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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 170, Hamburg, 20. Oktober 1813.

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peens ou de creoles, et ils sont egalement
bien recus par des independans. De sept
regimens venus de lae Peninsule dans le cours
de l'annee derniere, il reste a peine du quoi
en compter trois. La maladie ou la desertion
ont enleve le reste, des officiers meme jus-
qu'au grade de capitaine ont passe sous les
drapeaux des insurges.

"Entre tous les generaux insurges, Morelos
merite une attention particuliere; c'est
l'homme de genie du parti; c'est son heros
sur le champ de bataille. Les patriotes comp-
tent quarante-cinq actions d'ou il est sorti
victorieux. Sa defense a Quantla de Amilpas,
qu'on nous a representee ici comme une de-
faite, est un fuit d'armes qui couvre de
honte ses ennemis, et qui honorerait un ge-
neral europeen dont la reputation serait deja
faite. Morelos, avec cinq ou six mille hom-
mes, etait venu camper a Quantla, a vingt-
six lieues de Guadalaxara, ils s'etait forme
un rassemblement de 100000 insurges avec 130
pieces de canon, mais pour ainsi dire sans
ehef et sans ordre. Callegas partit de Mexico
avec 7000 espagnols. Une charge epouvanta
cette masse sans commandement et sans tacti-
que; elle suit de tous cotes, abandonnant son
artillerie. Callejas lui tua beaucoup de monde
et fit nombre de prisonniers. Rentre triom-
phant a Mexico, il crut avoir aussi bon
marche de Morelos, et partit pour aller le
debusquer. Un village que Morelos avait
fortifle en avant de Quantla, fut le premier
ecueil de l'armee assaillante; une grele de
mitraille porta la mort dans ses rangs, et ce
fut dans cette occasion que le comte de
Casa-Rul fut tue a la tete d'un regiment
de milice. Obliges, par cette reception
meurtriere, de changer leur plan d'attaque,
les espagnols dirigerent leurs efforts sur
Quantla; mais, vigoureusement repousses
dans cinq ou six assauts, ils furent contraints
a changer leur siege en blocus. Morelos, qui
s'etait concerte avec Rayon, esperait le voir
venir incessament operer la jonction avec lui,
mais ce plan manqua, et Morelos se vit reduit
a ses propre forces. La famine et l'epidemie
se mettent dans sa petite armee; bientot il le
voit reduit a 2000 hommes. Vers minuit, il
fait prendre les armes, se fait suivre par les
habitans qui ne pouvaient rester sans etre
compromis, sort en faisant un feu terrible,
passe sur le corps des ennemis, et traverse
un torrent sur la rive duquel il place son ar-
tillerie. Les espagnols accourent a sa pour-
suite; mais ils sont fondroyes par le feu de
ses batteries, et retournent a Mexico reparer
leurs pertes et ensevelir leur honte.

"Lorsque le vice-roi (c'etait alors Venegas)
fut informe de ces circonstances, il laissa
echapper ces mots: "Pourquoi cet homme
"n'est-il pas sous mes ordres, je le ferais
"marechal-de camp!" (Moniteur.)

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Creylen, und werden von den Jndependenten
sehr gut aufgenommen. Von 7 Regimentern, die
im Laufe des vorigen Jahrs aus der Halb-Jnsel
gekommen, sind kaum 3 übrig. Krankheit oder
Desertion haben den übrigen Theil weggerafft.
Selbst die Officiers bis zum Grade von Capitains
sind unter die Fahne der Jnsurgenten gegangen.

