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Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906.

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la tribune se renouvelait presque tous les jours. Je proposais a ceux qui venaient le plus souvent et que je connaissais le plus, de former une societe. Mr. Romme et Mr. Maret et un autre dont je ne me rapelle point le nom, gouterent mon projet et convinrent de venir chez moi pour l'examiner, nous feimes entre nous et trois ou quatre autres, qu'ils me presenterent, que je ne connaissais point, le plan d'une societe que vous devez avoir prouve dans mes papiers. Quand notre assemblee aurait ete nombreuse, nous l'aurions divisee en six comites: de bibliografie, de redaction, de censure, de dannotation, de rapport et de soins aux traveaux concernant la societe. Nous aurions tenu assemblee generale deux fois par semaine, tous les membres des differents comites y auraient fait leurs rapports qui auraient ete discutes ainsi que les motions et les motions et adoptee ou rejetee a la pluralite des suffrages. Pendant le temps, que cette societe naissante s'assembla chez moi elle augmenta jusqu'au nombre de 12 a 13 personnes.

Alors elle se transporta chez Mr. Romme, qui avait un local plus commode que moi. Pour une bibliotheque commune a tous les membres de la societe, qui prit le nom de bibliotheque patriotique.

Je fis la motion dans la tribune des feuillants, qu'il fallait que le peuple donna aux meilleurs patriotes de l'Assemblee Nationale des couronnes civignes ou des cocardes, ma motion fut adoptee. Mr. Romme redigea une adresse avec les autres patriotes que le peuple signa, il donna 7 cocardes au 7 membres du Comite de constitutions, tout le monde voulait concourir a cette petite depense, mais par un exces de zele, je ne voulus point, je portai les cocardes chez Mr. l'abbe de Sieyes, comme le plus digne de la reconnaissance et de l'estime public. Mr. l'abbe de Sieyes vint chez moi, pour me remercier. Je continuais toujours a aller a l'Assemblee Nationale. Quelque temps apres j'allai dans le district des cordeliers; j'y fis la motion, qu'il fallait ouvrir une

la tribune se renouvelait presque tous les jours. Je proposais à ceux qui venaient le plus souvent et que je connaissais le plus, de former une société. Mr. Romme et Mr. Marét et un autre dont je ne me rapelle point le nom, goutèrent mon projet et convinrent de venir chez moi pour l’examiner, nous fîmes entre nous et trois ou quatre autres, qu’ils me presentèrent, que je ne connaissais point, le plan d’une société que vous devez avoir prouvé dans mes papiers. Quand notre assemblée aurait été nombreuse, nous l’aurions divisée en six comités: de bibliografie, de rédaction, de censure, de dannotation, de rapport et de soins aux traveaux concernant la société. Nous aurions tenu assemblée générale deux fois par semaine, tous les membres des differents comités y auraient fait leurs rapports qui auraient été discutés ainsi que les motions et les motions et adoptée ou rejetée à la pluralité des suffrages. Pendant le temps, que cette société naissante s’assembla chez moi elle augmenta jusqu’au nombre de 12 à 13 personnes.

Alors elle se transporta chez Mr. Romme, qui avait un local plus commode que moi. Pour une bibliotheque commune à tous les membres de la société, qui prit le nom de bibliotheque patriotique.

Je fis la motion dans la tribune des feuillants, qu’il fallait que le peuple donna aux meilleurs patriotes de l’Assemblée Nationale des couronnes civignes ou des cocardes, ma motion fut adoptée. Mr. Romme redigea une adresse avec les autres patriotes que le peuple signa, il donna 7 cocardes au 7 membres du Comité de constitutions, tout le monde voulait concourir à cette petite dépense, mais par un excès de zèle, je ne voulus point, je portai les cocardes chez Mr. l’abbé de Siéyès, comme le plus digne de la reconnaissance et de l’éstime public. Mr. l’abbé de Siéyès vint chez moi, pour me remercier. Je continuais toujours à aller à l’Assemblée Nationale. Quelque temps après j’allai dans le district des cordeliers; j’y fis la motion, qu’il fallait ouvrir une

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[257/0281] la tribune se renouvelait presque tous les jours. Je proposais à ceux qui venaient le plus souvent et que je connaissais le plus, de former une société. Mr. Romme et Mr. Marét et un autre dont je ne me rapelle point le nom, goutèrent mon projet et convinrent de venir chez moi pour l’examiner, nous fîmes entre nous et trois ou quatre autres, qu’ils me presentèrent, que je ne connaissais point, le plan d’une société que vous devez avoir prouvé dans mes papiers. Quand notre assemblée aurait été nombreuse, nous l’aurions divisée en six comités: de bibliografie, de rédaction, de censure, de dannotation, de rapport et de soins aux traveaux concernant la société. Nous aurions tenu assemblée générale deux fois par semaine, tous les membres des differents comités y auraient fait leurs rapports qui auraient été discutés ainsi que les motions et les motions et adoptée ou rejetée à la pluralité des suffrages. Pendant le temps, que cette société naissante s’assembla chez moi elle augmenta jusqu’au nombre de 12 à 13 personnes. Alors elle se transporta chez Mr. Romme, qui avait un local plus commode que moi. Pour une bibliotheque commune à tous les membres de la société, qui prit le nom de bibliotheque patriotique. Je fis la motion dans la tribune des feuillants, qu’il fallait que le peuple donna aux meilleurs patriotes de l’Assemblée Nationale des couronnes civignes ou des cocardes, ma motion fut adoptée. Mr. Romme redigea une adresse avec les autres patriotes que le peuple signa, il donna 7 cocardes au 7 membres du Comité de constitutions, tout le monde voulait concourir à cette petite dépense, mais par un excès de zèle, je ne voulus point, je portai les cocardes chez Mr. l’abbé de Siéyès, comme le plus digne de la reconnaissance et de l’éstime public. Mr. l’abbé de Siéyès vint chez moi, pour me remercier. Je continuais toujours à aller à l’Assemblée Nationale. Quelque temps après j’allai dans le district des cordeliers; j’y fis la motion, qu’il fallait ouvrir une

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Zitationshilfe: Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906, S. 257. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/adler_frauen_1906/281>, abgerufen am 22.11.2024.