, wollten wir wol die
Perſiſchen Armeen zuruͤckhalten, welche die Gegen-
wart von 40 bis 50000 Ruſſen an der Graͤnze des
Caucaſus erfordert; eine betraͤchtliche Macht, de-
ren die Generals Kutuſow und Bagration ſehr beduͤrf-
ten. Es iſt daher durch Rußland ein Courier nach
Perſien geſchickt worden, um dem Hofe zu Tehe-
ran vorzuſtellen, daß er ſeine Geſinnungen veraͤn-
dern muß, weil wir ſie veraͤndert haben; aber mit
vielem Bedauern vernehmen wir, daß der Perſiſche
Monarch, der auf eine aufgeklaͤrte Art unſre Gui-
neen zu ſchaͤtzen weiß, nachdem er uns 5 bis 6 Mil-
lionen Pfund Sterling abgenommen, um gegen
die Ruſſen, die Alliirten von Frankreich, Krieg zu
fuͤhren, jetzt eine gleiche Summe von uns ver-
langt, wenn er aufhoͤren ſoll, die Ruſſen, die Feinde
Frankreichs, anzugreifen. Dieſer Monarch behaup-
tet, daß ſeine Ruͤſtungen, obgleich ſie auf unſere
Koſten geſchehen ſind, ihm Geld oder Eroberun-
gen einbringen muͤſſen. Er will Rußland nicht in
Frieden laſſen, als wenn es ihm Georgien und
Schirvan, Provinzen abtritt, die ſchon dem Rußi-
ſchen Reiche einverleibt worden.
Schreiben aus Paris, vom 16 Oct.
Die Geſundheit Sr. Majeſtaͤt, des Koͤnigs von
Rom, wird taͤglich ſtaͤrker. Seine Kraͤfte ent-
wickeln ſich zuſehends. Seit einiger Zeit geht er
ſchon allein. Oft macht er in der Gegend von St.
Cloud Spaziergaͤnge, begleitet von ſeiner Gouver-
nante und von den Officiers ſeines Hauſes.
Ueberall giebt man bey ſeinem Anblick die Beweiſe
der zaͤrtlichſten Theilnahme zu erkennen.
Drey Tage vor der Ankunft der Franzoſen zu
Moscau hatten die Einwohner dieſer Hauptſtadt
beſchloſſen, daß in ihrem Namen dem Rußiſchen
General, Grafen Wittgenſtein, ein Geſchenk von
200000 Rubeln gemacht und daß ihm dieſe Summe
comte Wittgenstein, et que cette somme lui
seroit offerte dans un vase d’or. Dans le
moment même où ces malheureux habitans
montroient une si grande générosité, ils éroient
loin de penser que leur infernal gouverneur
allumoit les torches qui devoient engloutir
toutes leurs richesses.
L’empressement du public à voir la malheu-
reuse ville de Moscou, telle qu’elle étoit
avant sa catastrophe, est toujours le même au
Cosmorama. Les curieux veulent connoître
cette ancienne ville, à laquelle aucune autre
ne peut se comparer pour la bizzarerie de sa
construction.
Londres, le 7 Octobre.
Une dépêche dont suit une copie a été re-
çue hier par le contre-amiral Castlereagh de
la part de S. Exc. le vicomte Cathcart, am-
bassadeur extraordinaire de S. M. près l’Em-
pereur de Russie.
Pétersbourg, le 13 Sept.
Milord, j’ai le bonheur, en commençant
ma correspondance de Saint-Pétersbourg, d’an-
noncer que les armes de S. M. I. ont été vic-
torieuses dans une bataille générale et très-
obstinée, qui a eu lieu le 7 Septembre, au
village de Borodino, entre Mojaisk et Ghiath,
sur la route de Smolensk à Moscou.
Il parait que Napoléon avait concentré ses
forces après les combats et la prise de Smo-
lensk.
Le prince Kutusow, de son côté, avait
choisi une forte position et établi ses troupes
dans son voisinage.
Le 4 Septembre, l’ennemi fit une reconnais-
sance en force et fut repoussé avec perte.
Le 5 Septembre, les Français attaquèrent
la gauche et furent repoussés. Leur perte
dans le combat a dû être considérable.
Le 6, il ne se passa rien d’important, si
ce n’est que le prince Kutusow fut rejoint
par ses réserves, qu’il completta ses disposi-
tions et ajouta plusieurs retranchemens et
batteries sur sa gauche.
Le 7, à la faveur d’un brouillard épais, les
Français attaquèrent de nouveau la gauche
avec beaucoup d’impétuosité, et avec tous les
moyens qu’ils ont coutume de dépolyer quand
ils jugent nécessaires des efforts décisifs.
Ils furent reçus par les divisions de gre-
nadiers appartenant à l’aile gauche, et com-
mandées par le prince Bagration. Le
centre de la ligne russe s’étant porté contre
les forces les plus avancées contre sa gauche,
l’attaque devint générale.
L’ennemi, a dit-on, couvert sa retraite par
un corps considérable de cavalerie. Il s’est
retiré à plus de 13 werstes du champ de ba-
taille, poursuivi par le général Platow.
J’ai retardé deux jours l’envoi de cette dé-
pêche croyant apprendre de nouveaux ren-
seignemens, et recevoir un rapport plus dé-
taillé; mais comme il est arrivé des lettres
in einer goldenen Vaſe zugeſandt werden ſolle.