Unter allen Jnfurgenten-Generals verdient Mo-
relos eine besondere Aufmerksamkeit. Es ist das
Genie seiner Parthey; es ist ihr Held auf dem
Schlachtfelde. Die Patrioten zählen 45 Gefechte,
in denen er siegreich gewesen. Seine Vertheidi-
gung zu Quantla de Amilpas, die man uns hier
als eine Niederlage darstellte, ist eine Waffenthat,
die seine Feinde mit Schande bedeckt, und die
einem Europäischen General von Ruf Ehre machen
würde. Morelos war mit 5 bis 6000 Mann bey
Quantla, 26 Stunden von Guadelaxara, gelagert.
100000 Jnsurgenten hatten sich mit 130 Kanonen
versammelt, waren aber so zu sagen ohne Chef
und ohne Ordnung. Callegas brach mit 7000 Spa-
niern nach Mexico auf. Ein Angriff erschreckte
diese Masse ohne Commando und ohne Tactik; sie
floh von allen Seiten und ließ ihre Artillerie im
Stich. Callegas tödtete viele Leute und machte
viele Gefangene. Nachdem er triumphirend nach
Mexico zurückgekehrt war, glaubte er, auch leicht
mit Morelos fertig zu werden, um ihn zu ver-
treiben. Ein Dorf, welches Morelos vor Quantla
befestigt hatte, war die erste Klippe der angrei-
fenden Armee. Ein Hagel von Kartätschen ver-
breitete Tod unter ihre Reihen, und es war bey
dieser Gelegenheit, daß der Graf von Casa-Rul
an der Spitze eines Miliz-Regiments getödtet ward.
Durch diesen mörderischen Empfang genöthigt, ihren
Angriffsplan zu verändern, richteten die Spanier
ihre Anstrengungen gegen Quantla; allein in 5 bis
6 Stürmen lebhaft zurückgetrieben, wurden sie genö-
thigt, ihre Belagerung in Blockade zu verwandeln.
Morelos, der sich mit Rayon verabredet hatte,
hoffte, daß er bald zu ihm stoßen würde; allein
dieser Plan schlug fehl und Morelos sah sich auf
seine eigene Macht beschränkt. Hunger und Epi-
demie verbreiten sich unter seine kleine Armee und
bald ist er bis auf 2000 Mann geschmolzen. Ge-
gen Mitternacht läßt er die Waffen ergreifen, läßt
die Einwohner, die nicht bleiben konnten, ohne
compromittirt zu werden, seinen Truppen folgen,
rückt unter einem schrecklichen Feuer aus, dringt
über die Leichname der Feinde, und geht über ei-
nen Bergstrom, an dessen Ufern er seine Artillerie
aufstellt. Die Spanier eilen zu seiner Verfolgung
herbey, werden aber von dem Feuer seiner Batte-
rien zerschmettert und kehren nach Mexico zurück,
um ihren Verlust zu ersetzen und ihre Schande zu
begraben.

Als der Vicekönig (es war damals Venegas)
von diesen Umständen benachrichtigt war, ließ er
sich die Worte entfallen: "Warum steht dieser
Mann nicht unter meinen Befehlen; ich würde ihn
zum Marschall de Camp machen." (Moniteur.)


[Spaltenumbruch]

péens ou de créoles, et ils sont également
bien reçus par des indépendans. De sept
régimens vénus de læ Péninsule dans le cours
de l’année dernière, il reste à peine du quoi
en compter trois. La maladie ou la désertion
ont enlevé le reste, des officiers même jus-
qu’au grade de capitaine ont passê sous les
drapeaux des insurgés.

