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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 172, Hamburg, 27. Oktober 1813.

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Armee de Catalogne,
Extrait d'une lettre ecrite a S. Exc. le mi-
nistre de la guerre, par M. le general
comte Decaen, commandant l'armee de Ca-
talogne.

Gironne, le 7 Octobre 1813.
Monseigneur!

J'avais ordonne au general de division La-
marque, de porter sur Olot la brigade Petit,
composee des 67e et 115e regiment, et d'un
escadron du 29e afin de surveiller les mouve-
mens des Espagnols, qu'on disait avoir des
projets sur la Cerdagne ou les frontieres de
France.

Le general Petit manoeuvra d'apres les ins-
tructions qu'il avait recues. Le 28 Septembre,
il etait a Campredon; le 29, il reviut a Olot;
le 1er et le 2 Octobre, il se porta au pied du
Grau et vers Saint-Privat; et il profita de la
presence de ses troupes, pour exiger le paie-
ment des contributions, et la rentree de quel-
ques requisitions pour la subsistance de sa
brigade.

Les Espagnols, inquietes par ces mouve-
mens, se rapprocherent d'Olot le 2, et prirent
positions pendant la nuit, au nombre de 3 a
4000 hommes, sur les hauteurs de Saint-Privat.

Le general Petit alla les reconnaeitre le 3;
il resolut de les attaquer le 4 et de les chas-
ser de son voisinage, ce qui fut execute avec
vigueur et intelligence.

Le general Petit partit d'Olot a la pointe
du jour; il arriva vers sept heures du matin
en presence de l'ennemi; il le trouva plus
fort que la veille; les regimens de Burgos,
Tarragone, Ausonia, etc., couronnaient, par
deux lignes d'infanterie, les montagnes a
droite et a gauche de Saint-Privat; un esca-
dron de hussards de Saint-Narcisse etait en
bataille dans la vallee, protege par l'infan-
terie.

La brigade francaise fit halte, pour se for-
mer et prendre un peu de repos; l'ennemi
prit ce repos pour l'effet de l'hesitation, il
descendit en jetant de grands cris, et attaqua
vivement quelques compagnies de voltigeurs
qui faisaient l'avant-garde. Le general Petit
fit battre aussitot la charge; ses quatre ba-
taillons marcherent de suite sur les directions
qui leur avaient ete prescrites, et l'ennemi,
etonne de cette attaque, se retira de position
en position: elles furent toutes enlevees et
couvertes de ses morts.

Les difficultes du terrein, qui rallentissaient
notre marche, permirent aux Espaguols de
se rallier souvent; le feu fut tres-vif depuis
8 heures jusqu'a midi, et dura jusqu'a 4 heu-
res du soir. Tout dut enfin ceder au courage
infatigable de nos troupes, qui poursuivirent
l'ennemi a plusieurs lieues du champ de ba-
taille, et le disperserent totalement. On ne
lui fit que quelques prisonniers; mais il per-
dit beancoup de monde dans sa retraite, par
le feu de la mousqueterie, et un tres-grand
nombre se jeta, en fuyant, dans des precipices.


[Spaltenumbruch]

Armee von Catalonien.
Auszug eines Schreibens an Se. Excellenz,
den Kriegsminister, von dem General
Grafen Decaen, Commandanten der Ar-
mee von Catalonien.

Girona, den 7 October 1813.

Monseigneur!

Jch hatte dem Divisions General Lamarque be-
fohlen, die Brigade Petit, bestehend aus dem
67sten und 115ten Regiment und aus einer Esca-
dron des 29sten, nach Olot aufbrechen zu lassen,
um auf die Bewegungen der Spanier zu achten,
von denen es hieß, daß sie Absichten auf die Cer-
dagne oder die Gränzen von Frankreich hätten.

General Petit manövrirte zufolge seiner erhal-
tenen Jnstructionen. Am 28sten September war
er zu Campredon; am 29sten kehrte er nach Olot
zurück; am 1sten und 2ten October rückte er nach
dem Fuße des Grau und gegen St. Privat, und
benutzte die Gegenwart seiner Truppen, um Con-
tributionen und Requisitionen für die Subsistenz
seiner Brigade einzutreiben.

