Klostermann, Rudolf: Das geistige Eigenthum an Schriften, Kunstwerken und Erfindungen. Bd. 2. Berlin, 1869.Staatsrathsbeschluss von 1787. Der Staatsrathsbeschluss von 1787 ist durch die Gesetz- Diesem Mangel wurde zunächst für die Seidenweberei 1) Reynaud de St. Jean d'Angely, welcher den Entwurf des De- crets von 1806 dem Gesetzgebenden Körper Namens der Regierung vorlegte, motivirte die Einrichtung des Gewerberathes und die Wieder- einführung des Musterschutzes wie folgt: "Messieurs, plusieurs institutions utiles se rattachaient au regime des corporations. Les privileges dont elles se prevalaient, les entraves qu'elles mettaient a l'exercice de l'industrie, les tributs qu'elles avaient sur ceux qu'elles recevaient a l'agregation ont disparu sans retour. La liberte dans l'exercice des professions est un bienfait qui sera con- sacre aux Francais. -- -- Cette loi laisse aux conceptions des hommes de l'art, a l'activite de leur imagination, qui doit etre mobile comme la mode, variee comme le caprice, et pourtant sage comme le calcul, toute la liberte qui leur est necessaire dans la fabrication de taut d'etoffes dont le bon goaut et le perfectionnement rendent les nations voisines tributaires de nos fabriques. Elle n'encheine pas l'esprit in- ventif dans les liens etroits de reglements inflexibles, limitant sans utilite les dimensions, le poids, le nombre de fils de la laine ou la na- ture de la trame des objets fabriques. -- -- Cette loi donnera des regles au commerce, des chaeines a la mauvaise foi, de l'activite a la police, des lumieres a l'economie politique, une garantie au consom- mateur" (Moniteur v. 9. März 1806). 2) Art. 14. Le conseil des prud'hommes est charge des mesures
conservatrices de la propriete des dessins. Art. 15. Tout fabricant, qui voudra pouvoir revendiquer par la Staatsrathsbeschluss von 1787. Der Staatsrathsbeschluss von 1787 ist durch die Gesetz- Diesem Mangel wurde zunächst für die Seidenweberei 1) Reynaud de St. Jean d’Angely, welcher den Entwurf des De- crets von 1806 dem Gesetzgebenden Körper Namens der Regierung vorlegte, motivirte die Einrichtung des Gewerberathes und die Wieder- einführung des Musterschutzes wie folgt: »Messieurs, plusieurs institutions utiles se rattachaient au régime des corporations. Les priviléges dont elles se prévalaient, les entraves qu’elles mettaient à l’exercice de l’industrie, les tributs qu’elles avaient sur ceux qu’elles recevaient à l’agrégation ont disparu sans retour. La liberté dans l’exercice des professions est un bienfait qui sera con- sacré aux Français. — — Cette loi laisse aux conceptions des hommes de l’art, à l’activité de leur imagination, qui doit étre mobile comme la mode, variée comme le caprice, et pourtant sage comme le calcul, toute la liberté qui leur est nécessaire dans la fabrication de taut d’étoffes dont le bon goût et le perfectionnement rendent les nations voisines tributaires de nos fabriques. Elle n’encheine pas l’esprit in- ventif dans les liens étroits de réglements inflexibles, limitant sans utilité les dimensions, le poids, le nombre de fils de la laine ou la na- ture de la trame des objets fabriqués. — — Cette loi donnera des règles au commerce, des chaînes à la mauvaise foi, de l’activité à la police, des lumières à l’économie politique, une garantie au consom- mateur« (Moniteur v. 9. März 1806). 2) Art. 14. Le conseil des prud’hommes est chargé des mesures
conservatrices de la propriété des dessins. Art. 15. Tout fabricant, qui voudra pouvoir revendiquer par la <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <pb facs="#f0386" n="359"/> <fw place="top" type="header">Staatsrathsbeschluss von 1787.</fw><lb/> <p>Der Staatsrathsbeschluss von 1787 ist durch die Gesetz-<lb/> gebung der Revolution nicht aufgehoben worden; allein die<lb/> Zünfte und Innungen, an deren Bestehen sich die Vorschriften<lb/> über die Hinterlegung der Waarenmuster anlehnten, waren<lb/> durch das Gesetz vom 17. März 1791 aufgehoben worden.<lb/> Es fehlte daher an den Organen zur Erfüllung der Förmlich-<lb/> keiten, welche durch das Gesetz zur Wahrung des ausschliess-<lb/> lichen Rechtes zur Benutzung neu erfundener Waarenmuster<lb/> vorgesehen waren.