Jn dem Augenblick, wo dieſe ungluͤcklichen Einwoh-
ner einen ſo großen Edelmuth zu erkennen gaben,
waren ſie weit entfernt, daran zu denken, daß ihr
Hoͤllen-Gouverneur die Fakeln anzuͤndete, die alle
ihre Reichthuͤmer verzehren ſollten.
Die Begierde des Publicums, die ungluͤckliche
Stadt Moscau ſo zu ſehen, wie ſie vor der letzten
Cataſtrophe war, iſt zu Paris fortdauernd dieſelbe
bey dem Cosmorama. Die Neugierigen wollen
dieſe alte Stadt kennen lernen, mit welcher in
Abſicht der ſonderbaren Bauart keine andere ver-
glichen werden kann.
London, den 7 Oct.
Eine Depeſche, wovon folgendes eine Abſchrift,
iſt geſtern bey dem Contre-Admiral Caſtlereagh von
Sr. Ercellenz, dem Viscount Cathcart, außeror-
dentlichen Ambaſſadeur Sr. Maj. bey dem Kayſer
von Rußland, eingegangen:
Petersburg, den 13 Sept.
Mylord! Jch habe das Gluͤck, beym Anfange
meiner Correſpondenz von St. Petersburg zu mel-
den, daß die Waffen Sr. Kayſerl. Majeſtaͤt in
einer allgemeinen und ſehr hartnaͤckigen Schlacht
glorreich geweſen. Sie fiel am 7ten Sept. bey dem
Dorfe Borodino, zwiſchen Mojaisk und Ghiath,
auf der Straße von Smolensk nach Moscau, vor.
Es ſcheint, daß Napoleon nach den Gefechten
und nach der Einnahme von Smolensk ſeine Macht
concentrirt hat.
Der Fuͤrſt Kutuſow hatte ſeiner Seits eine ſtarke
Stellung gewaͤhlt, und ſeine Truppen in der Nach-
barſchaft aufgeſtellt.
Am 4ten September machte der Feind eine ſtarke
Recognoscirung, und ward mit Verluſt zuruͤck ge-
trieben.
Am 5ten Sept. griffen die Franzoſen den linken
Fluͤgel an und wurden geworfen. Jhr Verluſt in
dem Gefecht hat betraͤchtlich ſeyn muͤſſen.
Am 6ten fiel nichts Wichtiges vor, außer daß
der Fuͤrſt Kutuſow ſeine Reſerve an ſich zog, ſeine
Dispoſitionen vervollſtaͤndigte und auf dem linken
Fluͤgel noch verſchiedene Verſchanzungen und Bat-
terien anlegen ließ.
Am 7ten griffen die Franzoſen unter Beguͤnſti-
gung eines dicken Nebels von neuem die linke Flanke
mit allem Ungeſtuͤm und mit allen Mitteln an, die
ſie zu gebrauchen pflegen, wenn ſie entſcheidende
Anſtrengungen fuͤr noͤthig halten.
Sie wurden von den Grenadier-Diviſionen des
linken Fluͤgels unter dem Fuͤrſten Bagration em-
pfangen. Da ſich das Centrum der Ruß. Linie ge-
gen diejenige feindliche Macht wandte, die am mei-
ſten gegen den linken Ruß. Fluͤgel vorgeruͤckt war,
ſo wurde der Angriff allgemein.
Der Feind hat, wie es heißt, ſeinen Ruͤckzug
durch ein betraͤchtliches Corps Cavallerie gedeckt.
Er hat ſich uͤber 13 Werſte vom Schlachtfelde zu-
ruͤck gezogen, indem er von dem General Platow
verfolgt wurde.
Jch habe die Abſendung dieſer Depeſche um zwey
Tage verzoͤgert, indem ich glaubte, neue Aufklaͤ-
rungen und den umſtaͤndlichen Bericht zu erhalten:
jusqu’au 9 Septembre, et que je ne reçois
pas de renseignemens plus positifs, j’ai jugé
à propos de vous expédier cette dépêche telle
qu’elle est; elle contient une affaire qui doit
à jamais ajouter à l’éclat des exploits mili-
taires de cet Empire, et laquelle, quoiqu’elle
ne paraisse pas décisive, ne peut pourtant
pas manquer d’occuper une place importante
dans cette guerre.
J’ai vu des lettres d’officiers distingués et
très-expérimentés; ils regardent cette bataille
comme la plus terrible et la plus destructive
qu’ils aient jamais vue. Beaucoup d’officiers
généraux ont été tués ou blessés, et la perte
des officiers de rang inférieur a été en pro-
portion avec celle des soldats. Je n’ai pas
entendu qu’on ait estimé la perte des Russes
pendant l’action à moins de 25000 hommes.
Les troupes nouvellement levées à Moscou
ont rejoint l’armée; elles paraissent répondre
au but. Une partie de ces troupes avaient
déjà pris part au combat et s’étaient bien
conduites.
La nouvelle de la bataille du 7 a été re-
çue par l’Empereur le jour de son anniver-
saire. S. M. m’a envoyé aussitôt un aide-de-
camp pour m’en faire part, et après le ser-
vice divin dans la cathédrale, un officier a
lu, en présence de LL. MM. et de leur cour,
le rapport du général en chef. Le peuple a
manifesté la joie la plus vive.