“Entre tous les généraux insurgés, Morelos
mérite une attention particulière; c’est
l’homme de génie du parti; c’est son heros
sur le champ de bataille. Les patriotes comp-
tent quarante-cinq actions d’où il est sorti
victorieux. Sa défense à Quantla de Amilpas,
qu’on nous a représentée ici comme une dé-
faite, est un fuit d’armes qui couvre de
honte ses ennemis, et qui honorerait un gé-
néral européen dont la réputation serait déjà
faite. Morelos, avec cinq ou six mille hom-
mes, était venu camper à Quantla, à vingt-
six lieues de Guadalaxara, ils s’était formé
un rassemblement de 100000 insurgés avec 130
pièces de canon, mais pour ainsi dire sans
ehef et sans ordre. Callegas partit de Mexico
avec 7000 espagnols. Une charge epouvanta
cette masse sans commandement et sans tacti-
que; elle suit de tous côtés, abandonnant son
artillerie. Callejas lui tua beaucoup de monde
et fit nombre de prisonniers. Rentré triom-
phant à Mexico, il crut avoir aussi bon
marché de Morelos, et partit pour aller le
débusquer. Un village que Morelos avait
fortiflé en avant de Quantla, fut le premier
écueil de l’armée assaillante; une grêle de
mitraille porta la mort dans ses rangs, et ce
fut dans cette occasion que le comte de
Casa-Rul fut tué à la tête d’un régiment
de milice. Obliges, par cette réception
meurtrière, de changer leur plan d’attaque,
les espagnols dirigèrent leurs efforts sur
Quantla; mais, vigoureusement répoussés
dans cinq ou six assauts, ils furent contraints
à changer leur siége en blocus. Morelos, qui
s’était concerté avec Rayon, espérait le voir
venir incessament opérer la jonction avec lui,
mais ce plan manqua, et Morelos se vit réduit
à ses propre forces. La famine et l’épidémie
se mettent dans sa petite armée; bientôt il le
voit réduit à 2000 hommes. Vers minuit, il
fait prendre les armes, se fait suivre par les
habitans qui ne pouvaient rester sans être
compromis, sort en faisant un feu terrible,
passe sur le corps des ennemis, et traverse
un torrent sur la rive duquel il place son ar-
tillerie. Les espagnols accourent à sa pour-
suite; mais ils sont fondroyés par le feu de
ses batteries, et rétournent à Mexico réparer
leurs pertes et ensevelir leur honte.

„Lorsque le vice-roi (c’était alors Venegas)
fut informé de ces circonstances, il laissa
échapper ces mots: “Pourquoi cet homme
“n’est-il pas sous mes ordres, je le ferais
“maréchal-de camp!” (Moniteur.)

[Spaltenumbruch]

Creylen, und werden von den Jndependenten
ſehr gut aufgenommen. Von 7 Regimentern, die
im Laufe des vorigen Jahrs aus der Halb-Jnſel
gekommen, ſind kaum 3 uͤbrig. Krankheit oder
Deſertion haben den uͤbrigen Theil weggerafft.
Selbſt die Officiers bis zum Grade von Capitains
ſind unter die Fahne der Jnſurgenten gegangen.

Unter allen Jnfurgenten-Generals verdient Mo-
relos eine beſondere Aufmerkſamkeit. Es iſt das
Genie ſeiner Parthey; es iſt ihr Held auf dem
Schlachtfelde. Die Patrioten zaͤhlen 45 Gefechte,
in denen er ſiegreich geweſen. Seine Vertheidi-
gung zu Quantla de Amilpas, die man uns hier
als eine Niederlage darſtellte, iſt eine Waffenthat,
die ſeine Feinde mit Schande bedeckt, und die
einem Europaͤiſchen General von Ruf Ehre machen
wuͤrde. Morelos war mit 5 bis 6000 Mann bey
Quantla, 26 Stunden von Guadelaxara, gelagert.
100000 Jnſurgenten hatten ſich mit 130 Kanonen
verſammelt, waren aber ſo zu ſagen ohne Chef
und ohne Ordnung. Callegas brach mit 7000 Spa-
niern nach Mexico auf. Ein Angriff erſchreckte
dieſe Maſſe ohne Commando und ohne Tactik; ſie
floh von allen Seiten und ließ ihre Artillerie im
Stich. Callegas toͤdtete viele Leute und machte
viele Gefangene. Nachdem er triumphirend nach
Mexico zuruͤckgekehrt war, glaubte er, auch leicht
mit Morelos fertig zu werden, um ihn zu ver-
treiben. Ein Dorf, welches Morelos vor Quantla
befeſtigt hatte, war die erſte Klippe der angrei-
fenden Armee. Ein Hagel von Kartaͤtſchen ver-
breitete Tod unter ihre Reihen, und es war bey
dieſer Gelegenheit, daß der Graf von Caſa-Rul
an der Spitze eines Miliz-Regiments getoͤdtet ward.
Durch dieſen moͤrderiſchen Empfang genoͤthigt, ihren
Angriffsplan zu veraͤndern, richteten die Spanier
ihre Anſtrengungen gegen Quantla; allein in 5 bis
6 Stuͤrmen lebhaft zuruͤckgetrieben, wurden ſie genoͤ-
thigt, ihre Belagerung in Blockade zu verwandeln.
Morelos, der ſich mit Rayon verabredet hatte,
hoffte, daß er bald zu ihm ſtoßen wuͤrde; allein
dieſer Plan ſchlug fehl und Morelos ſah ſich auf
ſeine eigene Macht beſchraͤnkt. Hunger und Epi-
demie verbreiten ſich unter ſeine kleine Armee und
bald iſt er bis auf 2000 Mann geſchmolzen. Ge-
gen Mitternacht laͤßt er die Waffen ergreifen, laͤßt
die Einwohner, die nicht bleiben konnten, ohne
compromittirt zu werden, ſeinen Truppen folgen,
ruͤckt unter einem ſchrecklichen Feuer aus, dringt
uͤber die Leichname der Feinde, und geht uͤber ei-
nen Bergſtrom, an deſſen Ufern er ſeine Artillerie
aufſtellt. Die Spanier eilen zu ſeiner Verfolgung
herbey, werden aber von dem Feuer ſeiner Batte-
rien zerſchmettert und kehren nach Mexico zuruͤck,
um ihren Verluſt zu erſetzen und ihre Schande zu
begraben.

