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Hirschfeld, Christian Cay Lorenz: Theorie der Gartenkunst. Bd. 5. Leipzig, 1785.

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Lustschlössern, Landhäusern, Gartengebäuden etc.
lische Erfindung äußerte sich vornehmlich um die Hauptstadt. Er griff selbst
die ehrwürdigen Alleen zu Versailles an, um einer jungen Pflanzung Platz zu ma-
chen, und ein Lehrdichter vom ersten Range klagt darüber in einem Ton, den man
nicht ohne Mitempfindung hören kann. *)

O! Versailles! o regrets! o bosquets ravissans,
Chefs d' oeuvre d'un grand Roi, de Le Notre et des ans!
La hache est a vos pieds et votre heure est venue.
Ces arbres dont l'orgueil s' elancoit dans la nue,
Frappes dans leur racine, et balancant dans l'air,
Leurs superbes sommets ebranles par le fer,
Tombent, et de leurs troncs jonchent au loin ces routes
Sur qui leurs bras pompeux s' arrondissoient en voautes.
Ils sont detruits, ces bois, dont le front glorieux
Ombrageoit de Louis le front victorieux,
Ces bois ou, celebrant de plus douces conquetes,
Les arts voluptueux multiplioient les fetes!
Amour, qu' est devenu cet asyle enchante
Qui vit de Montespan soupirer la fierte?
Qu' est devenu l' ombrage ou, si belle et si tendre,
A son amant surpris et charme de l' entendre
La Valiere apprenoit le secret de son coeur,
Et, sans se croire aimee, avouoit son vainqueur?
Tout perit; tout succombe; au bruit de ce ravage
Voyez vous point s' enfuir les hotes du bocage?
Tout ce peuple d' oiseaux fiers d'habiter ces bois,
Qui chantoient leurs amours dans l'asyle des rois,
S' exilent a regret de leurs berceaux antiques.
Ces dieux, dont le ciseau peupla ces verds portiques,
D' un voile de verdure autrefois habilles,
Tous honteux aujourd' hui de se voir depouilles,
Pleurent
*) De Lille in dem Gedichte Les Jardins. 4me Edit. Paris 8. S. 40 -- 41.
V Band. K k

Luſtſchloͤſſern, Landhaͤuſern, Gartengebaͤuden ꝛc.
liſche Erfindung aͤußerte ſich vornehmlich um die Hauptſtadt. Er griff ſelbſt
die ehrwuͤrdigen Alleen zu Verſailles an, um einer jungen Pflanzung Platz zu ma-
chen, und ein Lehrdichter vom erſten Range klagt daruͤber in einem Ton, den man
nicht ohne Mitempfindung hoͤren kann. *)

O! Verſailles! ô regrets! ô boſquets raviſſans,
Chefs d’ œuvre d’un grand Roi, de Le Notre et des ans!
La hache eſt â vos pieds et votre heure eſt venue.
Ces arbres dont l’orgueil ſ’ elançoit dans la nue,
Frappés dans leur racine, et balançant dans l’air,
Leurs ſuperbes ſommets ébranles par le fer,
Tombent, et de leurs troncs jonchent au loin ces routes
Sur qui leurs bras pompeux s’ arrondiſſoient en voûtes.
Ils ſont detruits, ces bois, dont le front glorieux
Ombrageoit de Louis le front victorieux,
Ces bois où, célébrant de plus douces conquêtes,
Les arts voluptueux multiplioient les fêtes!
Amour, qu’ eſt devenu cet aſyle enchanté
Qui vit de Monteſpan ſoupirer la fierte?
Qu’ eſt devenu l’ ombrage où, ſi belle et ſi tendre,
A ſon amant ſurpris et charmé de l’ entendre
La Valière apprenoit le ſecret de ſon coeur,
Et, ſans ſe croire aimée, avouoit ſon vainqueur?
Tout périt; tout ſuccombe; au bruit de ce ravage
Voyez vous point s’ enfuir les hôtes du bocage?
Tout ce peuple d’ oiſeaux fiers d’habiter ces bois,
Qui chantoient leurs amours dans l’aſyle des rois,
S’ exilent à regret de leurs berceaux antiques.
Ces dieux, dont le ciſeau peupla ces verds portiques,
D’ un voile de verdure autrefois habillés,
Tous honteux aujourd’ hui de ſe voir dépouillés,
Pleurent
*) De Lille in dem Gedichte Les Jardins. 4me Edit. Paris 8. S. 40 — 41.
V Band. K k
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[257/0265] Luſtſchloͤſſern, Landhaͤuſern, Gartengebaͤuden ꝛc. liſche Erfindung aͤußerte ſich vornehmlich um die Hauptſtadt. Er griff ſelbſt die ehrwuͤrdigen Alleen zu Verſailles an, um einer jungen Pflanzung Platz zu ma- chen, und ein Lehrdichter vom erſten Range klagt daruͤber in einem Ton, den man nicht ohne Mitempfindung hoͤren kann. *) O! Verſailles! ô regrets! ô boſquets raviſſans, Chefs d’ œuvre d’un grand Roi, de Le Notre et des ans! La hache eſt â vos pieds et votre heure eſt venue. Ces arbres dont l’orgueil ſ’ elançoit dans la nue, Frappés dans leur racine, et balançant dans l’air, Leurs ſuperbes ſommets ébranles par le fer, Tombent, et de leurs troncs jonchent au loin ces routes Sur qui leurs bras pompeux s’ arrondiſſoient en voûtes. Ils ſont detruits, ces bois, dont le front glorieux Ombrageoit de Louis le front victorieux, Ces bois où, célébrant de plus douces conquêtes, Les arts voluptueux multiplioient les fêtes! Amour, qu’ eſt devenu cet aſyle enchanté Qui vit de Monteſpan ſoupirer la fierte? Qu’ eſt devenu l’ ombrage où, ſi belle et ſi tendre, A ſon amant ſurpris et charmé de l’ entendre La Valière apprenoit le ſecret de ſon coeur, Et, ſans ſe croire aimée, avouoit ſon vainqueur? Tout périt; tout ſuccombe; au bruit de ce ravage Voyez vous point s’ enfuir les hôtes du bocage? Tout ce peuple d’ oiſeaux fiers d’habiter ces bois, Qui chantoient leurs amours dans l’aſyle des rois, S’ exilent à regret de leurs berceaux antiques. Ces dieux, dont le ciſeau peupla ces verds portiques, D’ un voile de verdure autrefois habillés, Tous honteux aujourd’ hui de ſe voir dépouillés, Pleurent *) De Lille in dem Gedichte Les Jardins. 4me Edit. Paris 8. S. 40 — 41. V Band. K k

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Zitationshilfe: Hirschfeld, Christian Cay Lorenz: Theorie der Gartenkunst. Bd. 5. Leipzig, 1785, S. 257. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hirschfeld_gartenkunst5_1785/265>, abgerufen am 24.11.2024.