Beunruhigt durch diese Bewegungen, näherten
sich die Spanier am 2ten Olot, und nahmen, 3 bis
4000 Mann stark, des Nachts ihre Stellung auf
den Anhöhen von St. Privat.

General Petit recognoscirte sie am 3ten, be-
schloß, sie am 4ten anzugreifen und sie aus seiner
Nachbarschaft zu vertreiben, welches mit Nachdruck
und Einsicht bewerkstelligt wurde.

General Petit brach bey Tages-Anbruch von
Olot auf und kam gegen 7 Uhr des Morgens in
die Nähe des Feindes. Er fand ihn stärker als
am Tage vorher. Die Regimenter von Burgos,
Tarragona, Ausonia etc. hielten in zwey Jnfanterie-
Linien die Berge rechts und links von St. Privat
besetzt. Eine Escadron Husaren von St. Narcisse
stand, gedeckt von der Jnfanterie, in der Ebene in
Schlachtordnung.

Eine Franzosische Brigade machte Halt, um sich
zu formiren und sich ein wenig auszuruhen. Der
Feind hielt dieses Ausruhen für die Folge eines
schwankenden Bedenkens, kam mit großem Geschrey
von den Bergen herab, und griff einige Compag-
nien Voltigeurs, welche die Avantgarde ausmach-
ten, lebhaft an. General Petit ließ den General-
marsch schlagen. Seine 4 Bataillons marschirten
sogleich nach den ihnen vorgeschriebenen Richtun-
gen, und der Feind, erstaunt über diesen Angriff,
zog sich von einer Stellung zur andern zurück.
Alle Positionen wurden genommen und mit seinen
Todten bedeckt.

Die Schwierigkeiten des Terrains, die unsern
Marsch aufhielten, verstatteten den Spaniern, sich
oft wieder zu vereinigen. Das Feuer war von
8 Uhr bis Mittags sehr lebhaft und dauerte bis
um 4 Uhr Nachmittags. Alles mußte endlich dem
unermüdlichen Muthe unserer Truppen weichen,
die den Feind mehrere Stunden weit vom Schlacht-
felde verfolgten und ihn gänzlich zerstreuten.
Man nahm ihm nur einige Gefangene ab; allein
er verlohr durch das Musquetenfeuer viele Leute
auf seinem Rückzuge und eine große Anzahl warf
sich auf der Flucht in die Abgründe.


[Spaltenumbruch]

Armée de Catalogne,
Extrait d’une lettre écrite à S. Exc. le mi-
nistre de la guerre, par M. le général
comte Decaen, commandant l’armée de Ca-
talogne.

Gironne, le 7 Octobre 1813.
Monseigneur!

J’avais ordonné au général de division La-
marque, de porter sur Olot la brigade Petit,
composée des 67e et 115e régiment, et d’un
escadron du 29e afin de surveiller les mouve-
mens des Espagnols, qu’on disait avoir des
projets sur la Cerdagne ou les frontières de
France.

Le général Petit manœuvra d’après les ins-
tructions qu’il avait reçues. Le 28 Septembre,
il était à Campredon; le 29, il reviut à Olot;
le 1er et le 2 Octobre, il se porta au pied du
Grau et vers Saint-Privat; et il profita de la
présence de ses troupes, pour exiger le paie-
ment des contributions, et la rentrée de quel-
ques réquisitions pour la subsistance de sa
brigade.

Les Espagnols, inquiétés par ces mouve-
mens, se rapprochèrent d’Olot le 2, et prirent
positions pendant la nuit, au nombre de 3 à
4000 hommes, sur les hauteurs de Saint-Privat.

Le général Petit alla les reconnaître le 3;
il résolut de les attaquer le 4 et de les chas-
ser de son voisinage, ce qui fut exécuté avec
vigueur et intelligence.

