Günther, Karl Gottlob: Europäisches Völkerrecht in Friedenszeiten nach Vernunft, Verträgen und Herkommen mit Anwendung auf die teutschen Reichsstände. Bd. 2. Altenburg, 1792.Von dem Eigenthum und Gebiete der Völker ou les profits de cette eau -- Quant aux profits decette eau pour le roi de Prusse, ils ne lui sont pas disputes; mais sous leur pretexte il ne peut preten- dre a l'autre bord de la Netze; car ce ne seroit plus de l'eau, mais de la terre, qui est un element diffe- rent. Preussen entgegnete: Comme Elle doit avoir, selon le traite de Varsovie la riviere de Netze en entier, il faut qu'Elle en ait aussi les deux rives. Sous le nom de rive on ne scauroit que comprendre tout le terrein adjacent au fleuve qui en est souvent inonde [vermuthlich nach Anleitung l. 3. Inst. de rer. div.] et en fait partie alors, ainfi que les marais que cette riviere cause par ses inondations. Cette inter- pretation est conforme a l'usage, et c'est en conse- quence du meme principe, que la Couronne de Suede, apres avoir obtenu par le traite de Westphalie la Po- meranie citerieure et la riviere de l'Oder avec les deux rives, s'est approprie une rive de deux miles d'Allemagne -- Ce qui est ajoute dans cette remar- que de l'element de l'eau n'est qu'un jeu de mots. Le Roi doit avoir la Netze en entier c'est - a - dire avec les deux rives, qui en sont un accesserie insepa- rable. Il n'aura que l'element de l'eau quand la riviere deborde, il aura du terrein quand elle rentre dans son lit. Dieser Streit erstreckte sich auch über das Eigenthum des Flusses in Ansehung der Länge. M. s. Mosers Versuch 5. Th. S. 321. 323. und 325. Auch im teutschen Reiche maassen sich einige Landes- herrn das alleinige Eigenthum der zwischen ihren und andern Landen laufenden Flüsse an; wiewohl grösten- theils mit Widerspruch der Anstossenden. Den Rhein verlangen die vier rheinischen Kurfürsten, Mainz, Trier, Köln und Pfalz ausschließlich. Trier äusserte unter andern 1743.: Es sey ein bey allen vier rheinischen Kurfürsten festgesetztes Principium: daß Von dem Eigenthum und Gebiete der Voͤlker ou les profits de cette eau — Quant aux profits decette eau pour le roi de Pruſſe, ils ne lui ſont pas disputés; mais ſous leur pretexte il ne peut préten- dre à l’autre bord de la Netze; car ce ne ſeroit plus de l’eau, mais de la terre, qui eſt un élément diffe- rent. Preuſſen entgegnete: Comme Elle doit avoir, ſelon le traité de Varſovie la rivière de Netze en entier, il faut qu’Elle en ait auſſi les deux rives. Sous le nom de rive on ne ſçauroit que comprendre tout le terrein adjacent au fleuve qui en eſt ſouvent inondé [vermuthlich nach Anleitung l. 3. Inſt. de rer. div.] et en fait partie alors, ainfi que les marais que cette rivière cauſe par ſes inondations. Cette inter- prétation eſt conforme à l’uſage, et c’eſt en conſé- quence du meme principe, que la Couronne de Suede, après avoir obtenu par le traité de Weſtphalie la Po- meranie citerieure et la rivière de l’Oder avec les deux rives, ſ’eſt approprié une rive de deux miles d’Allemagne — Ce qui eſt ajouté dans cette remar- que de l’élement de l’eau n’eſt qu’un jeu de mots. Le Roi doit avoir la Netze en entier c’eſt ‒ à ‒ dire avec les deux rives, qui en ſont un acceſſerie inſepa- rable. Il n’aura que l’élément de l’eau quand la rivière deborde, il aura du terrein quand elle rentre dans ſon lit. Dieſer Streit erſtreckte ſich auch uͤber das Eigenthum des Fluſſes in Anſehung der Laͤnge. M. ſ. Moſers Verſuch 5. Th. S. 321. 