J’ai l’honneur, etc.
Signé: Cathcart,
Du 8 Octobre.
L’arrivée des dépêches de lord Cathcart,
datées de Pétersbourg, et annonçant une
victoire signalée remportée par les Russes le
7 Septembre près de Mojaïsk, à répandu la
joie la plus vive dans tous les cercles politi-
ques de la capitale. Les prudhommes de la
bourse obstruaient toutes les avenues du
temple de leur oracle, le café Lloyd. Pour
ajouter à la comédie, il fut publié une ga-
zette extraordinaire, et les cris de lord Cath-
cart, victoire, Russes, seconde, 3e et 4e édi-
tion du Courier retentirent tour-à-tour dans
les rues jusqu’au lendemain, accompagnés
de la joyeuse musique ministérielle des cors
de fer-blanc. Mais par une fatalité qui s’at-
tache à tout ce que nos ministres entrepren-
nent pour donner le change à l’opinion, le
19e Bulletin de la Grande-Armée est arrivé
sur ces entrefaites, et on n’a plus été tenté de
faire crier la 1re, 2e, 3e, 4e edition du Cou-
rier.
Ce Bulletin annonce l’entrée des Français à Moscou le 14 Septembre.
On a jugé que les Russes ayant livré ba-
taille pour sauver Moscou, ils ne l’auroient
pas evacué et brulé s’ils avoient remporté la
allein da Briefe bis zum 9ten September ange-
kommen ſind, und da ich keine beſtimmtere Nach-
richten erhalte, ſo habe ichs fuͤr dienlich erachtet,
Jhnen dieſe Depeſche, ſo wie ſie iſt, zu uͤberſen-
den. Sie enthaͤlt die Nachricht von einer Affaire,
welche den Glanz der kriegeriſchen Heldenthaten
dieſes Reichs auf immer erhoͤhen muß, und die,
obgleich ſie nicht entſcheidend geweſen zu ſeyn
ſcheint, doch immer eine wichtige Stelle in dieſem
Kriege einnehmen muß.
Jch habe Briefe von ausgezeichneten und ſehr
erfahrnen Officiers geleſen. Sie ſehen dieſe Schlacht
als die ſchrecklichſte und verheerendſte an, die ſie
jemals geſehen haben. Viele Generals ſind getoͤd-
tet oder verwundet worden, und der Verluſt der
Ober-Officiers iſt im Verhaͤltniß mit dem der Sol-
daten geweſen. Jch habe nicht gehoͤrt, daß man
den Verluſt der Ruſſen in der Action auf weniger
als 25000 Mann angiebt.
Die zu Moscau neu ausgehobenen Truppen ſind
zur Armee geſtoßen; ſie ſcheinen dem Endzweck zu
entſprechen. Ein Theil dieſer Truppen hatte ſchon
an dem Kampfe Theil genommen und ſich gut be-
tragen.
Die Nachricht von der Schlacht am 7ten erhielt
der Kayſer an ſeinem Namenstage. Se. Majeſtaͤt
ſchickte ſogleich einen Adjutanten zu mir, um mir
dieſelbe mitzutheilen, und nach dem Gottesdienſte
in der Hauptkirche verlas ein Officier, in Gegen-
wart Jhrer Majeſtaͤten und des Hofes, den Bericht
des Oberbefehlshabers. Das Volk gab die lebhaf-
teſte Freude zu erkennen.
Jch habe die Ehre ꝛc.
Unterzeichnet: Cathcart.
Vom 8ten October.
Die Ankunft der Depeſchen des Lord Cathcart
aus St. Petersburg, die einen ausgezeichneten
Sieg melden, welchen die Ruſſen am 7ten Septem-
ber bey Mojaisk erfochten haben, hat die lebhaf-
teſte Freude in allen politiſchen Cirkeln der Haupt-
ſtadt verbreitet. Die Worthaber an der Boͤrſe
hatten alle Zugaͤnge zu dem Tempel ihres Oracles,
zu Lloyds Caffeehaus, beſetzt. Um die Comoͤdie
vollſtaͤndig zu machen, ward eine außerordentliche
Gazette publicirt, und in den Straßen erſcholl bis
zum folgenden Tage der Ausruf: Lord Cathcart,
Sieg, Ruſſen, zweyte, dritte und vierte Ausgabe
des Couriers! Dieſer Ausruf ward von der freu-
digen Miniſterial-Muſik der blechernen Hoͤrner be-
gleitet; allein durch eine Fatalitaͤt, die allem dem-
jenigen folgt, was unſere Miniſter unternehmen,
um die oͤffentliche Meynung irre zu leiten, kam
inzwiſchen das 19te Bulletin der großen Armee
an, und man ward nicht mehr in Verſuchung ge-
fuͤhrt, die erſte, zweyte, dritte und vierte Ausgabe
des Couriers ausſchreyen zu laſſen. Dies Bulle-
tin verkuͤndigte den Einzug der Franzoſen zu Mos-
cau am 14ten September.
Man ſchließt jetzt, daß, da die Ruſſen eine
Schlacht geliefert haben, um Moscau zu retten,
ſie es nicht geraͤumt und verbrannt haben wuͤrden,
wenn ſie den Sieg erfochten haͤtten; die Pamphlets
victoire; aussi les brocards, les pamphlets et
les caricatures, pleuvent de toutes parts. Il
en a paru une dont l’idée est assez piquante;
on y voit des prêtres russes qui chantent un
Te Deum, accompagnés par les musiciens
d’un régiment français.
