Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906.le but est sans doute, de donner aux calomnies, dont ils ont cherche mechamment a m'entacher relativement l'affaire du 5 et 6 Octobre, par des vues ou des interets politiques sur lesquels je m'etenderai pour conclusion de mon proces-verbal. Tout cela est absolument faux, et d'autant plus, que je n'ai jamais fait une motion en public, excepte celles dont j'ai parle dans le narre de ma vie. Cet article est tourne de la maniere la plus malicieuse. J'ai dit a ma reponse au premier article, ma facon de penser sur les privilegies. Quand aux pretendus emissaires, il est de toute faussete que j'en ai parle du tout et encore plus que j'en ai parle de la sorte. J'ai peut etre dit que le comte d'Artois et le premier des Condes, qui acquereraient une gloire eternelle, s'ils retournaient dans leur patrie, mais qui cherchaient a troubler la regeneration de leur patrie et a faire tant de malheureux par leur interets personels. Ils etaient gens vicieux et seraient a jamais en horreur a tous les honnetes gens et a leur patrie: mais beaucoup s'en faut, que j'ai dit, qu'il fallait s'en defaire, propos qui ne put m'avoir ete prete que par des coquins de la plus basse espece, gens c'est assez dire, qui s'oubliaient au point de descendre de la voiture pres de Coblence, pour battre a deux un pauvre postillon, et puis de dire en remontant en voiture, pour me mortifier, que ce sont la les droits de l'homme, et qui enfin apres m'avoir parle d'amour sans effets, me disaient que je leur payerais plus cher qu'au marche! Nous parteimes a mon grand contentement et au regrets de ma societe, entre autre de celui sur les biens duquel j'ai hypotheque ma rente de 5 mille livres. C'etait un homme qui etait extrement assidu a me faire la cour s'entend d'une maniere convenable a son age et a sa facon de penser. Cependant il prit un certain ascendant sur moi, a cause de son age, il se melait de me donner des conseils de surveiller ma maison, et de vouloir m'apprendre le le but est sans doute, de donner aux calomnies, dont ils ont cherché mechamment á m'entacher relativement l’affaire du 5 et 6 Octobre, par des vues ou des intérêts politiques sur lesquels je m’etenderai pour conclusion de mon procès-verbal. Tout cela est absolument faux, et d’autant plus, que je n’ai jamais fait une motion en public, excepté celles dont j’ai parlé dans le narré de ma vie. Cet article est tourné de la manière la plus malicieuse. J’ai dit à ma réponse au premier article, ma façon de penser sur les privilégiés. Quand aux prétendus émissaires, il est de toute fausseté que j’en ai parlé du tout et encore plus que j’en ai parlé de la sorte. J’ai peut être dit que le comte d’Artois et le premier des Condés, qui acquéreraient une gloire éternelle, s’ils retournaient dans leur patrie, mais qui cherchaient à troubler la régénération de leur patrie et à faire tant de malheureux par leur intérêts personels. Ils étaient gens vicieux et seraient à jamais en horreur à tous les honnêtes gens et à leur patrie: mais beaucoup s’en faut, que j’ai dit, qu’il fallait s’en défaire, propos qui ne put m’avoir été prêté que par des coquins de la plus basse éspèce, gens c’est assez dire, qui s’oubliaient au point de descendre de la voiture près de Coblence, pour battre à deux un pauvre postillon, et puis de dire en remontant en voiture, pour me mortifier, que ce sont là les droits de l’homme, et qui enfin après m’avoir parlé d’amour sans effets, me disaient que je leur payerais plus cher qu’au marché! Nous partîmes à mon grand contentement et au regrets de ma société, entre autre de celui sur les biens duquel j’ai hypothéqué ma rente de 5 mille livres. C’était un homme qui était extrêment assidu à me faire la cour s’entend d’une manière convenable à son âge et à sa façon de penser. Cependant il prit un certain ascendant sur moi, à cause de son âge, il se mêlait de me donner des conseils de surveiller ma maison, et de vouloir m’apprendre le <TEI> <text> <back> <div> <p><pb facs="#f0294" n="270"/> le but est sans doute, de donner aux calomnies, dont ils ont cherché mechamment á <choice><sic>mentacher</sic><corr>m'entacher</corr></choice> relativement l’affaire du 5 et 6 Octobre, par des vues ou des intérêts politiques sur lesquels je m’etenderai pour conclusion de mon procès-verbal. Tout cela est absolument faux, et d’autant plus, que je n’ai jamais fait une motion en public, excepté celles dont j’ai parlé dans le narré de ma vie.