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Marx, Karl: Das Kapital. Buch I: Der Produktionsprocess des Kapitals. Hamburg, 1867.

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Der Raub der Kirchengüter, die fraudulente Veräusserung der Staats-
domänen, der Diebstahl des Gemeindeeigenthums, die usurpatorische und
mit rücksichtslosem Terrorismus vollzogne Verwandlung von feudalem und
Claneigenthum in modernes Privateigenthum, es waren ebenso viele idylli-
sche Methoden der ursprünglichen Accumulation. Durch
sie ward das Feld für die kapitalistische Agrikultur erobert, der Grund

der Gaelen von 1847 aus ihrer -- Uebervölkerung. Jedenfalls "drückten" sie
auf ihre Nahrungsmittel. -- Das "Clearing of Estates", oder, wie es in Deutsch-
land hiess, "Bauernlegen", machte sich hier besonders geltend nach dem
dreissigjährigen Krieg und rief noch 1790 in Kursachsen Bauernaufstände hervor.
Es herrschte namentlich in Ostdeutschland. In den meisten Provinzen Preussens
sicherte erst Friedrich II. den Bauern Eigenthumsrecht. Nach der Eroberung
Schlesiens zwang er die Grundherrn zur Wiederherstellung der Hütten, Scheunen
u. s. w., zur Ausstattung der Bauerngüter mit Vieh und Geräth. Er brauchte
Soldaten für seine Armee und Steuerpflichtige für seinen Staatsschatz. Welches ange-
nehme Leben übrigens der Bauer unter Friedrich's Finanzunwesen und Regierungs-
mischmasch von Despotismus, Bureaukratie und Feudalismus führte, mag man
aus folgender Stelle seines Bewunderers Mirabeau ersehn: "Le lin fait donc
une des grandes richesses du cultivateur dans le Nord de l'Allemagne. Mal-
heureusement pour l'espece humaine, ce n'est qu'une resource contre la misere,
et non un moyen de bien-etre. Les impots directs, les corvees, les servitudes de
tout genre, ecrasent le cultivateur allemand, qui paie encore des impots indirects
dans tout ce qu'il achete ... et pour comble de ruine, il n'ose pas vendre ses produc-
tions ou et comme il le veut; il n'ose pas acheter ce dont il a besoin aux mar-
chands qui pourraient le lui livrer au meilleur prix. Toutes ces causes le ruinent
insensiblement, et il se trouverait hors d'etat de payer les impots directs a l'eche-
ance sans la filerie; elle lui offre une resource, en occupant utilement sa femme,
ses enfants, ses servants, ses valets, et lui-meme: mais qu'elle penible vie meme
aidee de ce secours. En ete, il travaille comme un forcat au labourage et a la
recolte; il se couche a 9 heures et se leve a deux, pour suffire aux travaux; en
hiver il devrait reparer ses forces par un plus grand repos; mais il manquera de
grains pour le pain et les semailles, s'il se defait des denrees qu'il faudrait vendre
pour payer les impots. Il faut donc filer pour suppleer a ce vide ... il faut y
apporter la plus grande assiduite. Aussi le paysan se couche-t-il en hiver a minuit,
une heure, et se leve a cinq ou six; ou bien il se couche a neuf, et se leve a deux,
et cela tous les jours de sa vie, si ce n'est le dimanche. Ces exces de veille et de
travail usent la nature humaine, et de la vient qu' hommes et femmes vieillissent
beaucoup plautot dans les campagnes que dans les villes." (Mirabeau l. c.
t. III, p. 212 sqq.)

Der Raub der Kirchengüter, die fraudulente Veräusserung der Staats-
domänen, der Diebstahl des Gemeindeeigenthums, die usurpatorische und
mit rücksichtslosem Terrorismus vollzogne Verwandlung von feudalem und
Claneigenthum in modernes Privateigenthum, es waren ebenso viele idylli-
sche Methoden der ursprünglichen Accumulation. Durch
sie ward das Feld für die kapitalistische Agrikultur erobert, der Grund

