Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 4. Stuttgart u. a., 1858.34 (S. 104.) Brief von Arago an mich aus Metz vom 13 Dec. 1827: "J'ai parfaitement constate, pendant les aurores boreales qui se sont montrees dernierement a Paris, que l'apparition de ce phenomene est toujours accompagnee d'une variation dans la position des aiguilles horizontales et d'inclinaison comme dans l'intensite. Les changemens d'inclinaison ont ete de 7' a 8'. Par cela seul l'aiguille horizontale, abstraction faite de tout changement d'intensite, devait osciller plus ou moins vite suivant l'epoque ou se faisait l'observation; mais en corrigeant les resultats par le calcul des effets immediats de l'inclinaison, il m'est encore reste une variation sensible d'intensite. En reprenant, par une nouvelle methode, les observations diurnes d'inclinaison dont tu m'avais vu occupe pendant ton dernier sejour a Paris, j'ai trouve, non par des moyennes, mais chaque jour, une variation reguliere: l'inclinaison est plus grande le matin a 9h que le soir a 6h . Tu sais que l'intensite, mesuree avec une aiguille horizontale, est au contraire a son minimum a la premiere epoque, et qu'elle atteint son maximum entre 6h et 7h du soir. La variation totale etant fort petite, on pouvait supposer qu'elle n'etait daue qu'au seul changement d'inclinaison; et en effet la plus grande portion de la variation apparente d'intensite depend de l'alteration diurne de la composante horizontale mais, toute correction faite, il reste cependant une petite quantite comme indice d'une variation reelle d'intensite." -- Aus einem anderen Briefe von Arago, Paris 20 März 1829, kurz vor meiner sibirischen Reise: "Je ne suis pas etonne que tu reconnais avec peine la variation diurne d'inclinaison dont je t'ai parle, dans les mois d'hiver; c'est dans les mois chauds seulement que cette variation est assez sensible pour etre observee avec une loupe. Je persiste toujours a soutenir que les changemens d'inclinaison ne suflisent pas pour expliquer le changement d'intensite deduit de l'observation d'une aiguille horizontale. Une augmentation de temperature, toutes les autres circonstances restant les memes, ralentit les oscillations des aiguilles. Le soir, la temperature de mon aiguille horizontale est toujours superieure a la temperature du matin; donc l'aiguille devrait, par cette cause, faire le soir, en un tems donne, moins d'oscillations que le matin; or elle en fait plus que le 34 (S. 104.) Brief von Arago an mich aus Metz vom 13 Dec. 1827: »J'ai parfaitement constaté, pendant les aurores boréales qui se sont montrées dernièrement à Paris, que l'apparition de ce phénomène est toujours accompagnée d'une variation dans la position des aiguilles horizontales et d'inclinaison comme dans l'intensité. Les changemens d'inclinaison ont été de 7′ à 8′. Par cela seul l'aiguille horizontale, abstraction faite de tout changement d'intensité, devait osciller plus ou moins vite suivant l'époque où se faisait l'observation; mais en corrigeant les résultats par le calcul des effets immédiats de l'inclinaison, il m'est encore resté une variation sensible d'intensité. En reprenant, par une nouvelle méthode, les observations diurnes d'inclinaison dont tu m'avais vu occupé pendant ton dernier séjour à Paris, j'ai trouvé, non par des moyennes, mais chaque jour, une variation régulière: l'inclinaison est plus grande le matin à 9h que le soir à 6h . Tu sais que l'intensité, mesurèe avec une aiguille horizontale, est au contraire à son minimum à la première époque, et qu'elle atteint son maximum entre 6h et 7h du soir. La variation totale étant fort petite, on pouvait supposer qu'elle n'était dûe qu'au seul changement d'inclinaison; et en effet la plus grande portion de la variation apparente d'intensitè dépend de l'altération diurne de la composante horizontale mais, toute correction faite, il reste cependant une petite quantité comme indice d'une variation réelle d'intensité.