Treviranus, Gottfried Reinhold: Biologie, oder Philosophie der lebenden Natur für Naturforscher und Ärzte. Bd. 1. Göttingen, 1802.Und bey dem vollkommenen Insekt ist keine Spur Wir (s) Lyonnet tr. de la chenille du saule. p. 583: Devenu
Phalene, on n'y trouve presque plus aucnne trace de ce qu' il etoit dans son etat de Chenille. Ce nombre prodigieux de muscles, repandus dans tout son corps, et arranges avec tant d'ordre, a disparu dans la Pha- lene, pour faire place a des muscles d'une forme et d'une structure entierement differente. Il n'y reste plus que quelques debris grossiers de l'Oesophage, du Ventricule, des Intestins, et des Vaisseaux soyeux et dissolvans. L'Oeconomie du Coeur est entierement changee, de meme que celle des Nerfs, dont neuf ganglions ont disparu. Les Bronches n'ont plus qu'une seule tunique. La plaupart ont perdu leur usage, et ne tiennent a rien. En la place de tout cela, l'on trouve une Tete entierement nouvelle, a tous egards differente de celle de la Chenille, et pourvüe de plus de vingt et deux mille yeux, dont chaque oeuil est probablement un Telescope a trois lentilles pour le moins. Un corcelet, dont la charpente ecail- leuse, interieure et exterieure, forme un assemblage tres compose de pieces d'une structure fort singuliere, auquel tiennent des muscles aussi singuliers, qui font agir des jambes, bien differentes des premieres, et des ailes d'une composition admirable. Un Corps, qui renferme, dans les Femelles, un uterus, un ovaire, remplis de quelques centaines d'oeufs, des vaisseaux, dont le suc rend les oeufs gluans, et un instrument arti- Und bey dem vollkommenen Insekt ist keine Spur Wir (s) Lyonnet tr. de la chenille du saule. p. 583: Devenu
Phalène, on n’y trouve presque plus aucnne trace de ce qu’ il étoit dans son état de Chenille. Ce nombre prodigieux de muscles, repandus dans tout son corps, et arrangés avec tant d’ordre, a disparu dans la Pha- lène, pour faire place à des muscles d’une forme et d’une structure entièrement différente. Il n’y reste plus que quelques debris grossiers de l’Oesophage, du Ventricule, des Intestins, et des Vaisseaux soyeux et dissolvans. L’Oeconomie du Coeur est entièrement changée, de même que celle des Nerfs, dont neuf ganglions ont disparu. Les Bronches n’ont plus qu’une seule tunique. La plûpart ont perdu leur usage, et ne tiennent à rien. En la place de tout celà, l’on trouve une Tête entièrement nouvelle, à tous égards différente de celle de la Chenille, et pourvüe de plus de vingt et deux mille yeux, dont chaque oeuil est probablement un Telescope à trois lentilles pour le moins. Un corcelet, dont la charpente écail- leuse, intérieure et extérieure, forme un assemblage très composé de pièces d’une structure fort singulière, auquel tiennent des muscles aussi singuliers, qui font agir des jambes, bien différentes des premières, et des ailes d’une composition admirable. Un Corps, qui renferme, dans les Femelles, un uterus, un ovaire, remplis de quelques centaines d’oeufs, des vaisseaux, dont le suc rend les oeufs gluans, et un instrument arti- <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <div n="4"> <p><pb facs="#f0394" n="374"/> Und bey dem vollkommenen Insekt ist keine Spur<lb/> mehr von dem übrig, was das Thier in seinem<lb/> Larvenzustande war <note xml:id="seg2pn_9_1" next="#seg2pn_9_2" place="foot" n="(s)"><hi rendition="#k">Lyonnet</hi> tr. de la chenille du saule. p. 583: Devenu<lb/> Phalène, on n’y trouve presque plus aucnne trace de<lb/> ce qu’ il étoit dans son état de Chenille. Ce nombre<lb/> prodigieux de muscles, repandus dans tout son corps,<lb/> et arrangés avec tant d’ordre, a disparu dans la Pha-<lb/> lène, pour faire place à des muscles d’une forme et<lb/> d’une structure entièrement différente. Il n’y reste<lb/> plus que quelques debris grossiers de l’Oesophage, du<lb/> Ventricule, des Intestins, et des Vaisseaux soyeux et<lb/> dissolvans. L’Oeconomie du Coeur est entièrement<lb/> changée, de même que celle des Nerfs, dont neuf<lb/> ganglions ont disparu. Les Bronches n’ont plus<lb/> qu’une seule tunique. La plûpart ont perdu leur<lb/> usage, et ne tiennent à rien. En la place de tout celà,<lb/> l’on trouve une Tête entièrement nouvelle, à tous<lb/> égards différente de celle de la Chenille, et pourvüe<lb/> de plus de vingt et deux mille yeux, dont chaque<lb/> oeuil est probablement un Telescope à trois lentilles<lb/> pour le moins. Un corcelet, dont la charpente écail-<lb/> leuse, intérieure et extérieure, forme un assemblage<lb/> très composé de pièces d’une structure fort singulière,<lb/> auquel tiennent des muscles aussi singuliers, qui font<lb/> agir des jambes, bien différentes des premières, et des<lb/> ailes d’une composition admirable. Un Corps, qui<lb/> renferme, dans les Femelles, un uterus, un ovaire,<lb/> remplis de quelques centaines d’oeufs, des vaisseaux,<lb/> dont le suc rend les oeufs gluans, et un instrument<lb/> <fw place="bottom" type="catch">arti-</fw></note>.</p><lb/> <fw place="bottom" type="catch">Wir</fw><lb/> </div> </div> </div> </div> </body> </text> </TEI> [374/0394]
Und bey dem vollkommenen Insekt ist keine Spur
mehr von dem übrig, was das Thier in seinem
Larvenzustande war (s).
Wir
(s) Lyonnet tr. de la chenille du saule. p. 583: Devenu
Phalène, on n’y trouve presque plus aucnne trace de
ce qu’ il étoit dans son état de Chenille. Ce nombre
prodigieux de muscles, repandus dans tout son corps,
et arrangés avec tant d’ordre, a disparu dans la Pha-
lène, pour faire place à des muscles d’une forme et
d’une structure entièrement différente. Il n’y reste
plus que quelques debris grossiers de l’Oesophage, du
Ventricule, des Intestins, et des Vaisseaux soyeux et
dissolvans. L’Oeconomie du Coeur est entièrement
changée, de même que celle des Nerfs, dont neuf
ganglions ont disparu. Les Bronches n’ont plus
qu’une seule tunique. La plûpart ont perdu leur
usage, et ne tiennent à rien. En la place de tout celà,
l’on trouve une Tête entièrement nouvelle, à tous
égards différente de celle de la Chenille, et pourvüe
de plus de vingt et deux mille yeux, dont chaque
oeuil est probablement un Telescope à trois lentilles
pour le moins. Un corcelet, dont la charpente écail-
leuse, intérieure et extérieure, forme un assemblage
très composé de pièces d’une structure fort singulière,
auquel tiennent des muscles aussi singuliers, qui font
agir des jambes, bien différentes des premières, et des
ailes d’une composition admirable. Un Corps, qui
renferme, dans les Femelles, un uterus, un ovaire,
remplis de quelques centaines d’oeufs, des vaisseaux,
dont le suc rend les oeufs gluans, et un instrument
arti-
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