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Allgemeine Zeitung. Nr. 128. Augsburg, 7. Mai 1840.

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Nachricht und Rechenschaft zu geben sich hiermit verpflichten. Die Beiträge ersuchen sie mit folgender Adresse zu versehen: "An das Comite zur Errichtung eines Denkmals für Johann v. Müller, zu Schaffhausen in der Schweiz."

Die Mitglieder des Comite's:
Im Thurn, Präsident des kleinen Stadtraths.

Peyer, Archivar.

Keller, Stadtschreiber.

v. Meyenburg-Stockar, Präsid. des Gr. Raths.

Stierlin, Regierungsrath.

Bernhard Keller, Quastor des Comite's.

Schaffhausen, den 26 März 1840.

Im Namen des Comite's:
Maurer-Constant, Prof. und Bibliothekar.

Invitation a contribuer a I'erection d'un monument en I'honneur
de
Jean de Muller.

(Ne a Shaffhouse le 3 Janvier 1752; mort a Cassel le 29 Mai 1809.)

Trente ans se sont ecoules depuis la mort de Jean de Muller, sans qu'un monument digne de son nom immortel lui eaut ete erige. Il faut chercher la cause de ce retard dans les circonstances du temps. Au moment meme ou Muller luttait contre la mort, une autre lutte, la bataille d'Aspern eut lieu, et le bruit des armes couvrit les voix genereuses qui s'etaient elevees peu apres sa mort pour l'erection d'un tel monument. Jerome Napoleon perdit son royaume et sa couronne quelques annees apres le deces de Jean de Muller, qui avait consacre a son service les dernieres et les plus penibles annees de sa vie; le roi fugitif ne put donc plus donner suite a l'ordre (qu'il avait fait publier au mois de Juin 1809) d'elever le monument dont la reconnaissance envers le defunt lui avait inspire l'idee. Le gouvernement de la ville natale de Muller fit au mois de Septembre de la meme annee son possible pour honorer la memoire de son grand concitoyen; il acheta la bibliotheque considerable de l'historiographe de la Suisse pour l'incorporer a la bibliotheque de ville. L'amour fraternel de son digne frere Georges s'est immortalise par la pierre funeraire que ce dernier fit poser sur la tombe de son frere aeine au cimetiere de Cassel, avec cette inscription simple et modeste: "a Jean de Muller, l'historien de la Suisse. Son frere Georges posa cette pierre."

Les fureurs de la guerre ravagerent l'Europe pendant plusieurs annees encore, jusqu'a ce que les forces de l'insa tiable conquerant, rompues dans les champs glaces de la Russie et abattues aux plaines de Leipsic, fussent entierement aneanties en 1814. Il fallut beaucoup d'annees pour retablir ce que la guerre avait detruit, pour relever ce que l'orage avait renverse; il fallut avant tout penser au necessaire. Les benedictions d'une longue paix se repandirent sur toutes les nations, et l'influence de ce long repos se manifesta dans les bouleversemens politiques par lesquels, il y a dix ans, les nouvelles forces se firent jour, pour ainsi dire. Mais aujourd'hui la nouvelle vie se manifeste d'une maniere plus noble et plus salutaire, en ce que partout une activite admirable se deploie pour ameliorer l'existence materielle. Cette activite cependant va heureusement de pair avec le besoin d'exprimer, par des monumens eleves en leur honneur, la reconnaissance envers ceux qui, en donnant un nouvel elan a la vie spirituelle, furent les auteurs du bien-etre materiel dont nous jouissons. C'est a ce sentiment qu'il faut attribuer l'enthousiasme avec lequel une statue fut erigee a Schiller, une autre a Gouttenberg, - c'est a ce sentiment qu'il faut attribuer les grandes creations par lesquelles ce noble roi allemand, Louis de Baviere, immortalise son propre nom en elevant des monumens aux grands hommes des temps d'autrefois. C'est Lui qui a fait executer par la main du celebre Schadow le buste en marbre de Jean de Muller, avant que la mort n'eaut entoure la tete de l'illustre historien d'une aureole immortelle.

C'est a present le moment de s'acquitter de la dette sacree envers notre historien en lui elevant un monument digne de ses oeuvres, digne de l'amour et de l'admiration de nos contemporains et de la posterite. Le bruit des armes a cesse; les passions politiques sont, sinon eteintes, du moins reprimees par un heureux concours de circonstances; le desir de s'acquitter de cette dette sacree se manifeste partout en meme temps; les moyens pour l'executer abondent, il ne s'agit que de diriger les forces vers ce noble but.