Moscou, le 22 Septembre.
(Extrait d’une lettre particulière.)
L’ordre est enfin rétabli dans cette ville.
Elle étoit divisée en vingt quartiers. Cette
division subsiste, et chaque quartier a un
commandant spécial.
On a beaucoup parlé d’une milice de pay-
sans que le gouvernement russe avoit for-
mée. A peine a-t-il pu rassembler quelques
milliers d’hommes. On en a pris un certain
nombre mourant de faim et de lassitude. Ils
jettent partout les piques dont ils sont armés
et ne demandent qu’à rentrer dans leurs vil-
lages; ils portent pour tout uniforme un mor-
ceau de cuivre attaché sur leur bonnet, qui
représente un A surmonté d’une croix grec-
que. Cette marque sur la tête des recrues
nous a rappelé la manière dont on levoit les
chevaux en France il y a quelques années.
On leur appliquoit sur la tête la lettre A ou
la lettre V, pour indiquer qu’ils apparte-
noient à l’artillerie ou aux vivres. Cette
comparaison n’a rien que de juste; car on
n’estime pas même ici les paysans autant que
certains animaux.
Selon les habitans qui sont restés à Mos-
cou, on avoit attendu l’Empereur Alexandre,
qui s’étoit fait annoncer pour le 10 Septem-
bre; mais il n’avoit pas paru dans cette capi-
tale. Le grand-duc Constantin y étoit arrivé
immédiatement après la bataille de la Mos-
kwa; il en étoit reparti presqu’aussitôt.
De Basle, le 10 Octobre.
Nous voyons presque tous les dimanches
des prisonniers de guerre espagnols à qui l’on
permet de venir se divertir ici. Ils sont em-
ployés aux travaux du canal qui doit joindre
le Rhin au Rhône, et qui aboutira à Hunin-
gue. Ces prisonniers sont bien payés, bien
vétus et paroissent très bien nourris. Ils ne
peuvent assez se louer du traitement qu’ils
éprouvent en France.
Metz, le 10 Octobre.
Le nombre des jeunes gens de la ville de
Metz, qui se sont enrôlés volontairement, de-
puis le 1er Janvier jusqu’au 1er Octobre 1812,
est de 104. Le desir de servir S. M. se ma-
nifeste tellement dans leurs coeurs, que plus
de vingt enfans de onze, douze et treize ans
ont été refusés à l’enrôlement depuis six mois,
à cause de leur trop foible constitution.
Vienne, le 13 Octobre.
D’après des lettres particulières de Lemberg,
l’amiral russe Ttitschagoff, qui commandoit
l’armée russe sur le Danube, depuis le rappel
du général Kutusow, a obtenu le commande-
ment en chef de l’armée russe en Volhynie,
und Carricaturen regnen von allen Seiten. Un-
ter andern iſt folgende, ziemlich witzige Carrica-
tur erſchienen. Man ſieht auf derſelben Rußiſche
Prieſter, die ein Te Deum ſingen und von den
Muſicis eines Franzoͤſ. Regiments accompagnirt
werden.
Aus einem Privatſchreiben aus Moscau,
vom 22 September.
Endlich iſt die Ordnung in dieſer Stadt wieder
hergeſtellt. Sie war in 20 Quartiere getheilt.
Dieſe Abtheilung beſteht noch und jede Abtheilung
hat einen Special-Commandanten.
Man hat viel von einer Bauern-Miliz geſpro-
chen, die das Rußiſche Gouvervement errichtet hat.
Kaum hat man einige tauſend Mann verſammlen
koͤnnen. Man hat eine gewiſſe Anzahl derſelben,
die vor Hunger und Muͤdigkeit umkamen, gefan-
gen genommen. Sie werfen uͤberall die Piken weg,
womit ſie bewaffnet waren, und verlangen nichts
mehr, als nach ihren Doͤrfern zuruͤckzukehren.
Statt aller Uniform, haben ſie ein Stuͤck Kupfer an
ihrer Muͤtze, welches einen A vorſtellt, mit einem
Griechiſchen Kreuz daruͤber. Dieſes Abzeichen der
Rekruten erinnert an die Art, wie man vor eini-
gen Jahren die Pferde in Frankreich aushob. Man
brachte an ihrem Kopfe den Buchſtaben A oder
den Buchſtaben V an, um anzuzeigen, daß ſie zur
Artillerie oder zu dem Proviantweſen (vivres) ge-
hoͤrten. Dieſer Vergleich iſt gar nicht unrichtig;
denn man ſchaͤtzt die Bauern hier nicht einmal ſo
hoch als gewiſſe Thiere.
Nach Ausſage der Einwohner, die zu Moscau
geblieben, hatte man den Kayſer Alexander da-
ſelbſt erwartet, der ſich zum 10ten September
hatte anmelden laſſen; er war aber nicht in dieſer
Hauptſtadt erſchienen. Der Großfuͤrſt Conſtantin
war gleich nach der Schlacht an der Moskwa da-
ſelbſt eingetroffen, aber gleich darauf wieder abge-
reiſet.
Baſel, den 10 October.