Le général Petit partit d’Olot à la pointe
du jour; il arriva vers sept heures du matin
en présence de l’ennemi; il le trouva plus
fort que la veille; les régimens de Burgos,
Tarragone, Ausonia, etc., couronnaient, par
deux lignes d’infanterie, les montagnes à
droite et à gauche de Saint-Privat; un esca-
dron de hussards de Saint-Narcisse était en
bataille dans la vallée, protégé par l’infan-
terie.

La brigade française fit halte, pour se for-
mer et prendre un peu de repos; l’ennemi
prit ce repos pour l’effet de l’hésitation, il
descendit en jetant de grands cris, et attaqua
vivement quelques compagnies de voltigeurs
qui faisaient l’avant-garde. Le général Petit
fit battre aussitôt la charge; ses quatre ba-
taillons marchèrent de suite sur les directions
qui leur avaient été prescrites, et l’ennemi,
étonné de cette attaque, se retira de position
en position: elles furent toutes enlevées et
couvertes de ses morts.

Les difficultés du terrein, qui rallentissaient
notre marche, permirent aux Espaguols de
se rallier souvent; le feu fut très-vif depuis
8 heures jusqu’à midi, et dura jusqu’à 4 heu-
res du soir. Tout dut enfin céder au courage
infatigable de nos troupes, qui poursuivirent
l’ennemi à plusieurs lieues du champ de ba-
taille, et le dispersèrent totalement. On ne
lui fit que quelques prisonniers; mais il per-
dit beancoup de monde dans sa retraite, par
le feu de la mousqueterie, et un très-grand
nombre se jeta, en fuyant, dans des précipices.


[Spaltenumbruch]

Armee von Catalonien.
Auszug eines Schreibens an Se. Excellenz,
den Kriegsminiſter, von dem General
Grafen Decaen, Commandanten der Ar-
mee von Catalonien.

Girona, den 7 October 1813.

Monſeigneur!

Jch hatte dem Diviſions General Lamarque be-
fohlen, die Brigade Petit, beſtehend aus dem
67ſten und 115ten Regiment und aus einer Esca-
dron des 29ſten, nach Olot aufbrechen zu laſſen,
um auf die Bewegungen der Spanier zu achten,
von denen es hieß, daß ſie Abſichten auf die Cer-
dagne oder die Graͤnzen von Frankreich haͤtten.

General Petit manoͤvrirte zufolge ſeiner erhal-
tenen Jnſtructionen. Am 28ſten September war
er zu Campredon; am 29ſten kehrte er nach Olot
zuruͤck; am 1ſten und 2ten October ruͤckte er nach
dem Fuße des Grau und gegen St. Privat, und
benutzte die Gegenwart ſeiner Truppen, um Con-
tributionen und Requiſitionen fuͤr die Subſiſtenz
ſeiner Brigade einzutreiben.

Beunruhigt durch dieſe Bewegungen, naͤherten
ſich die Spanier am 2ten Olot, und nahmen, 3 bis
4000 Mann ſtark, des Nachts ihre Stellung auf
den Anhoͤhen von St. Privat.

General Petit recognoscirte ſie am 3ten, be-
ſchloß, ſie am 4ten anzugreifen und ſie aus ſeiner
Nachbarſchaft zu vertreiben, welches mit Nachdruck
und Einſicht bewerkſtelligt wurde.

General Petit brach bey Tages-Anbruch von
Olot auf und kam gegen 7 Uhr des Morgens in
die Naͤhe des Feindes. Er fand ihn ſtaͤrker als
am Tage vorher. Die Regimenter von Burgos,
Tarragona, Auſonia ꝛc. hielten in zwey Jnfanterie-
Linien die Berge rechts und links von St. Privat
beſetzt. Eine Escadron Huſaren von St. Narciſſe
ſtand, gedeckt von der Jnfanterie, in der Ebene in
Schlachtordnung.