C'est dans cette intention que, sous les auspices des magistrats de la ville natale de Jean de Muller, un comite s'y est forme, qui est pret a se charger de l'execution de ce projet, en recueillant les dons que lui enverront d'une main liberale les amis et les admirateurs de Muller, dont le nombre est grand tant en Suisse, sa patrie, qu'en Allemagne, a l'aquelle il consacra la majeure partie de sa vie, et dans tout le reste de l'Europe. Les soussignes s'adressent donc avec une confiance sans reserve tant a ceux d'entre leurs contemporains qui eurent le bonheur de connaeitre Muller personnellement et d'apprendre de sa bouche les nobles sentimens et les principes eleves dont il etait anime, qu'a la generation actuelle, qui aime a voir dans les ecrits de Muller l'image vivante des ages passes afin de ne pas oublier qu'elle n'est que d'hier, - a tous ceux enfin auxquels il tient a coeur de nourrir et de conserver le sentiment de ce qui est bon, grand et beau par le culte qu'ils rendent a la memoire des hommes illustres. Les soussignes les invitent a contribuer par leurs dons a l'erection d'une statue d'airain en l'honneur de Jean de Muller. Les soins les plus consciencieux presideront a la collecte et a l'administration des sommes qui rentreront jusqu'au moment ou celles-ci seront montees a une hauteur assez considerable pour permettre de songer a la realisation du projet en question; et ce sera alors qu'ils auront l'honneur de rendre publiquement compte de leur gestion. Les soussignes prient d'envoyer les dons sous l'adresse suivante: "Au Comite pour l'erection d'un monument a Jean de Muller, a Schaffhouse en Suisse."

Les membres du comite:

Im Thourn, presid. du petit-conseil de ville.
Peyer, archiviste.
Keller, chancelier-de-ville.
De Meyenbourg-Stockar, presid. du grand-conseil.
Stierlin, membre du conseil executif.
Bernard Keller, queteur du comite susdit.
Schaffhouse, ce 26 Mars 1840.
Au nom du comite:
Maurer-Constant, prof. et biblioth.

[1711]

Das Soolbad Nauheim
wird am 15 Mai eröffnet werden. Bei Gelegenheit dieser Anzeige glaubt man darauf aufmerksam machen zu müssen, daß die hier zum Bade verwendete Quelle, der Soolsprudel, nicht nur durch ihre große Reichhaltigkeit an mineralischen Bestandtheilen - sie enthält deren in einem preußischen Civilpfunde 253,80 Gran und darunter 207,78 Gran Kochsalz - zu den vorzüglichsten Soolquellen

Nachricht und Rechenschaft zu geben sich hiermit verpflichten. Die Beiträge ersuchen sie mit folgender Adresse zu versehen: „An das Comité zur Errichtung eines Denkmals für Johann v. Müller, zu Schaffhausen in der Schweiz.“

Die Mitglieder des Comité's:
Im Thurn, Präsident des kleinen Stadtraths.

Peyer, Archivar.

Keller, Stadtschreiber.

v. Meyenburg-Stockar, Präsid. des Gr. Raths.

Stierlin, Regierungsrath.

Bernhard Keller, Quàstor des Comité's.

Schaffhausen, den 26 März 1840.

Im Namen des Comité's:
Maurer-Constant, Prof. und Bibliothekar.

Invitation à contribuer à I'érection d'un monument en I'honneur
de
Jean de Muller.

(Né à Shaffhouse le 3 Janvier 1752; mort à Cassel le 29 Mai 1809.)