Beynahe an jedem Sonntage ſehen wir hier
Spaniſche Kriegsgefangene, denen man erlaubt,
ſich in unſrer Stadt zu beluſtigen. Sie ſind bey
den Arbeiten des Canals angeſtellt, welcher den
Rhein mit der Rhone verbinden und bis Huͤningen
hinziehen ſoll. Dieſe Kriegsgefangnen ſind gut
bezahlt, gut gekleidet und ſcheinen uͤberhaupt gut
gehalten zu ſeyn. Sie koͤnnen die gute Art, mit
der ſie in Frankreich behandelt werden, nicht genug
loben.
Metz, den 10 October.
Die Anzahl der jungen Leute von Metz, die
ſich vom 1ſten Januar bis 1ſten October 1812 frey-
willig haben enrolliren laſſen, belaͤuft ſich auf 104.
Der Wunſch, Sr. Majeſtaͤt zu dienen, aͤußert ſich
dergeſtalt bey ihnen, daß mehr als 20 Kinder von
11, 12 und 13 Jahren ſeit 6 Monaten bey der
Anwerbung wegen ihrer zu ſchwachen Conſtitution
nicht zugelaſſen worden ſind.
Wien, den 13 October.
Nach Privatbriefen aus Lemberg hat der Rußi-
ſche General Tſchitſchagoff, welcher die Rußiſche
Armee an der Donau ſeit der Abberufung des
Generals Kutuſow commandirte, das Ober-Com-
et le général Tormassow remplacera le prince
Bagration.
(Gaz. de France.)
Boston, le 28 September.
Nous annonçons avec plaisir l’heureuse ar-
rivée dans ce port (Boston) de l’escadre des
Etats-Unis commandée par le commodore Rod-
gers, qui était partie de New-Yorck le 21 Juin
pour une croisière. Cette escadre est com-
posée du Président, de 44 canons; des Etats-
Unis, de 44; du Congrès, de 36; du Hornitt,
de 36; et du brick l’Argus, de 16 canons. Elle
a été soixante-dix jours en mer, et dans l’in-
tervalle de ce tems, elle a été jusques dans
le canal anglais, le long des côtes de France,
d’Espagne et de Portugal, à dix lieues du
rocher de Lisbonne. Dans toute sa marche,
elle n’a pas apperçu un seul vaisseau anglais,
excepté la Belvedère, avec laquelle le Prési-
dent a eu un engagement de plusieurs heu-
res. Elle a capturé sept navires marchands
anglais; elle en a brûlé deux, et envoyé les
autres dans nos ports.
Nous apprenons avec peine que le général
Hull a éprouvé un échec et que l’ennemi
s’est emparé du fort Détroit. On croit que
l’attaque sera de nouveau concertée en mê-
me-tems sur Niagara et sur Mont-Réal.
mando der Rußiſchen Armee in Volhynien er-
halten und General Tormaſſow kommt an die
Stelle des Fuͤrſten Bagration.
Boſton, den 28 September.
Mit Vergnuͤgen kuͤndigen wir die gluͤckliche An-
kunft der Escadre der Vereinigten Staaten, die
der Commodore Rodgers commandirt, zu Boſton
an. Sie war am 21ſten Junii zu dem Kreuzzuge
ausgelaufen, und beſtand aus den Fregatten: Praͤ-
ſident von 44, United States von 44, Congreß von
36, Hornit von 36 und aus der Brigg Argus von
16 Kanonen. Sie iſt 70 Tage in See geweſen,
und in dieſer Zeit bis nach dem Engliſchen Kanal
laͤngs den Kuͤſten von Frankreich, Spanien und
Portugall, 10 Stunden von Liſſabon, geſegelt.
Auf ihrer ganzen Fahrt hat ſie kein einziges Engl.
Kriegsſchiff getroffen, außer der Fregatte Belve-
dere, womit der Praͤſident ein mehrſtuͤndiges Ge-
fecht gehabt hat. Sie hat 7 Engl. Kauffahrtey-
ſchiffe genommen, 2 verbrannt und die uͤbrigen
nach unſern Haͤfen geſandt.
Mit Bedauern vernehmen wir, daß General
Hull einen Echec erlitten und daß der Feind ſich
des Forts Detroit bemaͤchtigt hat. Man glaubt,
daß von neuem ein Angriff auch auf Niagara und
Mont-Real werde veranſtaltet werden.
Der Graf von Gottorff iſt kuͤrzlich durch Nuͤrn-
berg paßirt.
Bey dem Tranſport Rußiſcher Kriegsgefangnen,
die am 26ſten September in Berlin eintrafen und
den 28ſten weiter giengen, befanden ſich auch drey
Calmucken, die ſich durch ihre National-Phyſiog-
nomie, kleine Augen, hervorſtehende Backenknochen
und platte Naſe vor andern Voͤlkern unterſcheiden.
Loterie Impériale de France.
Tirage de Hambourg, du 21 Octobre 1812.
79. 7. 23. 53. 71.
Kayſerl. Lotterie von Frankreich.
Ziehung in Hamburg, den 21 October 1812.
79. 7. 23. 53. 71.
Administration des Monnaies.
Avis.
