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Neue Rheinische Zeitung. Nr. 212. Köln, 3. Februar 1849.

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Junkerschaft. Wir gönnen denselben diesen unschuldigen Spaß von Herzen, denn einestheils werden diese fünf Stimmen ihnen wenig helfen, indem die Wahlmänner vom Lande, welche nach bereits eingelaufenen Berichten an vielen Orten entschiedene Demokraten sind, den Ausschlag zu geben haben, und anderntheils glaubt doch kein Mensch an einen Bestand dieser Königl. Preuß. octroyirten Pairskammer, mit Ausnahme unserer Bourgeois und Büreaukraten, die hier, wie überall, Nichts gelernt und Nichts vergessen haben. Wir aber,

Wir denken: "Die magere Ritterschaft,
Wird bald von hinnen reisen,
Und der Abschiedstrunk wird ihnen kredenzt
Aus langen Flaschen von Eisen."
7 Kerpen, Kreis Bergheim.

Auch hier hat die Demokratie gesiegt, trotz der im schwarz-weißesten Sinn erfolgten Eintheilung der Wahlbezirke. In allen 4 Bezirken wurden nur Demokraten gewählt. Da gab's dann ein Spuken und Heulen Seitens der Reaktionärs -- zum Todtlachen! Namentlich spukt ein durchgefallener Landraths-Kandidat und hier fettgemachter Heuler, nichts als "Bettelvolk" und andere preußische Kraftausdrücke durch den schwarz-weißen Schnurrbart. Am 29. Jan. mußten diese Heuler nun auch bei der Wahl für die erste Kammer weichen, wo der gesunde Menschenverstand, eben so wie bei der Wahl für die zweite Kammer, das "Bettelvolk" das Mitglied der früheren National-Versammlung Körfgen wiederwählten.

Meurs, 25. Jan.

Am verflossenen Samstage schaarte sich Abends eine Masse Jungen vor dem Hause des Wirthes Küppers zusammen, brüllte nah' unterm Fenster das Preußenlied, schrie und heulte, tobte und lärmte, schlug gegen die Fensterladen, empfing jeden Gast, der vor die Thüre trat, mit Pfeifen, Geschrei, Verhöhnung und Beschimpfung und wer nach Hause ging, wurde von dieser Hoffnungsschaar eine Strecke Weges begleitet unter dem Rufen und Geheul: Bluthund, demokratischer Spitzbube und dgl. m. Der Wirth Küppers begab sich, um Schlimmeres vorzubeugen, zu dem Bürgermeister Vinmann, um denselben aufzufordern, gegen diesen Tumult polizeiliche Maßregeln zu treffen. Der Herr Bürgermeister, der sich im Verein für König und Vaterland befand, soll erklärt haben, er werde in jener Beziehung nichts thun. Ist dadurch jener Tumult, der doch nach §. 479, 8. des Strafgesetzbuches strafbar ist, von der Polizei nicht sanktionirt worden? Oder hat sich unser Bürgermeister um solche Sachen nicht mehr zu bekümmern? Was sagt denn der Verein für König und Vaterland dazu? Was sagt er dazu, zumal selbst der Sohn eines Vorstandsmitgliedes sich unter jenen Jungen befunden hat?

(Niederrh. V. Bl.)
113 Malmedy, en Janvier.

La veille des elections primaires, debarquaient ici, entre chien et loup, deux courtiers d'elections devenus celebres dans les fastes de l'histoire par leur glorieuse retraite sous les murs de Brandebourg. Ils venaient, disaient-ils, directement de Paris, ayant passe par St. Vith, etc. Ils avaient vu la republique a l'agonie; c'en etait fait de cette pauvre vierge tant calomniee, et pour autant que leur myopie leur eaut permis d'en juger, la republique avait encore tout au plus trois mois d'existence.