Trente ans se sont écoulés depuis la mort de Jean de Muller, sans qu'un monument digne de son nom immortel lui eût été érigé. Il faut chercher la cause de ce retard dans les circonstances du temps. Au moment même où Muller luttait contre la mort, une autre lutte, la bataille d'Aspern eut lieu, et le bruit des armes couvrit les voix généreuses qui s'ètaient élevées peu après sa mort pour l'érection d'un tel monument. Jérôme Napoléon perdit son royaume et sa couronne quelques années après le dècès de Jean de Muller, qui avait consacré à son service les dernières et les plus pénibles années de sa vie; le roi fugitif ne put donc plus donner suite à l'ordre (qu'il avait fait publier au mois de Juin 1809) d'élever le monument dont la reconnaissance envers le défunt lui avait inspiré l'idée. Le gouvernement de la ville natale de Muller fit au mois de Septembre de la même année son possible pour honorer la mémoire de son grand concitoyen; il acheta la bibliothèque considérable de l'historiographe de la Suisse pour l'incorporer à la bibliothèque de ville. L'amour fraternel de son digne frère Georges s'est immortalisé par la pierre funéraire que ce dernier fit poser sur la tombe de son frère aîné au cimetière de Cassel, avec cette inscription simple et modeste: „à Jean de Muller, l'historien de la Suisse. Son frère Georges posa cette pierre.“

Les fureurs de la guerre ravagèrent l'Europe pendant plusieurs années encore, jusqu'à ce que les forces de l'insa tiable conquérant, rompues dans les champs glacés de la Russie et abattues aux plaines de Leipsic, fussent entièrement anéanties en 1814. Il fallut beaucoup d'années pour rétablir ce que la guerre avait détruit, pour relever ce que l'orage avait renversé; il fallut avant tout penser au nécessaire. Les bénédictions d'une longue paix se répandirent sur toutes les nations, et l'influence de ce long repos se manifestá dans les bouleversemens politiques par lesquels, il y a dix ans, les nouvelles forces se firent jour, pour ainsi dire. Mais aujourd'hui la nouvelle vie se manifeste d'une manière plus noble et plus salutaire, en ce que partout une activité admirable se déploie pour améliorer l'existence matérielle. Cette activité cependant va heureusement de pair avec le besoin d'exprimer, par des monumens élevés en leur honneur, la reconnaissance envers ceux qui, en donnant un nouvel élan à la vie spirituelle, furent les auteurs du bien-être matériel dont nous jouissons. C'est à ce sentiment qu'il faut attribuer l'enthousiasme avec lequel une statue fut érigée à Schiller, une autre à Gouttenberg, – c'est à ce sentiment qu'il faut attribuer les grandes creations par lesquelles ce noble roi allemand, Louis de Bavière, immortalise son propre nom en élevant des monumens aux grands hommes des temps d'autrefois. C'est Lui qui a fait exécuter par la main du célèbre Schadow le buste en marbre de Jean de Muller, avant que la mort n'eût entouré la téte de l'illustre historien d'une auréole immortelle.

C'est à présent le moment de s'acquitter de la dette sacrée envers notre historien en lui élevant un monument digne de ses œuvres, digne de l'amour et de l'admiration de nos contemporains et de la postèrité. Le bruit des armes a cessé; les passions politiques sont, sinon éteintes, du moins réprimées par un heureux concours de circonstances; le désir de s'acquitter de cette dette sacrée se manifeste partout en même temps; les moyens pour l'exécuter abondent, il ne s'agit que de diriger les forces vers ce noble but.

C'est dans cette intention que, sous les auspices des magistrats de la ville natale de Jean de Muller, un comité s'y est formé, qui est prêt à se charger de l'exécution de ce projet, en recueillant les dons que lui enverront d'une main libérale les amis et les admirateurs de Muller, dont le nombre est grand tant en Suisse, sa patrie, qu'en Allemagne, à l'aquelle il consacra la majeure partie de sa vie, et dans tout le reste de l'Europe. Les soussignés s'adressent donc avec une confiance sans réserve tant à ceux d'entre leurs contemporains qui eurent le bonheur de connaître Muller personnellement et d'apprendre de sa bouche les nobles sentimens et les principes élevés dont il était animé, qu'à la génération actuelle, qui aime à voir dans les écrits de Muller l'image vivante des âges passés afin de ne pas oublier qu'elle n'est que d'hier, – à tous ceux enfin auxquels il tient à cœur de nourrir et de conserver le sentiment de ce qui est bon, grand et beau par le culte qu'ils rendent à la mémoire des hommes illustres. Les soussignés les invitent à contribuer par leurs dons à l'érection d'une statue d'airain en l'honneur de Jean de Muller. Les soins les plus consciencieux présideront à la collecte et à l'administration des sommes qui rentreront jusqu'au moment où celles-ci seront montées à une hauteur assez considérable pour permettre de songer à la réalisation du projet en question; et ce sera alors qu'ils auront l'honneur de rendre publiquement compte de leur gestion. Les soussignés prient d'envoyer les dons sous l'adresse suivante: „Au Comité pour l'érection d'un monument à Jean de Muller, à Schaffhouse en Suisse.“

Les membres du comité:

Im Thourn, présid. du petit-conseil de ville.
Peyer, archiviste.
Keller, chancelier-de-ville.
De Meyenbourg-Stockar, présid. du grand-conseil.
Stierlin, membre du conseil exécutif.
Bernard Keller, quêteur du comité susdit.
Schaffhouse, ce 26 Mars 1840.
Au nom du comité:
Maurer-Constant, prof. et biblioth.

