Amsterdam, le 20 Octobre.
Le conseil municipal de notre ville assemblé
extra-ordinairement, avait sollicité la faveur
d’envoyer une députation à Paris, pour por-
ter au pied du trône l’expression des senti-
mens de dévouement, de respect et de sou-
mission, qui animent les habitans de cette
troisième ville de l’Empire, et repondre à la
voix de S. M. l’Impératrice, Reine et Regente.
Nous apprennons avec un vif plaisir, que S.
M. permet, que cette députation soit admise
à lui exprimer les sentimens des habitans de
la bonne ville d’Amsterdam, et qu’elle se ren-
dra bientôt au lieu de sa destination.
Son Altesse Sérénissime Mgr. le prince ar-
chi-trésorier de l’Empire, gouverneur général
des départemens de la Hollande, est retourné
avant-hier dans cette ville, du palais du Bois,
près de la Haye.
(Journal du Zuyderzee.)
Naples, le 7 Octobre.
Hier au soir, un courier expédié du quar-
tier-général de Gross-Hayn, le 19 Septembre,
est arrivé dans cette ville, apportant à S. M.
la reine-régente des dépêches du roi. Elles
contiennent les nouvelles les plus satisfaisan-
tes sur la santé de notre auguste monarque.
Ces nouvelles se répandirent avec rapidité
dans tous les quartiers de la ville, et parti-
culièrement au théâtre; elles furent reçues
avec une joie d’autant plus vive, qu’il y a
plus de quinze jours qu’il n’étoit arrivé de
lettres du roi ni d’aucun officier de sa mai-
son; ce silence avoit causé des inquiétudes
telles, qu’elles n’avoient pu être calmées par
la lecture du Moniteur du 25 Septembre, qui
annonçoit que le roi s’étoit porté, le 13, sur
Amſterdam, den 20 October.
Das Municipal-Conſeil dieſer Stadt, welches
außerordentlich verſammelt geweſen, hatte um die
Gnade erſucht, eine Deputation nach Paris ſchicken
zu koͤnnen, um den Ausdruck der Geſinnungen der
Ergebenheit, des Reſpects und des Gehorſams,
welche die Einwohner dieſer dritten Stadt des
Reichs beſeelen, zu den Fuͤßen des Throns zu uͤber-
bringen, und auf die Stimme Jhrer Majeſtaͤt, der
Kayſerin-Koͤnigin und Regentin, zu antworten.
Mit lebhaftem Vergnuͤgen erfahren wir, daß
Jhre Majeſtaͤt erlauben, daß die Deputation zuge-
laſſen werde, Allerhoͤchſtdenenſelben die Geſinnun-
gen der guten Stadt Amſterdam auszudruͤcken, und
daß ſie ſich bald nach dem Orte ihrer Beſtimmung
begeben werde.
Se. Durchlaucht, der Prinz Erzſchatzmeiſter des
Reichs, General-Gonverneur der Hollaͤndiſchen De-
partements, iſt am 15ten von dem Hauſe im Buſch,
beym Haag, nach Amſterdam zuruͤckgekehrt.
(Amſterd. Zeitung.)
Neapel, den 7 October.
Geſtern Abend traf ein Courier, der unterm
19ten September aus dem Hauptquartier zu Großen-
hayn abgeſandt worden, mit Depeſchen des Koͤ-
nigs an Jhre Majeſtaͤt die Koͤnigin-Regentin hier
ein. Sie enthalten die befriedigendſten Nachrich-
ten uͤber das Wohlbefinden unſers Durchlauchti-
gen Souverains. Dieſe Nachrichten verbreiteten
ſich ſogleich in der ganzen Stadt und im Theater.
Sie wurden mit deſto lebhafterer Freude aufgenom-
men, da ſeit laͤnger als 14 Tagen weder von dem
Koͤnige noch von einem Offieier ſeines Hauſes ir-
gend ein Brief eingegangen war. Dieſes Still-
ſchweigen hatte folche Beſorgniſſe erregt, daß ſie
durch das Leſen des Moniteurs vom 25ſten Sep-
tember, welcher meldete, daß ſich der Koͤnig am
Gross-Hayn. C’est avec la plus grande satis-
faction que nous avons appris que la santé
de notre souverain n’a pas souffert la moin-
dre altération; que son infatigable activité
ne s’est point un moment ralentie, et que sa
correspondance n’a été interrompue que parce
qu’il a été obligé de remplir différentes mis-
sions importantes qui lui ont fourni l’occa-
sion de donner de nouvelles preuves de son
dévouement à S. M. l’Empereur et Roi.
Paris, le 19 Octobre.
La nouvelle que S. M. l’Impératrice se
rendrait au Sénat, (dit le Journal de l’Empire
du 10 de ce mois) avait causé une vive im-
pression; personne n’a pu douter, d’après
l’importance des pièces officielles qui vien-
nent d’être publiées, que cette circonstance
ne fût liée à des motifs du plus haut intérêt
et à la nécessité de faire prendre à la France
l’attitude noble et fière qu’elle doit opposer à
la haine aveugle de ses ennemis. Il y a
long-temps qu’un événement de cette nature
n’avait frappé les regards des Français. Anne
d’Autriche est la dernière reine qui se soit
rendue au parlement. Elle y fit son entrée
le 15 Mai 1643; ainsi, il y a plus d’un siècle
et demi qu’on n’avait vu paraître une souve-
raine dans le sein du premier corps de l’Etat.
Tout contribuait donc à donner un grand in-
térêt à la solennité de ce jour, et on ne doit
point s’étonner de la sensation qu’elle a pro-
duite dans tous les esprits. S. M. est partie
à une heure du palais des Tuileries dans une
voiture attelée de huit chevaux blancs. On
a été frappé de la pompe et de l’éclat de son
cortége, et la foule s’est portée dans toutes
les places et dans toutes les rues qu’il a tra-
versées; de nombreuses acclamations se sont
fait entendre sur le passage de S. M. Tous
les yeux se fixaient sur cette princesse avec
un vif intérêt, et les témoignages les plus
éclatans du respect et de l’amour publics l’ont
accompagnée et suivie dans toute sa route.
S. M. a été reçue aux portes du Sénat par
une députation de ce corps. M. le duc de
Feltre, ministre de la guerre, a fait au Sénat
un tableau rapide et imposant de toutes
les ressources que présante l’Empire français.