Als der Vicekoͤnig (es war damals Venegas)
von dieſen Umſtaͤnden benachrichtigt war, ließ er
ſich die Worte entfallen: “Warum ſteht dieſer
Mann nicht unter meinen Befehlen; ich wuͤrde ihn
zum Marſchall de Camp machen.” (Moniteur.)


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[[2]/0002] péens ou de créoles, et ils sont également bien reçus par des indépendans. De sept régimens vénus de læ Péninsule dans le cours de l’année dernière, il reste à peine du quoi en compter trois. La maladie ou la désertion ont enlevé le reste, des officiers même jus- qu’au grade de capitaine ont passê sous les drapeaux des insurgés. “Entre tous les généraux insurgés, Morelos mérite une attention particulière; c’est l’homme de génie du parti; c’est son heros sur le champ de bataille. Les patriotes comp- tent quarante-cinq actions d’où il est sorti victorieux. Sa défense à Quantla de Amilpas, qu’on nous a représentée ici comme une dé- faite, est un fuit d’armes qui couvre de honte ses ennemis, et qui honorerait un gé- néral européen dont la réputation serait déjà faite. Morelos, avec cinq ou six mille hom- mes, était venu camper à Quantla, à vingt- six lieues de Guadalaxara, ils s’était formé un rassemblement de 100000 insurgés avec 130 pièces de canon, mais pour ainsi dire sans ehef et sans ordre. Callegas partit de Mexico avec 7000 espagnols. Une charge epouvanta cette masse sans commandement et sans tacti- que; elle suit de tous côtés, abandonnant son artillerie. Callejas lui tua beaucoup de monde et fit nombre de prisonniers. Rentré triom- phant à Mexico, il crut avoir aussi bon marché de Morelos, et partit pour aller le débusquer. Un village que Morelos avait fortiflé en avant de Quantla, fut le premier écueil de l’armée assaillante; une grêle de mitraille porta la mort dans ses rangs, et ce fut dans cette occasion que le comte de Casa-Rul fut tué à la tête d’un régiment de milice. Obliges, par cette réception meurtrière, de changer leur plan d’attaque, les espagnols dirigèrent leurs efforts sur Quantla; mais, vigoureusement répoussés dans cinq ou six assauts, ils furent contraints à changer leur siége en blocus. Morelos, qui s’était concerté avec Rayon, espérait le voir venir incessament opérer la jonction avec lui, mais ce plan manqua, et Morelos se vit réduit à ses propre forces. La famine et l’épidémie se mettent dans sa petite armée; bientôt il le voit réduit à 2000 hommes. Vers minuit, il fait prendre les armes, se fait suivre par les habitans qui ne pouvaient rester sans être compromis, sort en faisant un feu terrible, passe sur le corps des ennemis, et traverse un torrent sur la rive duquel il place son ar- tillerie. Les espagnols accourent à sa pour- suite; mais ils sont fondroyés par le feu de ses batteries, et rétournent à Mexico réparer leurs pertes et ensevelir leur honte. „Lorsque le vice-roi (c’était alors Venegas) fut informé de ces circonstances, il laissa échapper ces mots: “Pourquoi cet homme “n’est-il pas sous mes ordres, je le ferais “maréchal-de camp!” (Moniteur.) Creylen, und werden