[1711]

Das Soolbad Nauheim
wird am 15 Mai eröffnet werden. Bei Gelegenheit dieser Anzeige glaubt man darauf aufmerksam machen zu müssen, daß die hier zum Bade verwendete Quelle, der Soolsprudel, nicht nur durch ihre große Reichhaltigkeit an mineralischen Bestandtheilen – sie enthält deren in einem preußischen Civilpfunde 253,80 Gran und darunter 207,78 Gran Kochsalz – zu den vorzüglichsten Soolquellen

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[1022/0014] Nachricht und Rechenschaft zu geben sich hiermit verpflichten. Die Beiträge ersuchen sie mit folgender Adresse zu versehen: „An das Comité zur Errichtung eines Denkmals für Johann v. Müller, zu Schaffhausen in der Schweiz.“ Die Mitglieder des Comité's: Im Thurn, Präsident des kleinen Stadtraths. Peyer, Archivar. Keller, Stadtschreiber. v. Meyenburg-Stockar, Präsid. des Gr. Raths. Stierlin, Regierungsrath. Bernhard Keller, Quàstor des Comité's. Schaffhausen, den 26 März 1840. Im Namen des Comité's: Maurer-Constant, Prof. und Bibliothekar. Invitation à contribuer à I'érection d'un monument en I'honneur de Jean de Muller. (Né à Shaffhouse le 3 Janvier 1752; mort à Cassel le 29 Mai 1809.) Trente ans se sont écoulés depuis la mort de Jean de Muller, sans qu'un monument digne de son nom immortel lui eût été érigé. Il faut chercher la cause de ce retard dans les circonstances du temps. Au moment même où Muller luttait contre la mort, une autre lutte, la bataille d'Aspern eut lieu, et le bruit des armes couvrit les voix généreuses qui s'ètaient élevées peu après sa mort pour l'érection d'un tel monument. Jérôme Napoléon perdit son royaume et sa couronne quelques années après le dècès de Jean de Muller, qui avait consacré à son service les dernières et les plus pénibles années de sa vie; le roi fugitif ne put donc plus donner suite à l'ordre (qu'il avait fait publier au mois de Juin 1809) d'élever le monument dont la reconnaissance envers le défunt lui avait inspiré l'idée. Le gouvernement de la ville natale de Muller fit au mois de Septembre de la même année son possible pour honorer la mémoire de son grand concitoyen; il acheta la bibliothèque considérable de l'historiographe de la Suisse pour l'incorporer à la bibliothèque de ville. L'amour fraternel de son digne frère Georges s'est immortalisé par la pierre funéraire que ce dernier fit poser sur la tombe de son frère aîné au cimetière de Cassel, avec cette inscription simple et modeste: „à Jean de Muller, l'historien de la Suisse. Son frère Georges posa cette pierre.“ Les fureurs de la guerre ravagèrent l'Europe pendant plusieurs années encore, jusqu'à ce que les forces de l'insa tiable conquérant, rompues dans les champs glacés de la Russie et abattues aux plaines de Leipsic, fussent entièrement anéanties en 1814. Il fallut beaucoup d'années pour rétablir ce que la guerre avait détruit, pour relever ce que l'orage avait renversé; il fallut avant tout penser au nécessaire. Les bénédictions d'une longue paix se répandirent sur toutes les nations, et l'influence de ce long repos se manifestá dans les bouleversemens politiques par lesquels, il y a dix ans, les nouvelles forces se firent jour, pour ainsi dire. Mais aujourd'hui la nouvelle vie se manifeste d'une manière plus noble et plus salutaire, en ce que partout une activité admirable se déploie pour améliorer l'existence matérielle. Cette activité cependant va heureusement de pair avec le besoin d'exprimer, par des monumens élevés en leur honneur, la reconnaissance envers ceux qui, en donnant un nouvel élan à la vie spirituelle, furent les auteurs du bien-être matériel dont nous jouissons. C'est à ce sentiment qu'il faut attribuer l'enthousiasme avec lequel une statue fut érigée à Schiller, une autre à Gouttenberg, – c'est à ce sentiment qu'il faut attribuer les grandes creations par lesquelles ce