Eine Franzoſiſche Brigade machte Halt, um ſich
zu formiren und ſich ein wenig auszuruhen. Der
Feind hielt dieſes Ausruhen fuͤr die Folge eines
ſchwankenden Bedenkens, kam mit großem Geſchrey
von den Bergen herab, und griff einige Compag-
nien Voltigeurs, welche die Avantgarde ausmach-
ten, lebhaft an. General Petit ließ den General-
marſch ſchlagen. Seine 4 Bataillons marſchirten
ſogleich nach den ihnen vorgeſchriebenen Richtun-
gen, und der Feind, erſtaunt uͤber dieſen Angriff,
zog ſich von einer Stellung zur andern zuruͤck.
Alle Poſitionen wurden genommen und mit ſeinen
Todten bedeckt.

Die Schwierigkeiten des Terrains, die unſern
Marſch aufhielten, verſtatteten den Spaniern, ſich
oft wieder zu vereinigen. Das Feuer war von
8 Uhr bis Mittags ſehr lebhaft und dauerte bis
um 4 Uhr Nachmittags. Alles mußte endlich dem
unermuͤdlichen Muthe unſerer Truppen weichen,
die den Feind mehrere Stunden weit vom Schlacht-
felde verfolgten und ihn gaͤnzlich zerſtreuten.
Man nahm ihm nur einige Gefangene ab; allein
er verlohr durch das Musquetenfeuer viele Leute
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[[4]/0004] Extrait d’une lettre de Paris, du 17 Oct Armée de Catalogne, Extrait d’une lettre écrite à S. Exc. le mi- nistre de la guerre, par M. le général comte Decaen, commandant l’armée de Ca- talogne. Gironne, le 7 Octobre 1813. Monseigneur! J’avais ordonné au général de division La- marque, de porter sur Olot la brigade Petit, composée des 67e et 115e régiment, et d’un escadron du 29e afin de surveiller les mouve- mens des Espagnols, qu’on disait avoir des projets sur la Cerdagne ou les frontières de France. Le général Petit manœuvra d’après les ins- tructions qu’il avait reçues. Le 28 Septembre, il était à Campredon; le 29, il reviut à Olot; le 1er et le 2 Octobre, il se porta au pied du Grau et vers Saint-Privat; et il profita de la présence de ses troupes, pour exiger le paie- ment des contributions, et la rentrée de quel- ques réquisitions pour la subsistance de sa brigade. Les Espagnols, inquiétés par ces mouve- mens, se rapprochèrent d’Olot le 2, et prirent positions pendant la nuit, au nombre de 3 à 4000 hommes, sur les hauteurs de Saint-Privat. Le général Petit alla les reconnaître le 3; il résolut de les attaquer le 4 et de les chas- ser de son voisinage, ce qui fut exécuté avec vigueur et intelligence. Le général Petit partit d’Olot à la pointe du jour; il arriva vers sept heures du matin en présence de l’ennemi; il le trouva plus fort que la veille; les régimens de Burgos, Tarragone, Ausonia, etc., couronnaient, par deux lignes d’infanterie, les montagnes à droite et à gauche de Saint-Privat; un esca- dron de hussards de Saint-Narcisse était en bataille dans la vallée, protégé par l’infan- terie. La brigade française fit halte, pour se for- mer et prendre un peu de repos; l’ennemi prit ce repos pour l’effet de l’hésitation, il descendit en jetant de grands cris, et attaqua vivement quelques compagnies de voltigeurs qui faisaient l’avant-garde. Le général Petit fit battre aussitôt la charge; ses quatre ba- taillons marchèrent de suite sur les directions qui leur avaient été prescrites, et l’ennemi, étonné de cette attaque, se retira de position en position: elles furent toutes enlevées et couvertes de ses morts. Les difficultés du terrein, qui rallentissaient notre marche, permirent aux Espaguols de se rallier souvent; le feu fut très-vif depuis 