Le Contrôleur principal, faisant l’office de
Directeur du bureau de garantie, a l’honneur
de prévenir Mrs. les assujettis à ce bureau,
que, conformément à l’arrêté de Son Excel-
lence le Ministre des finances du 10 Prairial
an 11, qui donne généralement à l’adminis-
tration des monnaies le maintiens de l’exécu-
tion des loix sur la circulation de la fausse
monnaie, invite tous les fabricants d’ouvra-
ges d’or et d’argent et tous ceux qui ont en
leur possession des laminoirs, doivent en faire la
déclaration à la Mairie, à la Préfecture et au
Bureau de garantie. Il prévient en outre
qu’il représente à Hambourg l’administration
centrale et générale des monnaies.
Bignon,
Contrôleur principal.
Muͤnz-Verwaltung.
Nachricht.
Der Controleur Principal, der den Dienſt des
Directors des Garantie-Bureau verſieht, hat die
Ehre, allen denen, die es angeht, bekannt zu ma-
chen, daß, gemaͤß dem Beſchluß Sr. Exc. des Herrn
Finanz-Miniſters vom 10ten Prairial eilften Jahrs,
welches im Allgemeinen der Muͤnz-Verwaltung die
Aufrechthaltung zur Ausfuͤhrung der Geſetze uͤber
den Umlauf falſcher Muͤnzen uͤbertraͤgt, er alle in
Gold und Silber arbeitende Fabrikanten, wie auch
alle diejenigen, welche Plattmuͤhlen beſitzen, er-
ſucht, ihre Declaration auf der Mairie, Praͤfectur
oder im Garantie-Bureau zu machen. Er benach-
richtigt uͤbrigens, daß er in Hamburg die Central-
und General-Verwaltung der Muͤnzen vertritt.
Bignon,
Controleur Principal.
Der am 7ten October durch einen Schlagfluß
erfolgte Tod des Predigers Boͤſewiel zu Muſtien
bey Ratzeburg wird hiedurch ſeinen Verwandten,
Freunden und uͤberhaupt jedem, der mit dieſem
von ſeiner Gemeinde ſehr bedauerten Lehrer in
Verbindung ſtand, bekannt gemacht. Auf ihn laſ-
ſen ſich anwenden die Worte der heiligen Schrift
Hiob Cap. 4, Vers 3 und 4.
Am 14ten October ſtarb, nach vorangegangener
Schwaͤche, am Schlagfluß, mein geliebter Ehe-
mann, der Factor Franz Heinrich Knoop, im
48ſten Lebensjahre und im 20ſten Jahre unſerer
gluͤcklichen Ehe. Durch aͤchte Herzensguͤte, hohe
Rechtſchaffenheit und unermuͤdeten Dienſteifer hat
ſich der Vollendete ſeinen Mitbuͤrgern werth und
den Seinigen unvergeßlich gemacht. Sechs Kin-
der weinen mit mir an ſeinem Grabe. Friede ſei-
ner Aſche!
Harburg, den 16ten October 1812.
Eleonore Knoop, geb. Sympher.
Am 19ten October, Abends um 11 Uhr, entriß
mir der Tod meine innigſt geliebte Gattin Jo-
hanna Margaretha Catharina, gebohrne Min-
der, im 41ſten Jahre ihres Alters und im 22ſten
unſerer hoͤchſt gluͤcklichen Ehe. Funfzehn groͤßten-
theils noch unmuͤndige Kinder, die ſie mir gebahr
und mit ſeltener Liebe pflegte und erzog, beweinen
mit mir dieſen großen, unerſetzlichen Verluſt.
Hamburg, den 22ſten October 1812.
C. F. G. Schwencke,
Muſik-Director.
Einberufung von Conſcribirten.
Mein Sohn, Georg Eduard, der ſeit vier Jahren
die Weinhandlung erlernte, hat ſich zu meiner
wahren Betruͤbniß ſeit dem letzten Sonntag aus
dem Hauſe ſeines Herrn, der durchaus mit ihm
zufrieden war, heimlich entfernt. So dringend ich
kann, bitte ich ihn, ſchleunigſt zuruͤck zu kehren,
um dem Conſcriptionsgeſetze Genuͤge zu leiſten.
Hamburg, den 22ſten October 1812.
G. E. Grautoff, Dr.
Jch fordere meinen Sohn Marc. Joh. Ludwig
Meyer, Kuͤpergeſell, hiemit auf, ſich ſchleunigſt
einzuſtellen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.
Hamburg, im October 1812.
Matth. Joach. Meyer.
Carl Friedrich Kroͤplien, gebohren Ao. 1792, deſſen
Aufenthalt unbekannt iſt, wird hiedurch von ſeinen
Vormuͤndern aufgefordert, ſich ſobald als moͤglich
hier einzufinden, um der Conſcription Genuͤge zu
leiſten,
Hamburg, den 21ſten October 1812.
Der Schuhmacher-Geſell, Joh. Friedr. Barleben,
wird von ſeinem Stiefvater aufgefordert, unge-
ſaͤumt zu Hauſe zu kommen, um der Conſcription
Genuͤge zu leiſten.
Hamburg, 1812.
J. P. Schiller.
Der conſcriptionspflichtige Johann Hinrich Sellen-
ſchlohe, der im Jahre 1810 zur See gegangen, wird
von ſeinen Eltern aufgefordert, ſich ungeſaͤumt zu
ſtellen und der Conſcription von 1792 Genuͤge zu
leiſten.
Hamburg, den 21ſten October 1812.