Nos deux touristes, voyageant par monts et par vaux, avaient probablement pris les montagnes de l'Eifel et des Ardennes pour les Vosges et avaient pousse sans doute leur excursion jusqu'a Bastogne, connu generalement sous le nom de Paris en Ardennes. C'est dans cette autre capitale qu'ils avaient reve ce qu'ils debitaient avec la meilleure foi du monde a quelques uns de nos benevoles concitoyens, qu'ils s'etaient empresses de visiter, pour plaider aupres d'eux la candidature de leur ami politique, qui, l'an dernier, ayant eu l'honneur d'etre elu a Borcette et a Malmedy et ayant alors opte pour la premiere de ces villes, donnerait cette fois-ci la preference a l'autre, par la raison bien simple, qu'il ne serait pas elu ailleurs. Les deux illustres voyageurs s'estimaient heureux que leur soi-disant passage fortuit par Malmedy leur eaut procure l'occasion de recommander chaleureusement leur ami qui est le fameux auteur de la decouverte d'une Californie, qui a la verite, n'est pas situee en Amerique, mais qui a le grand avantage d'etre baignee par les eaux de la Spree.

Le lendemain, au point du jour, les deux courtiers, apres avoir recu et donne force promesses, partirent, comme ils etaient venus, sans tambour ni trompette, se dirigeant sur Montjoie, ou ils se proposaient d'elever leur ami politique sur le pavois de l'election, comme ils emportaient l'assurance de l'avoir porte ici.

Enhardie par le grande nouvelle; la reaction, a la mine hideuse et repoussante, ennuyee de la dissimulation, se montra la tete haute dans les elections. Cameleons, bureaucrates, papelards, constables, bedeaux, croque-morts etc. etaient pele-mele avec les vrais amis de l'ordre....., et cette coalition etait d'autant plus formidable qu'on lisait sur leur banniere cette devise machiavelique: La fin legitime les moyens.

Par une de ces tactiques familieres aux satellites d'un pouvoir occulte, on avait deja, depuis longtemps, deverse la calomnie sur tous ceux dont l'ame n'etait pas petrie du limon du servilisme. Servant d'epouvantails aux gens faibles et aveugles par la peur, les liberaux etaient aux yeux de ceuxci des hommes dangereux, portant le bonnet rouge sous leurs chapeaux ct n'attendant que le moment favorable pour renverser l'edifice social.

Quoique cette manoeuvre eaut produit l'effet qu'on s'en etait promis sur la gent timoree, moitie chair, moitie poisson, qui malheureusement est assez nombreuse, la coalition ne se crut pas, a l'aide de ce seul moyen, saure de la victoire; elle s'ingenia a en trouver un autre qui ne tarda pas a sortir du puisard de leurs ressources et qui consistait a masser tous les ouvriers, a poser en principe que quoique citoyens, (la concession etait deja bien grande), ils ne pouvaient avoir une opinion; qu'ils devaient donc servir a faire triompher les idees de leurs maitres, qui s'engageaient a ne plus leur donner d'ouvrage, s'ils ne votaient pas pour les candidats de la coalition. Le mot d'ordre fut donc donne ct grace a ce nouvel expedient, on put voir sortir de l'urne electorale les noms d'un des partisans les plus chaleureux du landrccht et d'un des ennemis les plus acharnes des libertes publiques.

Nous voudrions pouvoir borner la [unleserliches Material]e recit de ce triste episode; mais il nous reste un fait bien deplorable a signaler et que, pour l'honneur wallon, nous desircrions pouvoir etouffer. Il n'a pas suffi aux nobles et consciencieux coalises d'avoir distille sur leurs adversaires le venin de la calomnie, d'avoir suspendu un knout moral sur la tete des pauvres ouvriers; il a fallu que la corruption s'associat encore a des moyens deja si degoautants -- Oui, disons-le bientot et tachons de l'oublier, on a distribue de l'argent pour acheter des votes, et, le croirait-on, il a pu se trouver des personnes assez viles pour vendre leur voix au prix de 5 silbergros?...... Un citoyen respectable a denonce hautement cette action coupable et, dans son indignation, a adresse des reproches a un electeur, qui lui a na[unleserliches Material]vemnnt repondu: quel ma y a-t-il a cela, si c'est pour la bonne cause.........