M. le comte Regnault a parlé avec une élo-
quence forte et animée qui a remué tous les
coeurs. Après avoir établi un parallèle frap-
pant entre la politique genéreuse de l’Empe-
reur et l’acharnement implacable de ses en-
nemis, il a démontré que, dans les circons-
tances présentes, il ne s’agissait pas seulement
de la gloire de la couronne, de l’indépen-
dance du peuple français, mais de la sûreté
et du bonheur de chaque Français en parti-
culier. Il a terminé ce discours, en jurant,
au nom de toute la nation, qu’à l’exemple
de Marie-Thérèse, son auguste petite-fille
l’Impératrice Marie-Louise trouverait dans
tous les coeurs trançais le dévouement et
l’enthousiasme auxquels elle venait d’en ap-
13ten nach Großenharn begeben, nicht gaͤnzlich hat-
ten beſeitigt werden koͤnnen. Mit dem groͤßten
Vergnuͤgen haben wir erfahren, daß die Geſund-
heit unſers Koͤnigs nicht die geringſte Veraͤnde-
rung erlitten; daß ſeine unermuͤdete Thaͤtigkeit
nicht einen Augenblick nachgelaſſen, und daß ſeine
Correſpondenz nur deswegen unterbrochen worden,
weil er verſchiedene wichtige Auftraͤge auszurichten
gehabt, welche ihm Gelegenheit verſchafft, Sr. Ma-
jeſtaͤt dem Kayſer und Koͤnige neue Beweiſe ſei-
ner Ergebenheit zu ertheilen.
Paris, den 19. October.
Als ſich neulich Jhre Majeſtaͤt, die Kayſerin,
in den Senat begab, enthielt das Journal de
l’Empire folgendes daruͤber: Die Nachricht, daß
ſich Jhre Maj. die Kayſerin in den Senat begeben
wuͤrden, machte am 7ten einen lebhaften Eindruck.
Niemand konnte, nach der Bekanntmachung ſo
wichtiger Actenſtuͤcke, zweifeln, daß nicht dieſer
Umſtand mit Beweggruͤnden vom hoͤchſten Jntereſſe
und mit der Nothwendigkeit in Verbindung ſtehe,
Frankreich eine edle und ſtolze Stellung zu geben,
um ſie dem blinden Haſſe ſeiner Feinde entgegen
zu ſtellen. Schon lange hatte keine aͤhnliche Be-
gebenheit ſich zugetragen. Anna von Oeſterreich
war die letzte Koͤnigin, die ſich ins Parlement be-
gab; ſie trat in daſſelbe den 15ten May 1643.
Man hatte alſo ſeit mehr als anderthalb hundert
Jahren keine Sonverainin mehr im erſten Staats-
Corps erſcheinen ſehen. Alles trug daher bey, der
Feyerlichkeit, die am 7ten Statt hatte, ein großes
Jntereſſe zu geben, und man darf ſich nicht uͤber
die Wirkung wundern, die ſie allgemein hervorge-
bracht hat. Jhre Maj. fuhren um 1 Uhr aus dem
Thuillerien-Pallaſt in einem mit 8 Schimmeln be-
ſpannten Wagen. Man bewunderte den Pomp und
Glanz des Zuges, und es draͤngte ſich auf allen
Plaͤtzen und in allen Straßen, wodurch er gieng,
eine große Volksmenge herbey. Man hoͤrte zahl-
reiches Vivatrufen auf dem Wege Jhrer Majeſtaͤt.
Alle Augen hefteten ſich mit lebhaftem Jntereſſe
auf dieſe Prinzeßin; die lauteſten Beweiſe von
Ehrfurcht und Liebe begleiteten Hoͤchſidieſelbe und
folgten ihr auf dem ganzen Wege nach. Jhre Maj.
wurden an den Thuͤren des Senals von einer De-
putation dieſes Corps empfangen. Jm Senate
entwarf der Hr. Herzog v. Feltre, Kriegsminiſter,
ein kurzes und impoſantes Gemaͤhlde aller Huͤlfs-
kraͤfte Frankreichs. Der Herr Graf Regnault
druͤckte ſich mit hinreiſſender Kraft und Beredt-
ſamkeit aus, welche alle Herzen erſchuͤtterte. Nach-
dem er die großmuͤthige Politik des Kayſers und
die unverſoͤhnliche Erbitterung ſeiner Feinde gegen-
einander gehalten hatte, bewies er, daß in den
gegenwaͤrtigen Umſtaͤnden nicht allein von dem
Ruhme der Krone, von der Unabhaͤngigkeit des
Franzoͤſiſchen Volks, ſondern von der Sicherheit
und dem Gluͤck eines jeden Franzoſen insbeſondere
die Frage ſey. Er beſchloß ſeine Rebe, indem er
im Namen der ganzen Nation ſchwur, daß, nach
dem Beyſpiele von Maria Thereſia, ihre erlauchte
Enkelin, die Kayſerin Marie Louiſe, in allen Her-
zen der Franzoſen die Ergebenheit und den Enthu-
ſiasmus finden wuͤrde, auf die ſie ſich eben im
peler, au nom de la gloire nationale et du
repos de toutes les familles.
Londres, le 9 Octobre.
Les cortès, dans leur séance du 20 Août,
ont discuté un projet de loi contre tout in-
dividu qui conspireroit directement ou indi-
rectement pour détruire ou changer le gou-
vernement monarchique héréditaire. Il sera
poursuivi comme traître, et puni de mort.
On lit, dans un journal des missions de
l’Inde qui s’imprime en Angleterre, que, dans
les mois de Mai et de Juin derniers, soixante-
dix femmes se sont brûlées à Calcutta aux
funérailles de leurs maris. Ces malheureuses
victimes d’un projet barbare laissent 184 or-
phelins. Le nombre de cette espèce de sui-
cide est plus considérable encore vers la fin
de la saison des pluies, attendu que la mor-
talité est plus grande alors parmi les Hindous.
Au nombre des maris décédés dernièrement,
il y avoit un bramine qui axoit épousé vingt-
cinq femmes; treize étoient mortes avamt lui,
et douze, qui existoient encore au moment
de son trépas, se sont brûlées sur son corps.
Elles avoient trente enfans.
Il y a peu d’années encore qu’un autre bra-
mine très riche mourut à Sooka-Chum, à trois
milles de Serampon; de quarante femmes
qu’il avoit épousées, il en laissa dix-huit vi-
vantes; mais aucune ne voulut lui survivre,
et toutes se brûlèrent sur son corps.
Coire, le 8 Octobre.