Meinen Sohn, P. G. N. Hertz, aus Hamburg,
der ſeit 3 Jahren von hier gegangen, fordere ich
hiedurch auf, ſich wieder bey mir einzufinden, um
der Conſcription von 1812 Genuͤge zu leiſten.
A. C. G. Hertz.
Jch fordere meinen Sohn Friederich Wilhelm
Nicolaus Haß hiedurch nochmals dringend auf, ſo-
bald wie moͤglich hieher zuruͤckzukommen, um der
Conſcription Genuͤge zu leiſten.
Barmbeck bey Hamburg, den 20ſten Oct. 1812.
Caſpar Peter Haß Wittwe.
Meinen Sohn Johann Bruͤmmer, der vor drey
Jahren in die Fremde gegangen und deſſen Auf-
enthalt mir jetzt unbekannt iſt, fordere ich hiemit
auf, ſich forderſamſt hier einzuſtellen und der Con-
ſcription Genuͤge zu leiſten.
Gruͤndeich, in der Mairie Steinkirchen, den 18ten
October 1812.
Johann Bruͤmmer.
Mein Sohn, Wilhelm Bertram, der ſeit 6½ Jah-
ren abweſend iſt, wird von ſeiner bekuͤmmerten
Mutter flehentlich gebeten, ſich binnen 14 Tagen
in Harburg einzufinden, um den Geſetzen der Con-
ſcription Genuͤge zu leiſten.
Harburg, den 25ſten October 1812.
Der Conſcribirte Liebtrau Johann Heinrich, aus
Stolzenau, wird bey Strafe des Geſetzes aufgefor-
dert, ſofort in ſeine Heimath zuruͤck zu kehren, um
den Conſcriptions-Verpflichtungen fuͤr das Jahr
1812 nachzukommen.
Stolzenau, den 19ten October 1812.
Der Maire Marwedel.
Jch fordere meinen Sohn, Adolph Guilliam
Buchholtz, der ſeit beynahe zwey Jahren ſich von
mir entfernt hat, hiemit auf, zuruͤck zu kommen,
um der Conſcription fuͤr 1812 Genuͤge zu leiſten.
Hoorn, den 21ſten October 1812.
Johann Hinr. Buchholtz.
Commune Oſten, den 20ſten October
1812.
Um den Paßiv-Stand meiner Eltern genau zu
kennen, erſuche ich alle und jede, die an dem Nach-
laſſe des weyland Hinrich Schlichtmann und deſ-
ſen noch lebenden Ehefrau, gebohrnen Drewes,
aus irgend einem Grunde Anſprache und Forde-
rung haben, ſolche in Zeit von 4 Wochen bey dem
Maire-Adjoint, Hrn. C. Berckling, hieſelbſt gefaͤlligſt
anzumelden, indem eine intendirte Auseinander-
ſetzung mit meinen Geſchwiſtern ſolches erheiſchet.
Bartold Schlichtmann.
Hamburg, den 21 October.
Unſer zeither gehabtes Comtoir in der Muͤhlen-
ſtraße haben wir heute wieder nach der Bohnen-
ſtraße No. 155, allwo unſer Comtoir ſonſt war,
verlegt.
Gebruͤder Heine.
Das Comtoir von Joſeph Jacob Hollander et
Sohn in Altona iſt nach dem Hauſe des ſel. Hrn.
Bram Joſeph Hollander Frau Wittwe, große Elb-
ſtraße No. 556, daſelbſt verlegt worden.
Ein junger Mann von 26 Jahren, der im Waa-
renfach und im Deutſchen, Franzoͤſiſchen und Hol-
laͤndiſchen Briefwechſel geuͤbt iſt, den groͤßten Theil
Deutſchlands, Hollands und der Laͤnder der Oſtſee
durchgereiſet hat, auch Buͤrgſchaft ſtellen kann,
ſucht ein billiges Engagement bey einem hieſigen
oder auswaͤrtigen Handelshauſe.
Schriftliche Antwort wird erbeten poſtfrey an
A. B. in der Expedition des Correſpondenten.
Ein Mark Praͤnumeration auf ein neues ſehr
nuͤtzliches Geſchenk fuͤr Schulkinder beyderley Ge-
ſchlechts, betitelt: Hundert Geſpraͤche zwiſchen
Schulkindern, moraliſchen Jnhalts. (Mit einem
Titelkupfer.) Erſcheint 14 Tage vor Weihnachten
1812 bey J. C. H. Schaͤffer in Altona, große Ma-
rienſtraße No. 207. Die Namen der Praͤnumeran-
ten werden abgedruckt.
NB. Da die Anzahl der Praͤnumeranten ſchon
ziemlich herangewachſen iſt, auch naͤchſtens der
Druck anfangen wird, ſo haben diejenigen, die die-
ſes lehrreiche Buch ſich noch fuͤr den Praͤnumera-
tiospreis verſchaffen wollen, ſich je eher je lieber
zu melden.
Bekanntmachung.
Da der Tag Allerheiligen dieſes Jahr auf einen
Sonntag faͤllt, ſo wird der Geeſthachter Jahrmarkt
den darauf folgenden Montag, als den zweyten
November, gehalten werden, welches dem handeln-
den Publico hiedurch bekannt gemacht wird.
Eſcheburg, den 20ſten October 1812.
Der Maire Schilhorn.