</p><lb/> <p>Diesem Mangel wurde zunächst für die Seidenweberei<lb/> von Lyon abgeholfen durch die Einrichtung eines Gewerberathes<lb/><hi rendition="#i">(conseil des prud’hommes)</hi>, welcher bestimmt war, einen Theil<lb/> der Obliegenheiten des ehemaligen Innungsvorstandes zu er-<lb/> füllen<note place="foot" n="1)">Reynaud de St. Jean d’Angely, welcher den Entwurf des De-<lb/> crets von 1806 dem Gesetzgebenden Körper Namens der Regierung<lb/> vorlegte, motivirte die Einrichtung des Gewerberathes und die Wieder-<lb/> einführung des Musterschutzes wie folgt:<lb/> »Messieurs, plusieurs institutions utiles se rattachaient au régime<lb/> des corporations. Les priviléges dont elles se prévalaient, les entraves<lb/> qu’elles mettaient à l’exercice de l’industrie, les tributs qu’elles avaient<lb/> sur ceux qu’elles recevaient à l’agrégation ont disparu sans retour.<lb/> La liberté dans l’exercice des professions est un bienfait qui sera con-<lb/> sacré aux Français. — — Cette loi laisse aux conceptions des hommes<lb/> de l’art, à l’activité de leur imagination, qui doit étre mobile comme<lb/> la mode, variée comme le caprice, et pourtant sage comme le calcul,<lb/> toute la liberté qui leur est nécessaire dans la fabrication de taut<lb/> d’étoffes dont le bon goût et le perfectionnement rendent les nations<lb/> voisines tributaires de nos fabriques. Elle n’encheine pas l’esprit in-<lb/> ventif dans les liens étroits de réglements inflexibles, limitant sans<lb/> utilité les dimensions, le poids, le nombre de fils de la laine ou la na-<lb/> ture de la trame des objets fabriqués. — — Cette loi donnera des<lb/> règles au commerce, des chaînes à la mauvaise foi, de l’activité à la<lb/> police, des lumières à l’économie politique, une garantie au consom-<lb/> mateur« (Moniteur v. 9. März 1806).</note>. Die Organisation dieses Gewerberathes wurde durch<lb/> Kaiserliches Decret vom 18. März 1806 bestimmt, und im<lb/> dritten Abschnitte dieses Decretes fanden zugleich die Bestim-<lb/> mungen über die Hinterlegung von Waarenmustern Aufnahme<note xml:id="seg2pn_31_1" next="#seg2pn_31_2" place="foot" n="2)">Art. 14. Le conseil des prud’hommes est chargé des mesures<lb/> conservatrices de la propriété des dessins.<lb/> Art. 15. Tout fabricant, qui voudra pouvoir revendiquer par la</note>.</p><lb/> </div> </div> </div> </body> </text> </TEI> [359/0386]
Staatsrathsbeschluss von 1787.
Der Staatsrathsbeschluss von 1787 ist durch die Gesetz-
gebung der Revolution nicht aufgehoben worden; allein die
Zünfte und Innungen, an deren Bestehen sich die Vorschriften
über die Hinterlegung der Waarenmuster anlehnten, waren
durch das Gesetz vom 17. März 1791 aufgehoben worden.
Es fehlte daher an den Organen zur Erfüllung der Förmlich-
keiten, welche durch das Gesetz zur Wahrung des ausschliess-
lichen Rechtes zur Benutzung neu erfundener Waarenmuster
vorgesehen waren.
Diesem Mangel wurde zunächst für die Seidenweberei
von Lyon abgeholfen durch die Einrichtung eines Gewerberathes
(conseil des prud’hommes), welcher bestimmt war, einen Theil
der Obliegenheiten des ehemaligen Innungsvorstandes zu er-
füllen 1). Die Organisation dieses Gewerberathes wurde durch
Kaiserliches Decret vom 18. März 1806 bestimmt, und im
dritten Abschnitte dieses Decretes fanden zugleich die Bestim-
mungen über die Hinterlegung von Waarenmustern Aufnahme 2).
1) Reynaud de St. Jean d’Angely, welcher den Entwurf des De-
crets von 1806 dem Gesetzgebenden Körper Namens der Regierung
vorlegte, motivirte die Einrichtung des Gewerberathes und die Wieder-
einführung des Musterschutzes wie folgt:
»Messieurs, plusieurs institutions utiles se rattachaient au régime
des corporations. Les priviléges dont elles se prévalaient, les entraves
qu’elles mettaient à l’exercice de l’industrie, les tributs qu’elles avaient
sur ceux qu’elles recevaient à l’agrégation ont disparu sans retour.
La liberté dans l’exercice des professions est un bienfait qui sera con-
sacré aux Français. — — Cette loi laisse aux conceptions des hommes
de l’art, à l’activité de leur imagination, qui doit étre mobile comme
la mode, variée comme le caprice, et pourtant sage comme le calcul,
toute la liberté qui leur est nécessaire dans la fabrication de taut
d’étoffes dont le bon goût et le perfectionnement rendent les nations
voisines tributaires de nos fabriques. Elle n’encheine pas l’esprit in-
ventif dans les liens étroits de réglements inflexibles, limitant sans
utilité les dimensions, le poids, le nombre de fils de la laine ou la na-
ture de la trame des objets fabriqués. — — Cette loi donnera des
règles au commerce, des chaînes à la mauvaise foi, de l’activité à la
police, des lumières à l’économie politique, une garantie au consom-
mateur« (Moniteur v. 9. März 1806).
2) Art. 14. Le conseil des prud’hommes est chargé des mesures
conservatrices de la propriété des dessins.
Art. 15. Tout fabricant, qui voudra pouvoir revendiquer par la
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