Trois bataillons, ceux de Muller, Fusli et
Danielis, forment aujourd’hui notre cordon
militaire. Le premier, composé de deux com-
pagnies de Lucerne, deux de Thurgovie et
une d’Appenzel, est à Coire, dans le territoi-
re de cinq villages, et à Mayenfeld. Le ba-
taillon Fusli, avec quatre compagnies de Zurich
et deux des Grisons occupe Bergell, Puschlaw,
le Munsterthal et l’Engadin. Enfin le bataillon
Danielis, avec trois compagnies de St. Gall,
deux d’Argovie et une de Schaffhouse est ré-
partie sur la frontière depuis Thusis jusqu’à
Roveredo. Le colonel Ziegler, chef du cor-
don, et l’état-major sont à Coire. Les travaux
du commissariat de guerre sont dirigés par
M. le landamman Heer de Glaris, et tout ce
qui a rapport à la marche des troupes par M.
le conseiller Fiesler de Zurich, quartier-maî-
tre de la confédération.
Aix-la-Chapelle, le 9 Septembre.
Les ventes de biens communaux continuent
avec activité; au premier de ce mois, elles
s’élevaient à 772548 Francs.
Mayence, le 8 Octobre.
S. Ex. le Ministre de l’Intérieur a adressé à
Messieurs; les Préfets la circulaire ci-après sous
la date du 28 Septembre dernier:
“Je suis informé. Monsieur, que des offi-
ciers de l’état civil se réfusent à admettre
pour prénoms, sur les actes de naissance des
enfans israëlites, qui leur sont présentés, les
noms de personnages connus dans la bible.
Namen des National-Ruhms und der Ruhe aller
Familien berufen habe.
London, den 9 October.
Jn der Sitzung vom 20ſten Auguſt haben die
Spaniſchen Staͤnde uͤber den Entwurf eines Ge-
ſetzes gegen jede Perſon berathſchlagt, welche mit-
telbar oder unmittelbar conſpiriren wuͤrde, um die
erbliche monarchiſche Regierungsform zu vernich-
ten oder zu veraͤndern. Ein ſolcher ſoll als Verraͤ-
ther verfolgt und mit dem Tode beſtraft werden.
Jn einer Zeitung von der Mißion in Jndien
lieſet man, daß in den Monaten May und Junii
ſich 70 Frauen zu Calcutta bey dem Tode ihrer
Maͤnner lebendig verbrannt haben. Dieſe ungluͤck-
lichen Opfer einer barbariſchen Gewohnheit hinter-
ließen 184 Wayſen. Die Zahl dieſer Arten von
Selbſtmoͤrder iſt noch betraͤchtlicher gegen das Ende
der Regenzeit, weil dann die Sterblichkeit unter
den Hindos deſto groͤßer iſt. Unter den letztver-
ſtorbenen Ehemaͤnnern befand ſich ein Bramine,
der 25 Frauen geheyrathet hatte. 13 waren vor
ihm geſtorben, und 12, die zur Zeit ſeines Abſter-
bens noch lebten, ließen ſich auf ſeinem Leichnam
verbrennen. Sie hatten 30 Kinder.
Noch vor wenigen Jahren ſtarb ein anderer rei-
cher Bramine zu Sooka-Chum, 3 Stunden von
Serampu. Von 40 Frauen, die er geheyrathet
hatte, ließ er 18 am Leben zuruͤck; keine aber
wollte ihn uͤberleben und alle ließen ſich auf ſei-
nem Leichnam verbrennen.
Chur, den 8 October.
Drey Bataillons, Muͤller, Fuͤsli und Daniels,
bilden gegenwaͤrtig unſern Militair-Cordon. Das
erſte, aus vier Compagnien von Lucern, zwey von
Thurgau und eine von Appenzel beſtehend, befin-
det ſich zu Chur, in dem Gebiete der fuͤnf Doͤrfer
und zu Mayenfeld. Das Bataillon Fuͤsli, mit
vier Compagnien von Zuͤrich und zwey von Grau-
buͤndten, haͤlt Bergell, Puſchlaw, das Muͤnſterthal
und das Engadin beſetzt. Das Bataillon Danielis
endlich iſt mit drey Compagnien von St. Gallen,
zwey von Argau und einer von Schafhauſen an die
Graͤnze von Thuſis bis Roveredo aufgebrochen.
Der Oberſt Ziegler, Chef des Cordons, und der
Generalſtaab befinden ſich zu Chur. Die Arbeiten
des Kriegs-Commiſſariats werden von dem Herrn
Landammann Heer von Glarus, und alles, was
auf den Marſch der Truppen Bezug hat, von dem
Herrn Rath Finſtler, von Zuͤrch, Quartiermeiſter
der Confoͤderation, geleitet.
Aachen, den 9 September.
Der Verkauf der Gemeinguͤter wird mit großer
Thaͤtigkeit betrieben; am 1ſten des laufenden Mo-
nats beliefen ſie ſich auf die Summe von 772548
Franken.
Maynz, den 8 October.
Se. Erc., der Miniſter des Junern, hat an die
Herren Praͤfecten des Reichs unterm 28ſten v. M.
nachſtehendes Umſchreiben erlaſſen:
“Jch bin unterrichtet, mein Herr, daß Beamte
des Civilſtandes ſich weigern, bey Verfertigung
der Geburts-Acten von Kindern juͤdiſcher Eltern,
Vornamen, welche von Perſonen des Alten Teſta-
ments genommen ſind, einzuſchreiben, in der Mey-
Ils pensent que les seuls prénoms qu’on puisse
adopter, doivent être pris dans le calendrier.
“Cette opinion est contraire à ce que la loi
du 11 germinal an 11 et le décret du 20 juillet
1808 ont reglé.
“La loi du 11 germinal an 11 porte que les
noms en usage dans les différens calendriers,
et ceux des personnages connus dans l’histoire
ancienne, pourront seuls être reçus comme
prénoms; et le décret du 20 Juillet, relatif aux
Juifs, les a obligés à se conformer à cette loi.
“Ils ont donc la faculté de choisir parmi les
personnages de la bible, qui fait partie de
l’histoire ancienne, les prénoms qu’ils veulent
donner à leurs enfans.
“Je vous invite à donner des instructions à
MM. les maires de votre département, pour
prévenir toute difficulté à cet égard, et à
m’informer de ce que vous aurez fait.”
Paris, le 5 Octobre.
Pièces officielles.
(Suite. Voir Nro. 170.)
No. 8.
Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto,
au même.