« — Aus einem anderen Briefe von Arago, Paris 20 März 1829, kurz vor meiner sibirischen Reise: »Je ne suis pas étonné que tu reconnais avec peine la variation diurne d'inclinaison dont je t'ai parlé, dans les mois d'hiver; c'est dans les mois chauds seulement que cette variation est assez sensible pour être observée avec une loupe. Je persiste toujours à soutenir que les changemens d'inclinaison ne suflisent pas pour expliquer le changement d'intensité déduit de l'observation d'une aiguille horizontale. Une augmentation de température, toutes les autres circonstances restant les mêmes, ralentit les oscillations des aiguilles. Le soir, la température de mon aiguille horizontale est toujours supérieure à la température du matin; donc l'aiguille devrait, par cette cause, faire le soir, en un tems donné, moins d'oscillations que le matin; or elle en fait plus que le <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <div n="4"> <div n="5"> <pb facs="#f0190" n="185"/> <note xml:id="ftn134-text" prev="#ftn134" place="end" n="34"> (S. 104.) Brief von <hi rendition="#g">Arago</hi> an mich aus Metz vom 13 Dec. 1827: »J'ai parfaitement constaté, pendant les aurores boréales qui se sont montrées dernièrement à Paris, que l'apparition de ce phénomène est toujours accompagnée d'une variation dans la position des aiguilles horizontales et d'inclinaison comme dans l'intensité. Les changemens d'inclinaison ont été de 7′ à 8′. Par cela seul l'aiguille horizontale, abstraction faite de tout changement d'intensité, devait osciller plus ou moins vite suivant l'époque où se faisait l'observation; mais en corrigeant les résultats par le calcul des effets immédiats de l'inclinaison, il m'est encore resté une variation sensible d'intensité. En reprenant, par une nouvelle méthode, les observations diurnes d'inclinaison dont tu m'avais vu occupé pendant ton dernier séjour à Paris, j'ai trouvé, non par des moyennes, mais <hi rendition="#g">chaque jour,</hi> une variation régulière: l'inclinaison est plus grande le matin à 9<hi rendition="#sup">h</hi> que le soir à 6<hi rendition="#sup">h</hi> . Tu sais que l'intensité, <hi rendition="#g">mesurèe avec une aiguille horizontale,</hi> est au contraire à son <hi rendition="#g">minimum</hi> à la première époque, et qu'elle atteint son <hi rendition="#g">maximum</hi> entre 6<hi rendition="#sup">h</hi> et 7<hi rendition="#sup">h</hi> du soir. 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³⁴ (S. 104.) Brief von Arago an mich aus Metz vom 13 Dec. 1827: »J'ai parfaitement constaté, pendant les aurores boréales qui se sont montrées dernièrement à Paris, que l'apparition de ce phénomène est toujours accompagnée d'une variation dans la position des aiguilles horizontales et d'inclinaison comme dans l'intensité. Les changemens d'inclinaison ont été de 7′ à 8′. Par cela seul l'aiguille horizontale, abstraction faite de tout changement d'intensité, devait osciller plus ou moins vite suivant l'époque où se faisait l'observation; mais en corrigeant les résultats par le calcul des effets immédiats de l'inclinaison, il m'est encore resté une variation sensible d'intensité. En reprenant, par une nouvelle méthode, les observations diurnes d'inclinaison dont tu m'avais vu occupé pendant ton dernier séjour à Paris, j'ai trouvé, non par des moyennes, mais chaque jour, une variation régulière: l'inclinaison est plus grande le matin à 9h que le soir à 6h . Tu sais que l'intensité, mesurèe avec une aiguille horizontale, est au contraire à son minimum à la première époque, et qu'elle atteint son maximum entre 6h et 7h du soir. La variation totale étant fort petite, on pouvait supposer qu'elle n'était dûe qu'au seul changement d'inclinaison; et en effet la plus grande portion de la variation apparente d'intensitè dépend de l'altération diurne de la composante horizontale mais, toute correction faite, il reste cependant une petite quantité comme indice d'une variation réelle d'intensité.« — Aus einem anderen Briefe von Arago, Paris 20 März 1829, kurz vor meiner sibirischen Reise: »Je ne suis pas étonné que tu reconnais avec peine la variation diurne d'inclinaison dont je t'ai parlé, dans les mois d'hiver; c'est dans les mois chauds seulement que cette variation est assez sensible pour être observée avec une loupe. Je persiste toujours à soutenir que les changemens d'inclinaison ne suflisent pas pour expliquer le changement d'intensité déduit de l'observation d'une aiguille horizontale. Une augmentation de température, toutes les autres circonstances restant les mêmes, ralentit les oscillations des aiguilles. Le soir, la température de mon aiguille horizontale est toujours supérieure à la température du matin; donc l'aiguille devrait, par cette cause, faire le soir, en un tems donné, moins d'oscillations que le matin; or elle en fait plus que le
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(2013-01-09T11:04:31Z)
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