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Roepell, Richard: Polen um die Mitte des 18. Jahrhunderts. Gotha, 1876.

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des personnes bien meritees et aux aumones a donner aux
gens que le feu a ruines.

Le reste de la somme reviendroit a la Republique pour
l'entretien de l'armee. J'espere que personne ne trouvera a
redire, a ce que je viens d'avancer a l'egard des nonces et
des Deputes, qu'il faut fournir a leur entretien, qu'on con-
sidere un peu, combien il se fait, a cette occasion de cor-
ruptions honteuses et combien il se commet de parjures,
crimes, auxquels ou l'indigence, ou les depenses mal reglees
donnent lieu.

Par cette raison assignons une subsistence honnette et due
aux gens, qui servent la patrie et travaillent pour le bien
public, mais imposons en meme tems une marque d'infamie
eternelle et ineffacable aux memes gens, s'ils auront la bas-
sesse de commettre des crimes susmentionnes. Tachons a de-
raciner des injustices si honteuses et si frequentes, qui ne
peuvent qu'exiter la colere de Dieu et provoquer ses cha-
timents sur tout le Royaume.

Comme ce que je viens de dire a l'egard du Czopowe
que le reste de revenu doit etre employe au profit de l'armee
est evident, il seroit inutile d'en parler d'avantage. Toutefois
je ne crois pas pecher contre l'ordre de mon propos, en fai-
sant ici mention de quelques moyens, qu'on a deja proposes
a plusieurs reprises, savoir le monopole du tabac et du pa-
pier. L'impot sur les moulins, que la Republique a propose
il n'y a pas longtems qu'on devoit payer d'un rouage, un
ou deux ecus, selon la difference des moulins; l'egalite des
mesures et des poids dans tout le Royaume pour le ble, pour
les boissons et autres marchandises, ne peut etre que d'une
tres grande utilite.

Nous avons des loix, qui en parlent; il seroit facile de
les renouveler. Au reste comme nous voyons les soins pa-
ternels, que le Roy prend pour l'avancement du bien public,
prions le qu'il plaise a sa Majeste de rassembler les postes de
la couronne de Lithuanie et celles de Prusse en un seul corps
et d'en faire un seul sisteme; je ne doute aucunement, que

des personnes bien meritées et aux aumones à donner aux
gens que le feu a ruinés.

Le reste de la somme reviendroit à la Republique pour
l’entretien de l’armée. J’espere que personne ne trouvera à
redire, à ce que je viens d’avancer à l’egard des nonces et
des Deputés, qu’il faut fournir a leur entretien, qu’on con-
sidere un peu, combien il se fait, a cette occasion de cor-
ruptions honteuses et combien il se commet de parjures,
crimes, auxquels ou l’indigence, ou les depenses mal reglées
donnent lieu.

Par cette raison assignons une subsistence honnette et due
aux gens, qui servent la patrie et travaillent pour le bien
public, mais imposons en meme tems une marque d’infamie
eternelle et ineffaçable aux memes gens, s’ils auront la bas-
sesse de commettre des crimes susmentionnés. Tachons à de-
raciner des injustices si honteuses et si frequentes, qui ne
peuvent qu’exiter la colere de Dieu et provoquer ses cha-
timents sur tout le Royaume.

Comme ce que je viens de dire à l’egard du Czopowe
que le reste de revenu doit etre employé au profit de l’armée
est evident, il seroit inutile d’en parler d’avantage. Toutefois
je ne crois pas pecher contre l’ordre de mon propos, en fai-
sant ici mention de quelques moyens, qu’on a deja proposés
à plusieurs reprises, savoir le monopole du tabac et du pa-
pier. L’impot sur les moulins, que la Republique a proposé
il n’y a pas longtems qu’on devoit payer d’un rouage, un
ou deux ecus, selon la difference des moulins; l’egalité des
mesures et des poids dans tout le Royaume pour le blé, pour
les boissons et autres marchandises, ne peut etre que d’une
tres grande utilité.

Nous avons des loix, qui en parlent; il seroit facile de
les renouveler. Au reste comme nous voyons les soins pa-
ternels, que le Roy prend pour l’avancement du bien public,
prions le qu’il plaise à sa Majesté de rassembler les postes de
la couronne de Lithuanie et celles de Prusse en un seul corps
et d’en faire un seul sisteme; je ne doute aucunement, que

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[214/0228] des personnes bien meritées et aux aumones à donner aux gens que le feu a ruinés. Le reste de la somme reviendroit à la Republique pour l’entretien de l’armée. J’espere que personne ne trouvera à redire, à ce que je viens d’avancer à l’egard des nonces et des Deputés, qu’il faut fournir a leur entretien, qu’on con- sidere un peu, combien il se fait, a cette occasion de cor- ruptions honteuses et combien il se commet de parjures, crimes, auxquels ou l’indigence, ou les depenses mal reglées donnent lieu. Par cette raison assignons une subsistence honnette et due aux gens, qui servent la patrie et travaillent pour le bien public, mais imposons en meme tems une marque d’infamie eternelle et ineffaçable aux memes gens, s’ils auront la bas- sesse de commettre des crimes susmentionnés. Tachons à de- raciner des injustices si honteuses et si frequentes, qui ne peuvent qu’exiter la colere de Dieu et provoquer ses cha- timents sur tout le Royaume. Comme ce que je viens de dire à l’egard du Czopowe que le reste de revenu doit etre employé au profit de l’armée est evident, il seroit inutile d’en parler d’avantage. Toutefois je ne crois pas pecher contre l’ordre de mon propos, en fai- sant ici mention de quelques moyens, qu’on a deja proposés à plusieurs reprises, savoir le monopole du tabac et du pa- pier. L’impot sur les moulins, que la Republique a proposé il n’y a pas longtems qu’on devoit payer d’un rouage, un ou deux ecus, selon la difference des moulins; l’egalité des mesures et des poids dans tout le Royaume pour le blé, pour les boissons et autres marchandises, ne peut etre que d’une tres grande utilité. Nous avons des loix, qui en parlent; il seroit facile de les renouveler. Au reste comme nous voyons les soins pa- ternels, que le Roy prend pour l’avancement du bien public, prions le qu’il plaise à sa Majesté de rassembler les postes de la couronne de Lithuanie et celles de Prusse en un seul corps et d’en faire un seul sisteme; je ne doute aucunement, que

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Zitationshilfe: Roepell, Richard: Polen um die Mitte des 18. Jahrhunderts. Gotha, 1876, S. 214. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/roepell_polen_1876/228>, abgerufen am 23.11.2024.