Vienne, le 3 Janvier 1813.
Monseigneur!
Le ministre m’a confirmé de nouveau que
les mesures étaient prises pour rendre mobi-
les les troupes de la Gallicie et de la Transyl-
vanie, et que M. le comte de Bubna a dù
porter en France les détails de cet armement.
Il pense toujours que cet officier-général sera
agréable à S. M., et qu’il pourra remplir à
Paris des fonctions diplomatiques, quoiqu’il
n’ait été envoyé d’abord que pour porter une
lettre.
V. Exc a pu voir, par tous mes rapports
précédens, que la guerre actuelle est impopu-
laire en Autriche; mais le gouvernement a eu
assez de fermeté pour maintenir le systême
de l’alliance, et l’on peut dire que les derniers
revers n’ont servi qu’à confirmer ses disposi-
tions. Le rétablissement de la paix est actu-
ellement le voeu le plus cher de l’Autriche.
“Dites-nons franchement, m’a répété tout-à-
l’heure le ministre, ce que vous voulez faire,
et mettez nous dans le cas d’agir envers vous
comme un bon allié, et envers les autres
comme puissance indépendante. Croyez que
nous sommes pénètrés du sens de l’alliance,
et que nous pouvons vous rendre des services
essentiels.”
Signé: Otto.
No. 4.
Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto,
au même.
Vienne, le 8 Janvier 1813.
Monseigneur!
Ayant reçu hier au soir la dépêche que
V. Exc. m’a adressée le 31 Décembre, je me
suis empressé de voir le ministre de grand
nung, als koͤnnten hierzu bloß die in den Kalen-
dern vorkommenden Namen genommen werden.
“Dieſe Meynung iſt dem, was das Geſetz vom
11ten Germinal des Jahrs 11 und das Kayſerl.
Decret vom 20ſten Julii 1808 hieruͤber beſtimmt,
durchaus entgegen.
“Gedachtes Geſetz beſagt, daß die in den ver-
ſchiedenen Kalendern vorkommenden Namen, ſo
wie diejenigen von Perſonen, welche aus der alten
Geſchichte bekannt ſind, allein aus Vornamen ge-
nommen werden koͤnnen, und das Kayſerl. Decret
vom 20ſten Julii, in Betreff der Juden, giebt den-
ſelben auf, ſich nach dieſem Geſetz zu fuͤgen.
“Die Juden haben daher die Freyheit, unter
den Perſonen der Bibel, welche ja einen Theil der
alten Geſchichte enthaͤlt, jeden beliebigen Namen
zu waͤhlen und ihren Kindern zu ertheilen.
“Jch fordere Sie daher auf, den Maires Jhres
Departements die noͤthigen Verhaltungs-Befehle
zu geben, um allen Unannehmlichkeiten in dieſer
Hinſicht zu begegnen, und mich ſodann von Jhren
genommenen Maaßregeln zu unterrichten.”
Paris, den 5 October.
Officielle Actenſtuͤcke.
(Fortſetzung. M. ſ. No. 170 d. Z.)
No. 3.
Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an denſelben.
Wien, den 3 Januar 1813.
Monſeigneur!
Der Miniſter hat mich aufs neue verſichert, daß
Maaßregeln genommen worden, die Truppen von
Gallizien und Siebenbuͤrgen mobil zu machen, und
daß der Graf von Bubna die Details dieſer Bewaff-
nung nach Frankreich uͤberbringen ſoll. Er glaubt,
dieſer Officier werde dem Kayſer angenehm ſeyn,
er werde zu Paris die diplomatiſchen Geſchaͤfte
verſehen koͤnnen, obgleich er eigentlich nur um
einen Brief zu uͤberbringen abgeſandt worden.
Ew. Excellenz haben aus meinen fruͤhern Be-
richten erſehen, daß der gegenwaͤrtige Krieg dem
Volke in Oeſterreich nicht angenehm iſt; aber die
Regierung hat Feſtigkeit genug gehabt, das Al-
lianz-Syſtem aufrecht zu erhalten, und man kann
ſagen, daß die letzten Unfaͤlle dieſe Stimmung nur
verſtaͤrkt haben. Jetzt iſt die Wiederherſtellung
des Friedens der angelegentlichſte Wunſch Oeſter-
reichs. “Sagen Sie mir frey heraus, wiederholte
mir der Miniſter nur ſo eben, was Sie zu thun
denken, und ſetzen Sie uns in die Lage, als ein
guter Alliirter gegen Sie handeln zu koͤnnen,
ſo wie gegen die uͤbrigen, als eine unabhaͤn-
gige Macht. Glauben Sie mir, wir ſind von dem
Geiſte der Allianz durchdrungen und koͤnnen Jhnen
weſentliche Dienſte leiſten.”
Otto.
No. 4.
Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an denſelben.
Wien, den 8 Januar 1813.
Monſeigneur!
Sobald ich geſtern Abend die Depeſche erhielt,
welche Ew. Excellenz unterm 31ſten December an
mich geſandt, habe ich fruͤh Morgens den Miniſter
matin, pour l’entretenir sur les questions très-
importantes qu’elle renferme.
Il m’a dit d’abord, dans les termes les plus
positifs, que la Russie est trop engagée avec
l’Angleterre pour pouvoir traiter seule. “Croyez
ce que je vous dis, a-t-il ajouté; nous avons
mille moyens de savoir ce qui se passe. Ca-
jolés par tous vos ennemis, nous apprenons
par l’un ce que l’autre nous avait caché, et
nous sommes à même de comparer tant de
rapports divers, que la vérité ne saurait nous
échapper. Du reste, nous n’aurons avec l’An-
gleterre de relation directe que quand nous
y serons autorisés par vous, et nous y met-
trons les formes qui vous conviendront, en
conservant néanmoins l’attitude d’une puis-
sance qui agit spontanément. Qu’aves-vous
à risquer? Nous compromettrons les ministres
anglais envers la nation, et nous prendrons
sur nous tout le blâme du non succès. Mal-
gré votre dernier revers, votre position est
toujours la plus brillante. Ce n’est pas l’Em-
pereur Napoléon qui a le plus besoin de la
paix. S’il lui répugnait d’agir offensivement,
il dépendrait de lui de rester pendant un an,
pendant deux ans, sur la Vistule; jamais les
Russes ne franchiront cette barrière. Vous
conserverez avec facilité l’attitude que vous
avez eue avant la guerre; mais c’est l’Alle-
magne, la Prusse, la Pologne et surtout l’Au-
triche qui souffrent de cet état de choses. Il
est donc naturel que nous élevions la voix et
que nous démandions la paix à hauts cris.