der Gaelen von 1847 aus ihrer — Uebervölkerung. Jedenfalls „drückten“ sie
auf ihre Nahrungsmittel. — Das „Clearing of Estates“, oder, wie es in Deutsch-
land hiess, „Bauernlegen“, machte sich hier besonders geltend nach dem
dreissigjährigen Krieg und rief noch 1790 in Kursachsen Bauernaufstände hervor.
Es herrschte namentlich in Ostdeutschland. In den meisten Provinzen Preussens
sicherte erst Friedrich II. den Bauern Eigenthumsrecht. Nach der Eroberung
Schlesiens zwang er die Grundherrn zur Wiederherstellung der Hütten, Scheunen
u. s. w., zur Ausstattung der Bauerngüter mit Vieh und Geräth. Er brauchte
Soldaten für seine Armee und Steuerpflichtige für seinen Staatsschatz. Welches ange-
nehme Leben übrigens der Bauer unter Friedrich’s Finanzunwesen und Regierungs-
mischmasch von Despotismus, Bureaukratie und Feudalismus führte, mag man
aus folgender Stelle seines Bewunderers Mirabeau ersehn: „Le lin fait donc
une des grandes richesses du cultivateur dans le Nord de l’Allemagne. Mal-
heureusement pour l’espèce humaine, ce n’est qu’une resource contre la misère,
et non un moyen de bien-être. Les impôts directs, les corvées, les servitudes de
tout genre, écrasent le cultivateur allemand, qui paie encore des impôts indirects
dans tout ce qu’il achète … et pour comble de ruine, il n’ose pas vendre ses produc-
tions où et comme il le veut; il n’ose pas acheter ce dont il a besoin aux mar-
chands qui pourraient le lui livrer au meilleur prix. Toutes ces causes le ruinent
insensiblement, et il se trouverait hors d’état de payer les impôts directs à l’éché-
ance sans la filerie; elle lui offre une resource, en occupant utilement sa femme,
ses enfants, ses servants, ses valets, et lui-même: mais qu’elle pénible vie même
aidée de ce secours. En été, il travaille comme un forçat au labourage et à la
récolte; il se couche à 9 heures et se lève à deux, pour suffire aux travaux; en
hiver il devrait réparer ses forces par un plus grand repos; mais il manquera de
grains pour le pain et les semailles, s’il se defait des denrées qu’il faudrait vendre
pour payer les impôts. Il faut donc filer pour suppléer à ce vide … il faut y
apporter la plus grande assiduité. Aussi le paysan se couche-t-il en hiver à minuit,
une heure, et se lève à cinq ou six; ou bien il se couche à neuf, et se lève à deux,
et cela tous les jours de sa vie, si ce n’est le dimanche. Ces excès de veille et de
travail usent la nature humaine, et de là vient qu’ hommes et femmes vieillissent
beaucoup plûtot dans les campagnes que dans les villes.“ (Mirabeau l. c.
t. III, p. 212 sqq.)
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[718/0737] Der Raub der Kirchengüter, die fraudulente Veräusserung der Staats- domänen, der Diebstahl des Gemeindeeigenthums, die usurpatorische und mit rücksichtslosem Terrorismus vollzogne Verwandlung von feudalem und Claneigenthum in modernes Privateigenthum, es waren ebenso viele idylli- sche Methoden der ursprünglichen Accumulation. Durch sie ward das Feld für die kapitalistische Agrikultur erobert, der Grund 220) 220) der Gaelen von 1847 aus ihrer — Uebervölkerung. Jedenfalls „drückten“ sie auf ihre Nahrungsmittel. — Das „Clearing of Estates“, oder, wie es in Deutsch- land hiess, „Bauernlegen“, machte sich hier besonders geltend nach dem dreissigjährigen Krieg und rief noch 1790 in Kursachsen Bauernaufstände hervor. Es herrschte namentlich in Ostdeutschland. In den meisten Provinzen Preussens sicherte erst Friedrich II. den Bauern Eigenthumsrecht. Nach der Eroberung Schlesiens zwang er die Grundherrn zur Wiederherstellung der Hütten, Scheunen u. s. w., zur Ausstattung der Bauerngüter mit Vieh und Geräth. Er brauchte Soldaten für seine Armee und Steuerpflichtige für seinen Staatsschatz. Welches ange- nehme Leben übrigens der Bauer unter Friedrich’s Finanzunwesen und Regierungs- mischmasch von Despotismus, Bureaukratie und Feudalismus führte, mag man aus folgender Stelle seines Bewunderers Mirabeau ersehn: „Le lin fait donc une des grandes richesses du cultivateur dans le Nord de l’Allemagne. Mal- heureusement pour l’espèce humaine, ce n’est qu’une resource contre la misère, et non un moyen de bien-être. Les impôts directs, les corvées, les servitudes de tout genre, écrasent le cultivateur allemand, qui paie encore des impôts indirects dans tout ce qu’il achète … et pour comble de ruine, il n’ose pas vendre ses produc- tions où et comme il le veut; il n’ose pas acheter ce dont il a besoin aux mar- chands qui pourraient le lui livrer au meilleur prix. Toutes ces causes le ruinent insensiblement, et il se trouverait hors d’état de payer les impôts directs à l’éché- ance sans la filerie; elle lui offre une resource, en occupant utilement sa femme, ses enfants, ses servants, ses valets, et lui-même: mais qu’elle pénible vie même aidée de ce secours. En été, il travaille comme un forçat au labourage et à la récolte; il se couche à 9 heures et se lève à deux, pour suffire aux travaux; en hiver il devrait réparer ses forces par un plus grand repos; mais il manquera de grains pour le pain et les semailles, s’il se defait des denrées qu’il faudrait vendre pour payer les impôts. Il faut donc filer pour suppléer à ce vide … il faut y apporter la plus grande assiduité. Aussi le paysan se couche-t-il en hiver à minuit, une heure, et se lève à cinq ou six; ou bien il se couche à neuf, et se lève à deux, et cela tous les jours de sa vie, si ce n’est le dimanche. Ces excès de veille et de travail usent la nature humaine, et de là vient qu’ hommes et femmes vieillissent beaucoup plûtot dans les campagnes que dans les villes.“ (Mirabeau l. c. t. III, p. 212 sqq.)

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Zitationshilfe: Marx, Karl: Das Kapital. Buch I: Der Produktionsprocess des Kapitals. Hamburg, 1867, S. 718. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/marx_kapital01_1867/737>, abgerufen am 22.11.2024.