</p> <p>Cet article est tourné de la manière la plus malicieuse. J’ai dit à ma réponse au premier article, ma façon de penser sur les privilégiés. Quand aux prétendus émissaires, il est de toute fausseté que j’en ai parlé du tout et encore plus que j’en ai parlé de la sorte. J’ai peut être dit que le comte d’Artois et le premier des Condés, qui acquéreraient une gloire éternelle, s’ils retournaient dans leur patrie, mais qui cherchaient à troubler la régénération de leur patrie et à faire tant de malheureux par leur intérêts personels. Ils étaient gens vicieux et seraient à jamais en horreur à tous les honnêtes gens et à leur patrie: mais beaucoup s’en faut, que j’ai dit, qu’il fallait s’en défaire, propos qui ne put m’avoir été prêté que par des coquins de la plus basse éspèce, gens c’est assez dire, qui s’oubliaient au point de descendre de la voiture près de Coblence, pour battre à deux un pauvre postillon, et puis de dire en remontant en voiture, pour me mortifier, que ce sont là les droits de l’homme, et qui enfin après m’avoir parlé d’amour sans effets, me disaient que je leur payerais plus cher qu’au marché!</p> <p> Nous partîmes à mon grand contentement et au regrets de ma société, entre autre de celui sur les biens duquel j’ai hypothéqué ma rente de 5 mille livres. C’était un homme qui était extrêment assidu à me faire la cour s’entend d’une manière convenable à son âge et à sa façon de penser. 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le but est sans doute, de donner aux calomnies, dont ils ont cherché mechamment á m'entacher relativement l’affaire du 5 et 6 Octobre, par des vues ou des intérêts politiques sur lesquels je m’etenderai pour conclusion de mon procès-verbal. Tout cela est absolument faux, et d’autant plus, que je n’ai jamais fait une motion en public, excepté celles dont j’ai parlé dans le narré de ma vie.
Cet article est tourné de la manière la plus malicieuse. J’ai dit à ma réponse au premier article, ma façon de penser sur les privilégiés. Quand aux prétendus émissaires, il est de toute fausseté que j’en ai parlé du tout et encore plus que j’en ai parlé de la sorte. J’ai peut être dit que le comte d’Artois et le premier des Condés, qui acquéreraient une gloire éternelle, s’ils retournaient dans leur patrie, mais qui cherchaient à troubler la régénération de leur patrie et à faire tant de malheureux par leur intérêts personels. Ils étaient gens vicieux et seraient à jamais en horreur à tous les honnêtes gens et à leur patrie: mais beaucoup s’en faut, que j’ai dit, qu’il fallait s’en défaire, propos qui ne put m’avoir été prêté que par des coquins de la plus basse éspèce, gens c’est assez dire, qui s’oubliaient au point de descendre de la voiture près de Coblence, pour battre à deux un pauvre postillon, et puis de dire en remontant en voiture, pour me mortifier, que ce sont là les droits de l’homme, et qui enfin après m’avoir parlé d’amour sans effets, me disaient que je leur payerais plus cher qu’au marché!
Nous partîmes à mon grand contentement et au regrets de ma société, entre autre de celui sur les biens duquel j’ai hypothéqué ma rente de 5 mille livres. C’était un homme qui était extrêment assidu à me faire la cour s’entend d’une manière convenable à son âge et à sa façon de penser. Cependant il prit un certain ascendant sur moi, à cause de son âge, il se mêlait de me donner des conseils de surveiller ma maison, et de vouloir m’apprendre le
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