Günther, Karl Gottlob: Europäisches Völkerrecht in Friedenszeiten nach Vernunft, Verträgen und Herkommen, mit Anwendung auf die teutschen Reichsstände. Bd. 1. Altenburg, 1787.
und deren Gleichgewicht. avec les Americains devenus independans, le Roi n'aexerce un droit inherent a la souverainete que pour faire cesser une prepotence dont l' Angleterre abusoit dans les quatre parties du monde. Ainsi bien loin que le Roi ait eu a craindre de pecher contre l' inte- ret de son etat, dans la supposition qu'il pourroit nui- re a celui des autres Souverains de l' Europe -- il a au contraire veille essentiellement a l' interet de tous en concourant a restreindre une puissance qui a tou- jours porte jusqu' a l' exces l' abus de ses moyens. -- La Cour de Londres presente Sa Maj. comme n' ayant eu d' autre objet que de satisfaire son ambition immo- deree -- mais on n' y decouvrira rien autre chose, en derniere analyse, si ce n' est une diminution de cette meme puissance, diminution que l' Angleterre a Elle- meme provoquce par la conduite la plus injuste et la plus inconsequente et que la tranquillite et le bonheur de l' Europe demandent depuis long-tems: on en ap- pelle a cet egard au jugement de toutes les nations qui ont la moindre relation soit politique soit mercan- tile avec la Grande-Bretagne. Observations sur le Memoire justificatif de la Cour de Londres. o] Wolf c. VI. §. 640. 650. 651. Vattel L. III. c. 3. §. 44. 45. 49. Schrodt Syst. J. G. P. III. c. II. §. 20-22. p] Die vereinigten Niederlande bedungen in einem Separat- artickel ihres Beitritts zum Wiener Frieden, daß die Ga- rantie der Erbfolge des Hauses Oesterreich, nach der pragmatischen Sanction, alsdenn nicht Statt haben solte, wenn dieienige von den Erzherzoginnen, auf welche solche fiele, einen so mächtigen Herrn heirathen solte, daß da- durch das Aequilibrium von Europa in Gefahr käme; es sey denn, daß dieser Herr, in diesem Fall, seine ihm vor der Heirath zugehörig gewesenen Lande an seine näch- sten Aguaten abtreten wolte. q] A a
und deren Gleichgewicht. avec les Americains devenus independans, le Roi n’aexercé un droit inhérent à la ſouveraineté que pour faire ceſſer une prepotence dont l’ Angleterre abuſoit dans les quatre parties du monde. Ainſi bien loin que le Roi ait eu à craindre de pêcher contre l’ inté- rêt de ſon état, dans la ſuppoſition qu’il pourroit nui- re à celui des autres Souverains de l’ Europe — il a au contraire veillé eſſentiellement à l’ intérêt de tous en concourant à reſtreindre une puiſſance qui a tou- jours porté jusqu’ à l’ excès l’ abus de ſes moyens. — La Cour de Londres préſente Sa Maj. comme n’ ayant eu d’ autre objet que de ſatisfaire ſon ambition immo- derée — mais on n’ y decouvrira rien autre choſe, en dernière analyſe, ſi ce n’ eſt une diminution de cette même puiſſance, diminution que l’ Angleterre a Elle- même provoquće par la conduite la plus injuſte et la plus inconſequente et que la tranquillité et le bonheur de l’ Europe demandent depuis long-tems: on en ap- pelle à cet égard au jugement de toutes les nations qui ont la moindre relation ſoit politique ſoit mercan- tile avec la Grande-Bretagne. Obſervations ſur le Memoire juſtificatif de la Cour de Londres. o] Wolf c. VI. §. 640. 650. 651. Vattel L. III. c. 3. §. 44. 45. 49. Schrodt Syſt. J. G. P. III. c. II. §. 20-22. p] Die vereinigten Niederlande bedungen in einem Separat- artickel ihres Beitritts zum Wiener Frieden, daß die Ga- rantie der Erbfolge des Hauſes Oeſterreich, nach der pragmatiſchen Sanction, alsdenn nicht Statt haben ſolte, wenn dieienige von den Erzherzoginnen, auf welche ſolche fiele, einen ſo maͤchtigen Herrn heirathen ſolte, daß da- durch das Aequilibrium von Europa in Gefahr kaͤme; es ſey denn, daß dieſer Herr, in dieſem Fall, ſeine ihm vor der Heirath zugehoͤrig geweſenen Lande an ſeine naͤch- ſten Aguaten abtreten wolte. q] A a
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dans les quatre parties du monde. Ainſi bien loin
que le Roi ait eu à craindre de pêcher contre l’ inté-
rêt de ſon état, dans la ſuppoſition qu’il pourroit nui-
re à celui des autres Souverains de l’ Europe — il a
au contraire veillé eſſentiellement à l’ intérêt de tous
en concourant à reſtreindre une puiſſance qui a tou-
jours porté jusqu’ à l’ excès l’ abus de ſes moyens. —
La Cour de Londres préſente Sa Maj. comme n’ ayant
eu d’ autre objet que de ſatisfaire ſon ambition immo-
derée — mais on n’ y decouvrira rien autre choſe, en
dernière analyſe, ſi ce n’ eſt une diminution de cette
même puiſſance, diminution que l’ Angleterre a Elle-
même provoquće par la conduite la plus injuſte et la
plus inconſequente et que la tranquillité et le bonheur
de l’ Europe demandent depuis long-tems: on en ap-
pelle à cet égard au jugement de toutes les nations
qui ont la moindre relation ſoit politique ſoit mercan-
tile avec la Grande-Bretagne. Obſervations ſur
le Memoire juſtificatif de la Cour de Londres.
o] Wolf c. VI. §. 640. 650. 651. Vattel L. III. c. 3.
§. 44. 45. 49. Schrodt Syſt. J. G. P. III. c. II.
§. 20-22.
p] Die vereinigten Niederlande bedungen in einem Separat-
artickel ihres Beitritts zum Wiener Frieden, daß die Ga-
rantie der Erbfolge des Hauſes Oeſterreich, nach der
pragmatiſchen Sanction, alsdenn nicht Statt haben ſolte,
wenn dieienige von den Erzherzoginnen, auf welche ſolche
fiele, einen ſo maͤchtigen Herrn heirathen ſolte, daß da-
durch das Aequilibrium von Europa in Gefahr kaͤme;
es ſey denn, daß dieſer Herr, in dieſem Fall, ſeine ihm
vor der Heirath zugehoͤrig geweſenen Lande an ſeine naͤch-
ſten Aguaten abtreten wolte.
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| Zitationshilfe: | Günther, Karl Gottlob: Europäisches Völkerrecht in Friedenszeiten nach Vernunft, Verträgen und Herkommen, mit Anwendung auf die teutschen Reichsstände. Bd. 1. Altenburg, 1787, S. 369. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/guenther_voelkerrecht01_1787/395>, abgerufen am 24.11.2024. |