Aussitôt que l’Empereur nous aura fait con-
naître ses vues, nous les ferons valoir; car
lui seul est intact, lui seul est en mesure de
dicter la paix. Qu’il ait en nous une con-
fiance entière; qu’il nous parle franchement,
nous lui repondrons de même.” M. de Met-
ternich a parlé pendant une demi-heure avec
une effusion de coeur parfaite des intentions
de l’Autriche, et de son entier dévoûment à
notre cause.
Sigué: Otto.
No. 5.
Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto,
au même.
Vienne, le 11 Janvier 1813.
Monseigneur!
M. le comte de Metternich m’a prié ce
matin de me rendre chez lui. Il venait de
recevoir un courrier de Berlin qui lui a ap-
porté tous les détails de la défection de l’ar-
mée prussienne, avec les lettres écrites de
part et d’autre, soit pour justifier, soit pour
blâmer cet étrange événement. “C’est la
preuve, m’a dit le ministre, de ce que je
vous ai dit souvent de la Graeca fides des
Russes, et de la position embarrassante où se
trouvent la plupart des souverains à l’égard
de leurs troupes et de leurs peuples.” J’ai
rémarqué que le ministre d’Autriche à Berlin
a transmis toutes les pièces officielles, les let-
tres du roi de Naples, du roi de Prusse, du
beſucht und mich mit ihm uͤber die hoͤchſt wichtigen
Fragen unterhalten, welche ſie enthaͤlt.
Er hat mir in den allerbeſtimmteſten Ausdruͤcken
erklaͤrt, Rußland habe ſich zu feſt mit Eng k l and
verbunden, um allein unterhandeln zu koͤnnen.
“Glauben Sie meinen Worten, ſetzte er hinzu,
wir haben tauſend Mittel, zu erfahren, was vor-
geht. Von allen Jhren Feinden geſchmeichelt, ent-
deckt uns der eine, was uns der andere verhehlet,
und wir ſind im Stande, ſo viele verſchiedene Be-
richte zu vergleichen, daß die Wahrheit uns nicht
entgehen kann. Uebrigens werden wir mit Eng-
land keine directe Beziehungen anknuͤpfen, als wenn
Sie uns dazu authoriſiren, und wir werden es in
den Formen thun, die Jhnen angenehm ſind, wo-
bey wir jedoch uns ſtets das Anſehn einer Macht
geben werden, welche freywillig handelt. Was
haben Sie dabey zu wagen? Wir werden die Mi-
niſter gegen die Nation compromittiren, und allen
Tadel des ermangelnden Erfolgs werden wir auf
uns nehmen. Jhrer neuerlichen Unfaͤlle ungeach-
tet, ſind Sie noch immer in der glaͤnzendſten Lage.
Es iſt wahrlich nicht der Kayſer Napoleon, der
des Friedens am meiſten bedarf. Waͤre es ihm
nicht gefaͤllig, offenſiv zu handeln, ſo hinge es nur
von ihm ab, ein Jahr oder zwey an der Weichſel
zu bleiben; nie wird es den Ruſſen gelingen, dieſe
Graͤnze zu uͤberſchreiten. Sie werden ſehr leicht
die Stellung behaupten koͤnnen, die Sie vor dem
Kriege hatten; aber Deutſchland, Preußen, Pohlen
und vor allem Oeſterreich ſind es, die bey dieſem
Zuſtande der Dinge leiden. Es iſt alſo natuͤrlich,
daß wir die Stimme erheben und laut nach dem
Frieden ſchreyen. Sobald der Kayfer uns ſeine
Abſichten kund gemacht, werden wir ſie geltend
machen; denn er allein iſt unverſehrt, er allein iſt
der Mann, der den Frieden dictiren kann. Er ſetze
ſein ganzes Zutrauen in uns; er rede frey zu uns,
wir werden auf gleiche Weiſe antworten.” So
ſprach Herr von Metternich wol eine halbe Stunde
mit vollen Herzens-Ergießungen uͤber Oeſterreichs
Abſichten und deſſen gaͤnzliche Hingebung fuͤr un-
ſere Sache fort.
Otto.
No. 5.
Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an denſelben.
Wien, den 11 Januar 1813.
Monſeigneur!
Der Herr Graf von Metternich hat mich dieſen
Morgen zu ſich eingeladen. Er hatte einen Cou-
rier von Berlin mit allen Umſtaͤnden uͤber den Ab-
fall der Preußiſchen Armee, und mit Briefen von
dieſer und jener Seite, theils zur Rechtfertigung,
theils zur Mißbilligung dieſes ſonderbaren Ereig-
niſſes geſchrieben, erhalten. Dieſes, ſagte er, iſt
ein Beweis von der Graeca fide der Ruſſen, wo-
von ich oft zu Jhnen geſprochen, und von der
aͤußerſt ſchlimmen Lage, in welcher ſich der groͤßte
Theil der Souverains mit ihren Truppen und ih-
ren Voͤlkern befindet! Jch habe bemerkt, daß der
Oeſterreichiſche Miniſter zu Berlin alle officiellen
Actenſtuͤcke, die Briefe des Koͤnigs von Neapel,
maréchal Macdonald, du comte de Saint-Mar-
san; enfin une infinité de détails qui n’ont
pu lui être communiqués que par M. de Har-
denberg. J’en dois conclure que la Prusse
met une confiance entière dans le cabinet de
Vienne, et qu’elle le consulte régulièrement
sur la marche qu’il doit suivre. Eu effet M.
de Metternich m’a dit souvent que la Prusse
lui communique ses doléances, et qu’il a soin
de la rassurer et de l’engager à ne pas dé-
vier de son systéme. Il a paru craindre que
la défection de l’armée prussienne ne soit le
signal d’une révolution, pour peu que les
Russes profitent, avec leur astuce ordinaire,
de la première impression qu’elle pourra faire
en Allemagne et en Pologne.
Il allait continuer, lorsqu’un ’courrier du
comte de Bubna lui a remis des dépêches de
Paris en date du 2. Le ministre me les a
lues en entier. Il y a trouvé le gage de la
longue durée de l’alliance et du succès des
négociations. Il prendra immédiatement les
ordres de l’Empereur sur le choix de l’indi-
vidu qu’il s’agit d’envoyer à Wilna, et il ne
perdra pas un moment pour sonder les dispo-
sitions de l’Empereur Alexandre. “Nous ap-
précions, m’a-t’il dit, vos immenses ressour-
ces; nous savons tout ce que vous avez fait
et tout ce que vous pouvez faire. Outre les
sept millions sterlings que l’Angleterre donne
à la Russie, elle nous a offert dix millions
pour changer de systême. Nous avons repous-
sé cette offre avec mépris, quoique nos finan-
ces soient dans le plus grand délàbrement.