noble roi allemand, Louis de Bavière, immortalise son propre nom en élevant des monumens aux grands hommes des temps d'autrefois. C'est Lui qui a fait exécuter par la main du célèbre Schadow le buste en marbre de Jean de Muller, avant que la mort n'eût entouré la téte de l'illustre historien d'une auréole immortelle. C'est à présent le moment de s'acquitter de la dette sacrée envers notre historien en lui élevant un monument digne de ses œuvres, digne de l'amour et de l'admiration de nos contemporains et de la postèrité. Le bruit des armes a cessé; les passions politiques sont, sinon éteintes, du moins réprimées par un heureux concours de circonstances; le désir de s'acquitter de cette dette sacrée se manifeste partout en même temps; les moyens pour l'exécuter abondent, il ne s'agit que de diriger les forces vers ce noble but. C'est dans cette intention que, sous les auspices des magistrats de la ville natale de Jean de Muller, un comité s'y est formé, qui est prêt à se charger de l'exécution de ce projet, en recueillant les dons que lui enverront d'une main libérale les amis et les admirateurs de Muller, dont le nombre est grand tant en Suisse, sa patrie, qu'en Allemagne, à l'aquelle il consacra la majeure partie de sa vie, et dans tout le reste de l'Europe. Les soussignés s'adressent donc avec une confiance sans réserve tant à ceux d'entre leurs contemporains qui eurent le bonheur de connaître Muller personnellement et d'apprendre de sa bouche les nobles sentimens et les principes élevés dont il était animé, qu'à la génération actuelle, qui aime à voir dans les écrits de Muller l'image vivante des âges passés afin de ne pas oublier qu'elle n'est que d'hier, – à tous ceux enfin auxquels il tient à cœur de nourrir et de conserver le sentiment de ce qui est bon, grand et beau par le culte qu'ils rendent à la mémoire des hommes illustres. Les soussignés les invitent à contribuer par leurs dons à l'érection d'une statue d'airain en l'honneur de Jean de Muller. Les soins les plus consciencieux présideront à la collecte et à l'administration des sommes qui rentreront jusqu'au moment où celles-ci seront montées à une hauteur assez considérable pour permettre de songer à la réalisation du projet en question; et ce sera alors qu'ils auront l'honneur de rendre publiquement compte de leur gestion. Les soussignés prient d'envoyer les dons sous l'adresse suivante: „Au Comité pour l'érection d'un monument à Jean de Muller, à Schaffhouse en Suisse.“ Les membres du comité: Im Thourn, présid. du petit-conseil de ville. Peyer, archiviste. Keller, chancelier-de-ville. De Meyenbourg-Stockar, présid. du grand-conseil. Stierlin, membre du conseil exécutif. Bernard Keller, quêteur du comité susdit. Schaffhouse, ce 26 Mars 1840. Au nom du comité: Maurer-Constant, prof. et biblioth. [1711] Das Soolbad Nauheim wird am 15 Mai eröffnet werden. Bei Gelegenheit dieser Anzeige glaubt man darauf aufmerksam machen zu müssen, daß die hier zum Bade verwendete Quelle, der Soolsprudel, nicht nur durch ihre große Reichhaltigkeit an mineralischen Bestandtheilen – sie enthält deren in einem preußischen Civilpfunde 253,80 Gran und darunter 207,78 Gran Kochsalz – zu den vorzüglichsten Soolquellen

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Dieses Werk wurde im Rahmen des Moduls DTA-Erweiterungen (DTAE) digitalisiert. Weitere Informationen …

Deutsches Textarchiv: Bereitstellung der Texttranskription. (2016-06-28T11:37:15Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.
Matthias Boenig: Bearbeitung der digitalen Edition. (2016-06-28T11:37:15Z)

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Zitationshilfe: Allgemeine Zeitung. Nr. 128. Augsburg, 7. Mai 1840, S. 1022. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/augsburgerallgemeine_128_18400507/14>, abgerufen am 30.04.2024.