Auf Anſuchen der Wittwe Dorothea Maria Haͤ-
deler zu Hamburg wird die derſelben zuſtaͤndige
volle Hofe im Dorfe Fiſchbeck, Amts Tremsbuͤttel,
mit dem dabey befindlichen voͤlligen Jnventario,
am 10ten November dieſes Jahrs, iſt Dienſtag
nach dem 24ſten Trinitatis-Sonntage, als der Mar-
tini-Tag, oͤffentlich, alternative, zur Verpachtung
auf mehrere Jahre und zum Verkauf aufgeboten
werden.
Liebhaber dazu koͤnnen ſich beregten Tages, Vor-
mittags 10 Uhr, auf der Koͤnigl. Amtſtube zu
Tremsbuͤttel einfinden, auch die Bedingungen 14
Tage ante terminum daſelbſt und auf dem Hofe
einſehen, ſo wie auch auf dem letztern Gelegen-
heit und Anweiſung zur Beſichtigung gegeben wer-
den wird.
Reinbeck in Praefectura, den 30ſten Septem-
ber 1812.
von Lowtzow.
Jch zeige hiemit an, daß ich Kupfer, die vier
Jahrszeiten vorſtellend, habe ſtechen laſſen; ſie
ſind auf verſchiedenes ſchoͤnes farbigtes Papier ab-
gedruckt und koſten die 100 Blaͤtter 2 Mk. 8 ßl.;
ſie ſind zum Ueberziehen der kleinen Kalender-Fut-
terale eingerichtet.
Ferner empfehle ich mich mit viererley Sorten
Kalender-Kupfern; bey jeder iſt ein halber Bogen
Text; die illuminirten koſten die 100 Stuͤck 12 Mk.,
die einfarbigten 8 Mk.;
auch mit dreyerley Sorten Kalender-Umſchlaͤge,
die 100 zu 2 Mk. 8 ßl.
J. J. Locos,
an der Schlamatjen-Bruͤcke in
Hamburg.
Friederich Franz, von Gottes Gnaden ſouverainer
Herzog zu Mecklenburg ꝛc.
Wir haben zum öffentlich meiſtbietenden Verkauf Unſers
im ritterſchaftlichen Amte Crivitz belegenen, incamerirten
Guts Friederichsruh mit dem Bauerndorf Golden-
bow, einen abermaligen und letzten Termin auf den
10ten November d. J. beraumet. Citiren daher die Kauf-
liebhaber, ſich gedachten Tages, früh um 10 Uhr, hieſelbſt
vor Unſerer Cammer einzufinden, ihren Bot und Ueberbot
zu Protocoll zu geben, und zu gewärtigen, daß dem ir-
gend annehmlich Meiſtbietenden der Zuſchlag wird ertheilt
werden. Zugleich wird als eine unabläßige Bedingnug be-
merkt, daß ein Zehntel des Kaufgeldes in baarem Gelde
berichtigt werden muß, die übrigen Neunzehntel aber in
Schuldentilgungs-Caſſe-Papieren berichtigt werden kön-
nen. Die hohe und Mittel-Jagd auf der Guts-Feldmark
wird von dieſem Verkaufe ausbeſchieden und bleibt zur Be-
nutzung Unſerer Jagd- und Forſt-Bedienten reſervirt. Die
Tradition des Guts wird gleich nach Unſerer höchſteige-
nen Genehmigung des Zuſchlags, und nachdem von dem
Käufer die erſte Zahlung geſchehen iſt, erfolgen. Die Ein-
ſicht der Kaufbedingungen kann 3 Wochen vor dem Termin
in Unſerer Cammer-Regiſtratur geſchehen, auch werden
ſolche abſchriftlich für die Gebühr mitgetheilt. Wornach
Kaufliebhaher ſich zu richten.
Gegeben auf Unſerer Feſtung
Schwerin, den 22ſten September 1812.
Ad Mandatum Sereniſſimi proprium.
Herzogl. Mecklenb. Cammer.
W. v. Brüning.
Demnach der hieſige Bürger Adolph Sauvaigue um das
beneficium ceſſionis bonorum geziemend angehalten,
und ihm ſolches ſalvis creditorum exceptionibus ver-
ſtattet worden; ſo werden hiedurch alle und jede, welche
an denſelben ex quocunque capite vel cauſa einige An-
ſprüche haben, ein- für allemal, und alſo peremtorie ci-
tirt, ſolche am 23ſten November dieſes Jahrs beym hieſigen
Obergerichte gehörig anzugeben, und demnächſt weitere
Verfügung zu gewärtigen, mit der Verwarnung, daß
das protocollum profeſſionis am erwähnten Tage völlig
werde geſchloſſen, und denjenigen, die ſich nicht angegeben
haben, ein ewiges Stillſchweigen werde auferlegt werden.
Zum öffentlichen Verkaufe des dem Cedenten zugehöri-
gen, an der Johannisſtraße belegenen, mit Regina Eliſa-
beth Möller im Süden, Johann Hinrich Schultz, modo
deſſen Erben, im Norden, und Johann Tietjens im Oſten
benachbarten Erbes, iſt der 30ſte November dieſes Jahrs
feſtgeſetzt worden, an welchem Tage, Nachmittags um
2 Uhr, die Liebhaber im hieſigen Rathskell r e r ſich einfinden
und den Handel verſuchen können. Wornach ſich zu achten.
Altona, im Obergerichte, den 12ten October 1812.
Ex decreto Senatus.