Nos douanes sont à présent notre principal
revenu; nous sommes sùrs de perdre cette
branche lucrative de nos finances, si vous
renoncez à votre système d’exclusion des
denrées coloniales.”
La difficulté qui semble embarrasser le plus
M. le comte de Metternich, c’est la demande
que fera sans doute la Russie d’un aggrandis-
sement de territoire. Depuis Pierre-le-Grand,
elle n’a jamais fait de paix sans insister sur
ce point, et il est disposé à croire qu’elle de-
mandera la Vistule pour frontière.
Je fais partir votre courrier pour vous faire
connaître le plus promptement possible le bon
effet qu’a produit le dépêche de M. le comte
de Bubna.
Signé: Otto.
(La Suite incessamment.)
des Koͤnigs von Preußen, des Marſchalls Macdo-
nald, des Grafen St. Marſan, kurz eine Menge
von Umſtaͤnden uͤberſa u n dt hat, die ihm nur von
dem Herrn von Hardenberg mitgetheilt ſeyn koͤn-
nen. Daraus muß ich den Schluß ziehen, daß
Preußen ein vollſtaͤndiges Zutrauen in das Wiener
Cabinet ſetzt, und daß es daſſelbe regelmaͤßig uͤber
ſeine zu thuenden Schritte zu Rathe zieht. Wuͤrk-
lich hat auch Herr von Metternich mir oft geſagt,
daß Preußen ihm alle ſeine Beſchwerden mitge-
theilt, und daß er ſich bemuͤhe, es zu troͤſten und
in dem Wege ſeines Syſtems zu erhalten. Es
ſchien, er befuͤrchte, der Abfall der Preußiſchen Ar-
mee moͤchte das Zeichen einer Revolution werden,
wenn die Ruſſen den Eindruck benutzten, den er
in Deutſchland und Pohlen machen wuͤrde.
Er wollte noch weiter reden, als ein Courier des
Grafen von Bubna ihm die Depeſchen aus Paris
vom 2ten uͤberbrachte. Der Miniſter las ſie mir
von Anfang bis zu Ende vor. Er fand darin das
Unterpfand fuͤr die Dauer der Allianz und den Er-
folg der Unterhandlungen. Er wird ſogleich die
Befehle des Kayſers uͤber die nach Willna zu
ſchickende Perſon einholen und keinen Augenblick
verliehren, um die Stimmung des Kayſers Alexan-
der auszuforſchen. “Wir wiſſen, ſagte er, Jhre
unermeßlichen Huͤlfsmittel zu wuͤrdigen, wir wiſſen
alles, was Sie gethan haben und noch thun koͤn-
nen. Außer den 7 Millionen Pf. Sterl., die Eng-
land an Rußland giebt, hat es uns 10 Millionen
angeboten, um unſer Syſtem zu veraͤndern. Wir
haben dieſes Anerbieten mit Verachtung zuruͤckge-
wieſen, ſo groß auch der Verfall unſrer Finanzen
iſt. Unſre Mauthen ſind gegenwaͤrtig unſre Haupt-
Einkuͤnfte, und wir ſind gewiß, daß wir auch die-
ſen eintraͤglichen Theil unſrer Finanzen verliehren
werden, wenn Sie auf die Ausſchließung der Co-
lonialwaaren beſtehen.”
Die Schwierigkeit, welche den Grafen von Met-
ternich am meiſten in Verlegenheit ſetzt, iſt die
Forderung, welche Rußland ohne Zweifel auf eine
Territorial-Vergroͤßerung machen wird. Nie hat
es ſeit Peter dem Großen einen Frieden geſchloſ-
ſen, ohne auf dieſen Punct zu beſtehen, und er iſt
ſehr geneigt zu glauben, daß es die Weichſel als
Graͤnze fordern werde.
Jch habe Jhren Courier zuruͤckgehen laſſen, da-
mit Sie ſo ſchleunig als moͤglich erfahren, welchen
guͤnſtigen Erfolg die Depeſche des Grafen von
Bubna gehabt.
Otto.
(Die Fortſetzung naͤchſtens.)
Gottorp, den 28 October. Der neugebohrne
Prinz von Holſtein-Beck iſt hier heute getauft und
hat den Namen ſeines Großvaters, des Landgrafen
Carl von Heſſen, erhalten.
Schweiz. Das Directorium der Kaufmannſchaft
in St. Gallen hat den Entſchluß gefaßt, darauf
zu denken, wie neue Fabrikations- und Handels-
zweige in daſigen Gegenden koͤnnten eingefuͤhrt und
einheimiſch gemacht werden. Er legte demnach fol-
gende Preis-Aufgabe vor: “Es moͤchten neue Han-
delszweige, die bisher in St. Gallen und Land-
ſchaft nicht exiſtirten, angegeben und gezeigt wer-
den: Ob und auf welche Weiſe dieſelben am leich-
teſten koͤnnten verpflanzt und mit weſentlichem
Nutzen angelegt werden; wobey inſonderheit auf
ſolche Gegenſtaͤnde Ruͤckſicht zu nehmen iſt, die nicht
bloß einzelnen Jndividuen Vortheile verſchaffen,
ſondern auch eine Nahrungsquelle fuͤr die duͤrftige
Volksclaſſe darbieten koͤnnten.” Die eingekomme-
nen Plane gedenkt man alſobald nach dem neuen
Jahre einer genauen und unpartheyiſchen Pruͤfung
zu unterwerfen, und es wird auf den erfundenen
beſten ein Preis von 400, auf den zweyten beſten
einer von 300, und auf den dritten beſten einer
von 200 Schweizer-Franken geſetzt.
Das Ueberhandnehmen der Herrnhuthiſchen Secte
zu Baſel, die ſich eine eigene Kirche erbaute, Mit-
glieder faſt in allen Familien zaͤhlt, und einen un-
gemeſſenen Einfluß ausuͤbt, hat nun die Aufmerk-
ſamkeit der Staats-Behoͤrden auf ſich gezogen.
