qui accompagnent les aurores boreales. J'ai observe le fait le plus saillant de ce genre le 18 octobre 1848 sur la ligne de Berlin a Coethen de 20 milles d'Allemagne (environ 150 kilo- metres) de longueur, dirigee a peu pres de l'E.-N.-E. a l'O.-S.-O., par consequent presque normale au meridien magnetique. A la nuit tombante une magnifique aurore boreale se declara a l'horizon, et dans le cours de la meme soiree, comme j'appris plus tard par les journaux, tous les telegraphes electriques de l'Angeleterre refuserent le service. Du reste, les fils aeriens semblent devoir etre egalement soumis a la meme influence: seulement au milieu des nombreuses perturbations dont ces fils sont le siege, les cou- rants d'induction magneto-tellurique ne pourront pas etre aussi facilement distingues.
Chapiter II. -- Des appareils telegraphiques.
Division des telegraphes electriques en deux classes. -- Les telegraphes actuellement en usage peuvent etre repartis en deux classes, savoir: 1° en telegraphes que je nommerai a signaux combines, et 2° en telegraphes alphabetiques ou a cadran. Dans les telegraphes de la premiere espece, chaque signal, equivalant par exemple a une lettre de l'alphabet, resulte de la combinaison d'un certain nombre de signaux elementaires simultanes ou suc- cessifs. Dans les telegraphes de la seconde espece une aiguille qui parcourt un cadran par une succession de mouvements ele- mentaires de meme nature est susceptible de s'arreter en un point choisi du cadran et d'etablir ainsi la correspondance.
Comparaison des deux classes de telegraphes electriques. -- Si l'on fait la comparaison de ces deux grandes classes d'appareils telegraphiques, on arrive bientot a voir que, sous le rapport si essentiel de la saurete du service, les telegraphes a cadran l'em- portent d'une maniere notable sur ceux a signaux combines. En effet, tandis que ces derniers exigent de la part des employes une dexterite particuliere souvent tres-considerable et tres-difficile a acquerir, les telegraphes a cadran sont d'un usage facile, et pour ainsi dire a la portee de tout le monde. Les signaux des telegraphes a cadran se reduisent toujours a la coincidence d'une aiguille avec un des signes inscrits autour du cadran; il ne faut,
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qui accompagnent les aurores boréales. J’ai observé le fait le plus saillant de ce genre le 18 octobre 1848 sur la ligne de Berlin à Coethen de 20 milles d’Allemagne (environ 150 kilo- mètres) de longueur, dirigée à peu près de l’E.-N.-E. à l’O.-S.-O., par conséquent presque normale au méridien magnétique. A la nuit tombante une magnifique aurore boréale se déclara à l’horizon, et dans le cours de la même soirée, comme j’appris plus tard par les journaux, tous les télégraphes électriques de l’Angeleterre refusèrent le service. Du reste, les fils aériens semblent devoir être également soumis à la même influence: seulement au milieu des nombreuses perturbations dont ces fils sont le siège, les cou- rants d’induction magnéto-tellurique ne pourront pas être aussi facilement distingués.
Chapiter II. — Des appareils télégraphiques.
Division des télégraphes électriques en deux classes. — Les télégraphes actuellement en usage peuvent être répartis en deux classes, savoir: 1° en télégraphes que je nommerai à signaux combinés, et 2° en télégraphes alphabétiques ou à cadran. Dans les télégraphes de la première espèce, chaque signal, équivalant par exemple à une lettre de l’alphabet, résulte de la combinaison d’un certain nombre de signaux élémentaires simultanés ou suc- cessifs. Dans les télégraphes de la seconde espèce une aiguille qui parcourt un cadran par une succession de mouvements élé- mentaires de même nature est susceptible de s’arrêter en un point choisi du cadran et d’établir ainsi la correspondance.
Comparaison des deux classes de télégraphes électriques. — Si l’on fait la comparaison de ces deux grandes classes d’appareils télégraphiques, on arrive bientôt à voir que, sous le rapport si essentiel de la sûreté du service, les télégraphes à cadran l’em- portent d’une manière notable sur ceux à signaux combinés. En effet, tandis que ces derniers exigent de la part des employés une dextérité particulière souvent très-considérable et très-difficile à acquérir, les télégraphes à cadran sont d’un usage facile, et pour ainsi dire à la portée de tout le monde. Les signaux des télégraphes à cadran se réduisent toujours à la coïncidence d’une aiguille avec un des signes inscrits autour du cadran; il ne faut,
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qui accompagnent les aurores boréales. J’ai observé le fait le
plus saillant de ce genre le 18 octobre 1848 sur la ligne de
Berlin à Coethen de 20 milles d’Allemagne (environ 150 kilo-
mètres) de longueur, dirigée à peu près de l’E.-N.-E. à l’O.-S.-O.,
par conséquent presque normale au méridien magnétique. A la
nuit tombante une magnifique aurore boréale se déclara à l’horizon,
et dans le cours de la même soirée, comme j’appris plus tard
par les journaux, tous les télégraphes électriques de l’Angeleterre
refusèrent le service. Du reste, les fils aériens semblent devoir
être également soumis à la même influence: seulement au milieu
des nombreuses perturbations dont ces fils sont le siège, les cou-
rants d’induction magnéto-tellurique ne pourront pas être aussi
facilement distingués.
Chapiter II. — Des appareils télégraphiques.
Division des télégraphes électriques en deux classes. — Les
télégraphes actuellement en usage peuvent être répartis en deux
classes, savoir: 1° en télégraphes que je nommerai à signaux
combinés, et 2° en télégraphes alphabétiques ou à cadran. Dans
les télégraphes de la première espèce, chaque signal, équivalant
par exemple à une lettre de l’alphabet, résulte de la combinaison
d’un certain nombre de signaux élémentaires simultanés ou suc-
cessifs. Dans les télégraphes de la seconde espèce une aiguille
qui parcourt un cadran par une succession de mouvements élé-
mentaires de même nature est susceptible de s’arrêter en un point
choisi du cadran et d’établir ainsi la correspondance.
Comparaison des deux classes de télégraphes électriques. —
Si l’on fait la comparaison de ces deux grandes classes d’appareils
télégraphiques, on arrive bientôt à voir que, sous le rapport si
essentiel de la sûreté du service, les télégraphes à cadran l’em-
portent d’une manière notable sur ceux à signaux combinés. En
effet, tandis que ces derniers exigent de la part des employés
une dextérité particulière souvent très-considérable et très-difficile
à acquérir, les télégraphes à cadran sont d’un usage facile, et
pour ainsi dire à la portée de tout le monde. Les signaux des
télégraphes à cadran se réduisent toujours à la coïncidence d’une
aiguille avec un des signes inscrits autour du cadran; il ne faut,
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Siemens, Werner von: Gesammelte Abhandlungen und Vorträge. Berlin, 1881, S. 65. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/siemens_abhandlungen_1881/83>, abgerufen am 24.11.2024.
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