La plume se refuse a retracer les manoeuvres honteuses, pour lesquelles il n'est pas d'expressions assez fletrissantes, et s'il est douloureux de les signaler, il est d'autant plus consolant d'annoncer que les hommes libres ont reussi a faire nommer, de leur cote, des hommes independants. Esperons que ces electeurs sauront concourir a l'election d'un depute, qui jamais ne fera trafic de sa conviction et qui n'aura pas eu l'impudeur de declarer que la charte octroyee est trop liberale.

4 Iserlohn, 31. Januar.

Der Gerechte muß viel leiden. Das hat auch der Centralwahlklüngler der preußischen Partei, der große Friedrich Harkort, heute Abend hier in seiner eignen westphälischen Heimath erfahren müssen. Der "Freund der Arbeiter", der ihnen mit so dringenden Gründen und so volksthümlich leutseliger Sprache auseinandergesetzt hat, wie sie von den Demokraten an der Nase herumgeführt werden, derselbe schwarz-weiße Volksmann von ächtem Schrot und Korn hatte sich hier im Interesse seiner Wiederwahl eingefunden, und erhielt als Willkommen heut Abend von den Arbeitern eine gloriose Katzenmusik. Drei bis vierhundert Personen hatten einen ohrenzerreißenden Skandal vor seinem Gasthof organisirt und der Freund der Arbeiter fand es gerathen sich unter den Schutz von 3 Mann Bürgerwehr und Einem Gensdarmen zu stellen. Einige Arbeiter erklärten: eine Katzenmusik sei noch viel zu ehrenvoll für einen solchen Menschen, man müsse ihn noch anders züchtigen. Das ist der Undank des Volks gegen seine Edelsten und Besten!

Die hiesige städtische Disconto-Casse hat einen empfindlichen Schlag bekommen, in Folge dessen sie wahrscheinlich eingehen wird. Es cirkuliren hier eine Masse -- man sagt über 1000 -- falsche Discontoscheine dieses Instituts, und der Schaden, der unsre Bourgeoisie dadurch trifft, veranlaßt großen Kummer.

9 Berlin, 31. Jan.

Im ersten Wahlbezirk sind noch immer als Hauptkandidaten vorgeschlagen: Waldeck, Jakobi und Assessor Paalzow, ein lederner Konstitutioneller, dessen Hauptverdienst darin besteht, der Mitarbeiter einer hiesigen soi-disant ledern-liberalen Zeitung (N. Z?) zu sein.

Die Handwerker-Abgeordneten hatten gestern Morgen das hohe Glück, von Sr. Majestät allergnädigst empfangen zu werden. Man sagt, daß nicht wenige in Gefühlsseligkeit schwelgten, während Andere das leidende Aussehen Sr. Maj. auffallend fanden und bedauerten. Herr Schützendorf von Köln soll die Ehre gehabt haben, Sr. Maj. die Namen der einzelnen Abgeordneten souflirt zu haben, und Se. Maj. unterhielten sich recht herablassend mit den biedern Vertretern der "hommes de peine." Nur Einer, der Abgeordnete von Hirschberg, hatte bittere Worte zu hören. Se. Maj. äußerte sich sehr mißbilligend über die revolutionäre Gesinnung der Hirschberger und Schlesier. Dahingegen war allerhöchstderselbe verwundert zu vernehmen, daß selbst seine getreuen westphälischen Handwerker Klagen vorzubringen hätten. Hr. Peter Meier aus dem Kreise Hagen gab die gescheute Erläuterung: daß die westphälischen Arbeiter allerdings noch nicht zu der Elendsstufe der schlesischen Weber oder Irländer gelangt wären, allein trotz aller Hartnäckigkeit und Indolenz auf dem besten Wege seien. In ähnlichem Sinne sprach Hr. Todt von Minden. Der Minister von der Heydt entließ die Abgeordneten mit der Aufforderung, ihren Freunden in der Heimath die Nachricht zu bringen, daß die Regierung sich sehr beeilen werde, den provisorischen Wünschen des Gewerbestandes nachzukommen.