Vorzuͤglich aber wird dieſe Aufmerkſamkeit auf
eine bedeutende Zahl der Geiſtlichen gerichtet,
welche ſich zu jener Secte bekennen. Jn einer dar-
uͤber gehaltenen Rathsſitzung aͤußerte eines der er-
ſten Rathsglieder folgendes: “Die beſoldeten Geiſt-
lichen und Schullehrer, die ſich zu dieſer Secte
halten, Krankenbeſuche und Unterweiſung der Ju-
gend benutzen, um dieſer Parthey Proſelyten zu
verſchaffen, handeln nicht wie rechtſchaffene Maͤn-
ner; ſie empfiengen ihre Beſoldungen, nicht, um
hinwieder der vaterlaͤndiſchen Kirche ausſchließlich
zu dienen, ſondern um Herrnhuth zu froͤhnen, nicht,
um die Bande der Eintracht im Vaterlande enger
zu knuͤpfen, ſondern um ſie nach und nach aufzu-
loͤſen und dann bey guͤnſtigen Umſtaͤnden zu zer-
reiſſen, nicht, um Jrrglaͤubige in den Schooß der
Kirche zuruͤck zu bringen, ſondern um Rechtglaͤu-
bige auf hundert Jrrwege zu fuͤhren ꝛc.”
Altona, den 29 October. Geſtern Abend wurde
das zwiefache Landesfeſt der Geburt Jhrer Maje-
ſtaͤt unſerer angebeteten Koͤnigin und Jhrer Koͤ-
nigl. Hoh. der Kronprinzeßin in der Geſellſchaft
des Muſeum durch einen zahlreichen und glaͤnzen-
den Ball, ſo wie in mehreren oͤffentlichen und Pri-
vat-Geſellſchaften gefeyert. Das hieſige Schauſpiel
wurde an dieſem Abend durch einen von dem Hrn.
Hofrath Reinhardt zu dieſer Feyerlichkeit verfer-
tigten Prolog eroͤffnet. Eine ſchoͤnere Feyer die-
ſes hoͤchſten begluͤckten Tages aber war ohne Zwei-
fel dieſer guten Landesmutter in Millionen Her-
zen dankbarer Unterthanen bereitet, die Jhren er-
habenen Tugenden huldigend, die bruͤnftigſten Ge-
bete fuͤr Jhr Wohl und Jhre dem Vaterlande ſo
theure Erhaltung zum Himmel empor ſandten.
Copenhagen, den 26 October. Seitdem die
Kaperfahrt wieder erlaubt iſt, ſind in Aalborg
15 Kaper ausgeruͤſtet, worunter 3 mit Verdeck. —
Es iſt ein Plakat herausgekommen, betreffend die
Beſtrafung der Verbrechen, welche im Zucht-, Ra-
ſpel- und Verbeſſerungs-Hauſe hieſelbſt begangen
werden. — Auf der Univerſitaͤt von Chriſtiania be-
be laͤuft ſich die Anzahl der Studierenden auf 17;
dagegen hat die Kieler Academie bey Gelegenheit
der Kriegs-Unruhen in Deutſchland eine viel groͤßere
Anzahl auswaͤrtiger Zuhoͤrer, wie in fruͤhern Jah-
ren. — Beym Auxiliar-Corps ſind mehrere Avance-
ments vorgefallen. Der Major von Hoegh-Guld-
berg iſt als Premier Major von den Juͤtſchen zu
den Fuͤhuſchen Dragonern verſetzt, und der Oberſt
vom Oldenburgiſchen Jnfanterie-Regiment, Graf
Ranzau-Breitenburg hat ſeinen Abſchied auf An-
ſuchen erhalten.
Odenſee, den 19 October. Jn dem nun zuruͤck-
gelegten ganzen Sommer haben wir hier in Fuͤh-
nen nur 44 Tage ohne Regen, und ſeit dem 23ſten
September bis jetzt nur 11 Tage ohne Regen ge-
habt. Keiner kann ſich eines ſo regnichten Som-
mers erinnern.
Avis au Commerce.
Le Directeur des Douanes, Chevalier de la
légion d’honneur s’empresse de donner avis
au commerce des dispositions suivantes que
Son Altesse le Prince d’Eckmühl, gouverneur-
général, l’a chargé de faire mettre à exé-
cution.
Les Denrées coloniales que Sa Majesté a
permis d’introduire de l’étranger, par les ports
de Hambourg et de Brêmen, pourront entrer
en France par les bureaux de Leer, Wesel,
Mayence et Cologne.
Le délai accordé pour opérer ces introduc-
tions devait expiter au 1er Novembre; mais
il a été prolongé jusqu’au 30 Décembre
prochain.
Les Denrées coloniales existantes à Ham-
bourg et qui ont déjà payé les droits, peuvent
être également expédiées en France par les
mêmes bureaux en acquittant de nouveau les
droits du Tarif continental.
Hambourg, le 27 Octobre 1813.
Pyonnier.
Wechsel- und Geld-Course.
Hamburg, den 29 October.
-
Amsterdam Bco. — St. dito Cassa 108\frac{3}{4} fl.
kurze Sicht.
-
dito Bco. — St.
dito Cassa 109 fl.
Bordeaux 3 Fr. ‒ 24½ S.
Paris do. ‒ 25 S.
Basel ‒ ‒ ‒ ‒ —
2. Monat dato. -
Genua ‒ ‒ ‒ ‒ 78 gr.
Livorno ‒ ‒ ‒ 82½
1½ Uso von 3 Mo-
nat dato.
Breslau in Banco — sl. 6 Wochen dato.
per 100 Rthlr. Bco.
Copenh. — 5800 Rthlr. kurze Sicht.
Augsburg. Cour. 143½ Rthl.
Geld-Cours.
Schlesw. Holst. Spec. 4\frac{3}{8} bess.
-
Hamburger Cour. —
Dän. gr. Cour. ‒ 19\frac{3}{4}
Schillinge ‒ ‒ ‒ —
Neue ⅔ Stücke ‒ 25
Preussisch Cour. — pCt.
schlechter als Banco.
Louis- u. Frd’or. 11 Mk. 13½ sl. das St. in Bco.
Louis- u. Frd’or. 14 Mk. 3sl. das St. in Cour.
Neue ⅔ Stücke 30 sl. 8 pf. das St. in Cour.
Theater beym Gaͤnſemarkt.
October 1813.
Sonntag, den 31ſten: Die Jungfrau von Or-
leans, Trauerſpiel in 5 Abtheilungen, mit
dazu gehoͤrigem Prolog.