von den Jndependenten ſehr gut aufgenommen. Von 7 Regimentern, die im Laufe des vorigen Jahrs aus der Halb-Jnſel gekommen, ſind kaum 3 uͤbrig. Krankheit oder Deſertion haben den uͤbrigen Theil weggerafft. Selbſt die Officiers bis zum Grade von Capitains ſind unter die Fahne der Jnſurgenten gegangen. Unter allen Jnfurgenten-Generals verdient Mo- relos eine beſondere Aufmerkſamkeit. Es iſt das Genie ſeiner Parthey; es iſt ihr Held auf dem Schlachtfelde. Die Patrioten zaͤhlen 45 Gefechte, in denen er ſiegreich geweſen. Seine Vertheidi- gung zu Quantla de Amilpas, die man uns hier als eine Niederlage darſtellte, iſt eine Waffenthat, die ſeine Feinde mit Schande bedeckt, und die einem Europaͤiſchen General von Ruf Ehre machen wuͤrde. Morelos war mit 5 bis 6000 Mann bey Quantla, 26 Stunden von Guadelaxara, gelagert. 100000 Jnſurgenten hatten ſich mit 130 Kanonen verſammelt, waren aber ſo zu ſagen ohne Chef und ohne Ordnung. Callegas brach mit 7000 Spa- niern nach Mexico auf. Ein Angriff erſchreckte dieſe Maſſe ohne Commando und ohne Tactik; ſie floh von allen Seiten und ließ ihre Artillerie im Stich. Callegas toͤdtete viele Leute und machte viele Gefangene. Nachdem er triumphirend nach Mexico zuruͤckgekehrt war, glaubte er, auch leicht mit Morelos fertig zu werden, um ihn zu ver- treiben. Ein Dorf, welches Morelos vor Quantla befeſtigt hatte, war die erſte Klippe der angrei- fenden Armee. Ein Hagel von Kartaͤtſchen ver- breitete Tod unter ihre Reihen, und es war bey dieſer Gelegenheit, daß der Graf von Caſa-Rul an der Spitze eines Miliz-Regiments getoͤdtet ward. Durch dieſen moͤrderiſchen Empfang genoͤthigt, ihren Angriffsplan zu veraͤndern, richteten die Spanier ihre Anſtrengungen gegen Quantla; allein in 5 bis 6 Stuͤrmen lebhaft zuruͤckgetrieben, wurden ſie genoͤ- thigt, ihre Belagerung in Blockade zu verwandeln. Morelos, der ſich mit Rayon verabredet hatte, hoffte, daß er bald zu ihm ſtoßen wuͤrde; allein dieſer Plan ſchlug fehl und Morelos ſah ſich auf ſeine eigene Macht beſchraͤnkt. Hunger und Epi- demie verbreiten ſich unter ſeine kleine Armee und bald iſt er bis auf 2000 Mann geſchmolzen. Ge- gen Mitternacht laͤßt er die Waffen ergreifen, laͤßt die Einwohner, die nicht bleiben konnten, ohne compromittirt zu werden, ſeinen Truppen folgen, ruͤckt unter einem ſchrecklichen Feuer aus, dringt uͤber die Leichname der Feinde, und geht uͤber ei- nen Bergſtrom, an deſſen Ufern er ſeine Artillerie aufſtellt. Die Spanier eilen zu ſeiner Verfolgung herbey, werden aber von dem Feuer ſeiner Batte- rien zerſchmettert und kehren nach Mexico zuruͤck, um ihren Verluſt zu erſetzen und ihre Schande zu begraben. Als der Vicekoͤnig (es war damals Venegas) von dieſen Umſtaͤnden benachrichtigt war, ließ er ſich die Worte entfallen: “Warum ſteht dieſer Mann nicht unter meinen Befehlen; ich wuͤrde ihn zum Marſchall de Camp machen.” (Moniteur.)

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 170, Hamburg, 20. Oktober 1813, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1682010_1813/2>, abgerufen am 23.11.2024.