Vor ihrer Abreise erließen die Handwerker-Abgeordneten ein Memoire an den Minister, dessen wesentlichen Inhalt ich Ihnen hierdurch mittheile. Nach dem Eingange heißt es:

"Indem wir das feste Vertrauen haben, daß die unter dem Vorsitze der Vertreter des hohen Ministeriums gefaßten und für dringend erachteten Beschlüsse sobald als möglich in's Leben gerufen werden, erlauben wir uns, Ew. Exc. dringend zu bitten, den nächsthin zusammentretenden Kammern baldthunlichst diejenigen Vorlagen zu machen, welche nach unserer praktischen Erfahrung und Anschauung einzig dem allgemeinen Verfalle aller staatlichen Verhältnisse vorbeugen, das friedliche Zusammenwirken und glückliche (?!) Leben der sozialen Stände (!) neu und dauernd begründen können.

Hierzu rechnen wir vor allen Dingen:

1) Eine allgemeine Gewerbeordnung mit dem Grundsatze des zur Pflicht erhobenen Beitritts zu den Innungen, und Bildung von Gewerbekammern.

2) Errichtung von zweckmäßig organisirten Vorschußbanken, aus welchen die Innungen gegen solidarische Verbürgung, Vorschüsse erhalten können.

3) Errichtung gewerblicher Fortbildungsanstalten (Fachschulen) mit freiem unentgeldlichen Schulunterricht.

4) Aufhebung der Militärwerkstätten und Uebertragung der Militär-Handwerksarbeiten an die betreffenden Innungen.

5) Umänderung des Prinzips, die Arbeiten des Staates in den Straf- und sonstigen Anstalten, mit den Arbeiten des freien Handwerkers zu konkurriren.

6) Einkäufe und Bestellungen von Waaren von Seiten des Staates bei den betreffenden Gewerbetreibenden direkt zu machen, und sich nicht der Zwischenhändler zu bedienen.

7) Die Submission bei Staats- und Kommunalarbeiten nicht ferner zu gestatten.

8) Förderung der inländischen Industrie durch passende Schutzzölle. (!! Oh!)

9) Aufhebung der bisher zum Nachtheile der Privat-Industriellen stattgehabten Wirksamkeit der Seehandlung.

10) Diese sowohl wie die Konsular-Agenten anzuweisen, Mittheilungen über die besten Absatzquellen inländischer Industrie-Erzeugnisse zu geben.

11) Kolonisation im Innern, um dadurch den arbeitsfähigen, bei Privaten nicht Beschäftigung findenden Arbeitern, einen Unterhalt zu gewähren, ebenso bei Sträflingen.

12) Kolonisation nach Außen durch den Staat, um die durch Maschinen und Anderes überflüssig gemachten Kräfte anderweitig zu verwerthen, und die Produktion mit der Konsumtion in's Niveau zu regeln.

13) Den Hausirhandel aufzuheben.

14) Umschaffung des Armenwesens. (Warum nicht Abschaffung?)

15) Einführung einer gerechten, nach der wirklichen Leistungsfähigkeit des Einzelnen zu berechnenden Besteuerung.

068 Berlin, 31. Januar, Abends 6 Uhr.

Unter diesem Datum erklärt die Redaktion der demokratischen Korrespondenz: Eben waren wir im Begriff mit unserer heutigen Korrespondenz unter Presse zu gehen, als die Herren Polizei-Kommissarien Maaß und Hut in Begleilung von mehreren Konstablern in das Local unserer Steindruckerei traten und erklärten, sie hätten Befehl vom Polizei-Präsidium die heutige demokratische Korrespondenz mit Beschlag zu belegen. Einen schriftlichen Befehl zeigten die Herren Polizei-Kommissarien nicht vor, sondern ließen sich ohne Weiteres das Manuscript der Autographie ausliefern; auch nahmen sie den Stein und einen in ihrer Gegenwart gemachten Abzug der Korrespondenz mit. Dies zur vorläufigen Anzeige für unsere Abonnenten. Wir werden die heutigen Korrespondenz morgen, in soweit sie noch Interesse hat, nachholen

Die Redaktion der demokratischen Korrespondenz.