8 heures jusqu’à midi, et dura jusqu’à 4 heu- res du soir. Tout dut enfin céder au courage infatigable de nos troupes, qui poursuivirent l’ennemi à plusieurs lieues du champ de ba- taille, et le dispersèrent totalement. On ne lui fit que quelques prisonniers; mais il per- dit beancoup de monde dans sa retraite, par le feu de la mousqueterie, et un très-grand nombre se jeta, en fuyant, dans des précipices. Schreiben aus Paris, vom 17 October. Armee von Catalonien. Auszug eines Schreibens an Se. Excellenz, den Kriegsminiſter, von dem General Grafen Decaen, Commandanten der Ar- mee von Catalonien. Girona, den 7 October 1813. Monſeigneur! Jch hatte dem Diviſions General Lamarque be- fohlen, die Brigade Petit, beſtehend aus dem 67ſten und 115ten Regiment und aus einer Esca- dron des 29ſten, nach Olot aufbrechen zu laſſen, um auf die Bewegungen der Spanier zu achten, von denen es hieß, daß ſie Abſichten auf die Cer- dagne oder die Graͤnzen von Frankreich haͤtten. General Petit manoͤvrirte zufolge ſeiner erhal- tenen Jnſtructionen. Am 28ſten September war er zu Campredon; am 29ſten kehrte er nach Olot zuruͤck; am 1ſten und 2ten October ruͤckte er nach dem Fuße des Grau und gegen St. Privat, und benutzte die Gegenwart ſeiner Truppen, um Con- tributionen und Requiſitionen fuͤr die Subſiſtenz ſeiner Brigade einzutreiben. Beunruhigt durch dieſe Bewegungen, naͤherten ſich die Spanier am 2ten Olot, und nahmen, 3 bis 4000 Mann ſtark, des Nachts ihre Stellung auf den Anhoͤhen von St. Privat. General Petit recognoscirte ſie am 3ten, be- ſchloß, ſie am 4ten anzugreifen und ſie aus ſeiner Nachbarſchaft zu vertreiben, welches mit Nachdruck und Einſicht bewerkſtelligt wurde. General Petit brach bey Tages-Anbruch von Olot auf und kam gegen 7 Uhr des Morgens in die Naͤhe des Feindes. Er fand ihn ſtaͤrker als am Tage vorher. Die Regimenter von Burgos, Tarragona, Auſonia ꝛc. hielten in zwey Jnfanterie- Linien die Berge rechts und links von St. Privat beſetzt. Eine Escadron Huſaren von St. Narciſſe ſtand, gedeckt von der Jnfanterie, in der Ebene in Schlachtordnung. Eine Franzoſiſche Brigade machte Halt, um ſich zu formiren und ſich ein wenig auszuruhen. Der Feind hielt dieſes Ausruhen fuͤr die Folge eines ſchwankenden Bedenkens, kam mit großem Geſchrey von den Bergen herab, und griff einige Compag- nien Voltigeurs, welche die Avantgarde ausmach- ten, lebhaft an. General Petit ließ den General- marſch ſchlagen. Seine 4 Bataillons marſchirten ſogleich nach den ihnen vorgeſchriebenen Richtun- gen, und der Feind, erſtaunt uͤber dieſen Angriff, zog ſich von einer Stellung zur andern zuruͤck. Alle Poſitionen wurden genommen und mit ſeinen Todten bedeckt. Die Schwierigkeiten des Terrains, die unſern Marſch aufhielten, verſtatteten den Spaniern, ſich oft wieder zu vereinigen. Das Feuer war von 8 Uhr bis Mittags ſehr lebhaft und dauerte bis um 4 Uhr Nachmittags. Alles mußte endlich dem unermuͤdlichen Muthe unſerer Truppen weichen, die den Feind mehrere Stunden weit vom Schlacht- felde verfolgten und ihn gaͤnzlich zerſtreuten. Man nahm ihm nur einige Gefangene ab; allein er verlohr durch das Musquetenfeuer viele Leute auf ſeinem Ruͤckzuge und eine große Anzahl warf ſich auf der Flucht in die Abgruͤnde.

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 172, Hamburg, 27. Oktober 1813, S. [4]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1722710_1813/4>, abgerufen am 21.11.2024.