323. und 325. Auch im teutſchen Reiche maaſſen ſich einige Landes- herrn das alleinige Eigenthum der zwiſchen ihren und andern Landen laufenden Fluͤſſe an; wiewohl groͤſten- theils mit Widerſpruch der Anſtoſſenden. Den Rhein verlangen die vier rheiniſchen Kurfuͤrſten, Mainz, Trier, Koͤln und Pfalz ausſchließlich. Trier aͤuſſerte unter andern 1743.: Es ſey ein bey allen vier rheiniſchen Kurfuͤrſten feſtgeſetztes Principium: daß <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <div n="4"> <note place="end" n="c]"><pb facs="#f0036" n="22"/><fw place="top" type="header">Von dem Eigenthum und Gebiete der Voͤlker</fw><lb/><hi rendition="#aq">ou les profits de cette eau — Quant aux profits de<lb/> cette eau pour le roi de Pruſſe, ils ne lui ſont pas<lb/> disputés; mais ſous leur pretexte il ne peut préten-<lb/> dre à l’autre bord de la Netze; car ce ne ſeroit plus<lb/> de l’eau, mais de la terre, qui eſt un élément diffe-<lb/> rent.</hi> Preuſſen entgegnete: <hi rendition="#aq">Comme Elle doit avoir,<lb/> ſelon le traité de Varſovie <hi rendition="#i">la rivière de Netze en<lb/> entier</hi>, il faut qu’Elle en ait auſſi les deux rives.<lb/> Sous le nom de rive on ne ſçauroit que comprendre<lb/> tout le terrein adjacent au fleuve qui en eſt ſouvent<lb/> inondé</hi> [vermuthlich nach Anleitung <hi rendition="#aq">l. 3. 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Von dem Eigenthum und Gebiete der Voͤlker
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ou les profits de cette eau — Quant aux profits de
cette eau pour le roi de Pruſſe, ils ne lui ſont pas
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de l’eau, mais de la terre, qui eſt un élément diffe-
rent. Preuſſen entgegnete: Comme Elle doit avoir,
ſelon le traité de Varſovie la rivière de Netze en
entier, il faut qu’Elle en ait auſſi les deux rives.
Sous le nom de rive on ne ſçauroit que comprendre
tout le terrein adjacent au fleuve qui en eſt ſouvent
inondé [vermuthlich nach Anleitung l. 3. Inſt. de rer.
div.] et en fait partie alors, ainfi que les marais que
cette rivière cauſe par ſes inondations. Cette inter-
prétation eſt conforme à l’uſage, et c’eſt en conſé-
quence du meme principe, que la Couronne de Suede,
après avoir obtenu par le traité de Weſtphalie la Po-
meranie citerieure et la rivière de l’Oder avec les
deux rives, ſ’eſt approprié une rive de deux miles
d’Allemagne — Ce qui eſt ajouté dans cette remar-
que de l’élement de l’eau n’eſt qu’un jeu de mots.
Le Roi doit avoir la Netze en entier c’eſt ‒ à ‒ dire
avec les deux rives, qui en ſont un acceſſerie inſepa-
rable. Il n’aura que l’élément de l’eau quand la
rivière deborde, il aura du terrein quand elle rentre
dans ſon lit. Dieſer Streit erſtreckte ſich auch uͤber das
Eigenthum des Fluſſes in Anſehung der Laͤnge. M. ſ.
Moſers Verſuch 5. Th. S. 321. 323. und 325.
Auch im teutſchen Reiche maaſſen ſich einige Landes-
herrn das alleinige Eigenthum der zwiſchen ihren und
andern Landen laufenden Fluͤſſe an; wiewohl groͤſten-
theils mit Widerſpruch der Anſtoſſenden.
Den Rhein verlangen die vier rheiniſchen Kurfuͤrſten,
Mainz, Trier, Koͤln und Pfalz ausſchließlich.
Trier aͤuſſerte unter andern 1743.: Es ſey ein bey allen
vier rheiniſchen Kurfuͤrſten feſtgeſetztes Principium: daß
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