61 Greifswald, 30. Januar.

Der famose weggelaufene Hr. Exdeputirte und Direktor des staats- und landwirthschaftlichen Akademie in Eldena bei G. Hr. Baumstark lebe hoch! Baumstark, der große Nationalökonom, for ever! so rufen seine Freunde und Anhänger. Trotz seiner obligaten Grobheit hängen sie mit schwärmerischer Zärtlichkeit an ihm, der festen Säule der rothen Monarchie. Mit allen ihnen zur Verfügung stehenden Mitteln beförderten sie ihn zum Wahlmann der ersten Kammer durch die Aristokraten, Gutsbesitzer, Pächter, Professoren und Bauern in Eldena und dessen ländlicher Umgebung. Welche Freude für den armen Dulder, den an die 300 deutsche wühlerische und anarchische Blätter, die Neue Rheinische an der Spitze, so entsetzlich geißelten und verhöhnten. Welche Wonne für den Verehrten, der sich, wie den aufmerksamen Lesern der Vereinbarungsdebatte wohl noch erinnerlich, so gerne und so oft auf den "welthistorischen Standpunkt" erhob! Um die Wonne des Mannes zu erhöhen, dessen ganzer Stolz sich in dem Ausruf zusammenfaßt: "ich habe mit jedem Ministerium gestimmt" -- mußten die drei Kandidaten der rothen Reaktion hiesiger guten Stadt ebenfalls reussiren; Männer, von denen 2 seine Freunde und Verehrer sind. Der 3. ein ebenso wohlgenährter und gutgesinnter Patriot, daß er grundsätzlich keine Zeitungen lies't. Der brave Mann verdankt Herrn B. die Fleischlieferung für die Akademie, und bedarf also nicht einmal der Zeitungslektüre, um a to[unleserliches Material] prix in Stralsund für ihn zu stimmen, wo Baumstark sein Pairsmandat zu erhaschen gedenkt.

Doch Hr. B. ist vorsichtig, dieser Mann, welcher seine Urwähler und Wahlmänner zu rühren und zu erschüttern pflegt, indem er ihnen die wundersame und rührende Geschichte erzählt, wie es ihm in seiner Jugend in Baden so kümmerlich ergangen, daß er die Schweine habe hüten müssen.

Der edle Exdeputirte bewirbt sich auch um ein Mandat zur 2. Kammer bei den Wahlmännern des vereinigten Greifswalder und Grimmer Kreises, die ebenfalls zwei Deputirte zu wählen haben, und zwar vereint mit seinem Sancho Pansa, Hrn. Prof. Urlichs, dem Alterthumsforscher, weiland in Bonn, früher beim Ritter Bunsen Hauslehrer in Rom. Sind dort nur Chancen für die Ultrakonservativen einen Kandidaten durchzubringen, so resignirt der getreue Urlichs in pflichtschuldiger Ergebenheit und Demuth, und alle Minen läßt man springen, um den Exdeputirten ohne Furcht und Tadel durchzubringen, der sich jedoch verpflichtet hat, sollte er später in Stralsund zur ersten oder in Westphalen, wo er ebenfalls Aussichten hat, zur 2. Kammer gewählt werden, dies Grimmer Mandat niederzulegen und Hrn. Urlichs zu verschaffen. Dies ist der Schlachtplan unserer Reaktion, ausgeheckt im "Logengarten" und in dem die "deutsche Kamarilla" getauften Hotel, Um ja Wahlmann für die 2. Kammer in seinem Dorfe zu werden, soll besagter Direktor, wie man überall hört, jedweden seiner Urwähler vorher mit einem Hammel begabt haben. Arme Hammelheerde der Akademie Eldena, wie bist du decimirt von dem braven Manne der äußersten Rechten, der dem "Vereine zum Schutze des Eigenthums" so hold ist!

Bernburg, 28. Jan.