November.
Montag, den 1ſten: Daͤmona, die Bergnymphe,
komiſches Feenmaͤhrchen mit Geſang, in drey
Abtheilungen.
Aufforderung.
Die etwanigen unbekannten Creditoren der Ver-
laſſenſchaft des verſtorbenen Weinhaͤndlers, Herrn
Martin Hinrich Cords, werden, da zur Regulirung
dieſer Verlaſſenſchaft foͤrderſamſt geſchritten werden
ſoll, eingeladen, ihre Forderungen mit den Beweis-
Documenten im Geſchaͤſtszimmer des unterzeichne-
ten Notars, große Beckerſtraße No. 67, vor Ende
Novembers zu produciren und die Berichtigung
derſelben, im Fall dieſelben anerkannt werden, ſo-
fort zu empfangen.
Hamburg, im October 1813.
Behrmann, Notar.
Aufforderung.
Die etwanigen unbekannten Creditoren der Ver-
laſſenſchaft des verſtorbenen hieſigen Kaufmanns,
Herrn Jochim Diederich Lauenburg, werden, da
zur Regulirung dieſer Verlaſſenſchaft foͤrderſamſt
geſchritten werden ſoll, eingeladen, ihre Forderun-
gen mit den Beweis-Documenten im Geſchaͤftszim-
mer des unterzeichneten Notars, große Beckerſtraße
No. 67, vor ultimo December d. J. zu produciren
und die Berichtigung derſelben, im Fall dieſe an-
erkannt werden, ſofort zu empfangen.
Hamburg, im October 1813.
Behrmann, Rotar.
Bekanntmachung.
Die Glaͤubiger des, vermoͤge Erkenntniſſes des
Handels-Tribunals vom 11ten September d. J.,
fuͤr fallit erklaͤrten Kaufmanns Peter Wilh. Goetze,
Groͤninger Straße No. 40, werden hiemit aufge-
fordert, ſich bey den unterzeichneten ernannten pro-
viſor. Syndiks bis zum 5ten December d. J. per-
ſoͤnlich oder durch gehoͤrig Bevollmaͤchtigte mit
ihren Forderungen zu melden, und bey denſelben
oder auf der Greffe des Handels-Tribunals ihre
Beweis-Documente zu deponiren, dem Art. 502
des Code de Commerce gemaͤß.
Hamburg, den 26ſten October 1813.
G. H. Soͤhle et Co.
G. Lipman et Geffcken.
Das in der ſchoͤnſten Gegend der Altſtadt
Rendsburg belegene Wirthshaus, genannt im Prin-
zen, wo die Handlung ſowol, als auch die Wirth-
ſchaft, ſeit mehreren Jahren mit dem beſten Erfolg
getrieben worden, und wozu 2 Pferdeſtaͤlle zu 40
bis 50 Pferden und ein vor 2 Jahren neu erbaue-
tes Nebenhaus mit einem ſehr geraͤumigen Pack-
raum gehoͤren, ſoll, ſo wie die vorraͤthigen Waa-
ren und Moͤbeln, entweder unter der Hand, oder
den 24ſten k. M. November, Vormittags 10 Uhr,
in oͤffentlicher Auction verkauft werden.
Die etwanigen Liebhaber werden gebeten, ſich
an uns Unterzeichnete perſoͤnlich oder mit porto-
freyen Briefen wenden, oder auch am feſtgeſetzten
Tage und zur beſtimmten Stunde in dem obge-
nannten Hauſe, welches von heute an taͤglich be-
ſehen werden kann und wo die Bedingungen jeder-
zeit zu leſen ſind, einfinden zu wollen.
Rends-
burg, den 25ſten October 1813.
Mahrt, Wieck,
Vormuͤnder der Kinder der verſtorbenen
H. J. Groth Wittwe.
Die Einhaber der Scheine der 9ten oder Er-
ſparungs-Claſſe der Hamburgiſchen Allgem. Ver-
ſorgungs-Anſtalt werden erſucht, dieſe Scheine an
den folgenden Tagen zwiſchen 10 und 1 Uhr zur
Erhebung einer abermaligen kleinen Austheilung
in dem Hauſe der Patriotiſchen Geſellſchaft, große
Johannisſtraße No. 47, einzureichen, und
zwar diejenigen, welche vom Jahr 1782 bis 1794
incluſive ausgeſtellet ſind, am Mittewochen den
3ten und Sonnabend den 6ten November, die von
1795 bis 1804 incluſive Mittewochen den 10ten
und Sonnabend den 13ten November, und die von
1805 bis 1810 incluſive Mittewochen den 17ten und
24ſten und Sonnabend den 20ſten und 27ſten No-
vember. Da es nicht moͤglich iſt, alle auf ein-
mal anzunehmen und berichtigen zu koͤnnen, ſo
erſucht die Direction, ſowol auf dieſe Beſtimmung
der Jahre als auf die Zahlungstage recht genau
zu achten.
Den 29ſten October 1813.
Die Direction der Hamb. Allgemei-
nen Verſorgungs-Anſtalt.
Am Freytage den 5ten November, Vormittags
um 10 Uhr, ſollen in Altona in der großen Elbſtraße
beym Holzhafen, auf dem Saale der Schiffergeſell-
ſchaft, in oͤffentlicher Auction verkauft werden:
Circa 200 Stuͤck Franzoͤſiſcher, mit Certificats
d’Origine verſehener Velours de Cotton, be-
ſtehend in gruͤnen und ſchwarzen glatten und
geſtreiften ſchwarzen Velvetins und Velverets,
gruͤn und grau ſchmal geſtreiften Tickſets ꝛc. ꝛc.,
wie auch eine kleine Parthey Franzoͤſiſcher,
gleichfalls mit Certificats d’Origine verſehe-
ner Cachemir Shawls, in modernen Deſſeins
und von verſchiedenen Breiten.
durch den Makler R. J. Schiff.
Altona, im October 1813.
Am Montage den 15ten November, Vormittags
um 10 Uhr, ſoll in Altona in der großen Elbſtraße,
auf dem Speicher der Herren C. G. Hahn et Co.,
durch mich in oͤffentlicher Auction verkauft werden:
Eine anſehnliche Parthey \frac{8}{4} breite aͤchte Bra-
bandter Leinen, Brabantos Floretas genannt,
von beſonderer ſchoͤnen Qualitaͤt,
wovon die Proben zur beliebigen Anſicht niederge-
legt ſind bey dem Makler
R. J. Schiff.