Der Plan, die gesammten anhaltinischen Lande zu einem einzigen Staate zu verschmelzen, war seiner Ausführung so weit entgegengereift, daß alle Hindernisse, welche von Seiten der regierenden Häuser vorher in den Weg gelegt worden, durch freiwillige Entsagung derselben entfernt waren. Während man sich nun den schönsten Hoffnungen hingeben zu dürfen glaubte, tritt Preußen mit einer Rechtsverwahrung dazwischen, die sich auf eine Testamentsbestimmung des verstorbenen Herzogs von Bernburg bezieht, durch welche der Prinzessin Friedrich von Preußen, seiner Tochter, die Erbschaft des Allodialvermögens ihres Bruders, des jetzigen Herzogs, zugesichert wird, im Falle sie ihn überleben sollte. Der König von Preußen erklärt nun (obwohl der Herzog noch lebt), daß er in eine Veränderung der Regierung in Bernburg nicht eher willigen könne, als bis das Allodialvermögen des Herzogs vom Staatsgute getrennt und somit die Rechte der Prinzessin Friedrich gewahrt seien.

(L. Z.)
068 Hildesheim, 28. Jan.

Die Folgen der hiesigen Militär-Excesse sind traurig genug, aber wahrscheinlich noch immer nicht hinreichend, um die Trägheit und Schlafmützigkeit der hannoverschen "Reichsbürger" aufzurütteln. Zu dem ersten Opfer hat sich heute ein zweites gesellt. Der Webermeister Spickerling, ein 70jähriger Greis, ist diesen Morgen an den vom Militär erhaltenen schweren Verwundungen gestorben. Ein gleiches Schicksal steht wahrscheinlich noch heute einem ebenfalls schwer Verletzten bevor.

Hadersleben, den 27. Jan.

Alle Kirchspiele der "Hviddingharde" haben in diesen Tagen theils ihre Steuern bezahlt, theilts haben die noch Restirenden versprochen, dies baldigst zu thun; überall in den noch kürzlich so aufsätzigen Dörfern herrscht jetzt Ruhe und Ordnung, und unser Militär wird respektirt. In Ripen liegen über 30 Verwundete, andere sind nach Tondern und Lygumkloster transportirt. Der Hauptanführer des Landsturms bei Bröns, Andreas Thamsen aus Haved, liegt daselbst auf den Tod verwundet.

Schleswig, 28. Jan.

Dem Vernehmen nach hat der zur Einbringung von Vorschlägen hinsichtlich des Friedens niedergesetzte Ausschuß sich vorläufig dahin geeinigt, zu beantragen, daß die Landesversammlung gegen die Constituirung eines selbstständigen Herzogthums. Schleswig protestire, auf kräftige Rüstung dringe und die Annahme des Friedens von ihrer Genehmigung abhängig mache.

(Schl.-H. Z.)
* Kemsier, 26. Januar.

Der Reichstag beschäftigte sich in seiner heutigen Sitzung mit dem von Szbyszewsky gestellten Dringlichkeitsantrage, daß die in Oberitalien stehende Armee 3 Vertreter in den Reichstag ernennen solle.

Abgg. Selinger und Joseph Neumann sprachen dagegen, dafür Abg. Borkowsky. Abg. Strobach stellt folgenden Antrag: In Erwägung, daß ein Theil österreichischer Staatsbürger jener Ländergebiete, die am constituirenden österreichischen Reichstage vertreten sind, wegen ihrer aktiven Dienstleistung in der k. k. Armee gehindert waren, sich an der Wahl der Reichstagsdeputirten zu betheiligen, und in weiterer Erwägung, daß eine Betheiligung derselben an den Wahlen wegen der eigenthümlichen Beschaffenheit dieser nach dem Wahlgesetze vem 9. Mai v. J. wahlberechtigten Staatsbürger nachträglich sich ins Werk setzen läßt, beschließt der hohe Reichstag, im Wege des Ministeriums Sr. k. k. Maj. diesen Umstand zur Kenntniß zu bringen, damit Se. k. k. Maj. sich bewogen fände, im Nachhange der octroyirten Wahlordnung vom 9. Mai v. J. für obgedachte im österreichischen Heere und in der Marine dienende Staatsbürger die Wahl des Reichstagsdeputirten anzuordnen, wobei nachstehende Bestimmungen zu Grunde zu legen sein dürften.

1) Haben sich bei der Wahl dieser Abgeordneten nur jene im k. k. österreichischen Heere und der Marine dienende Staatsbürger der am österreichischen constituirenden Reichstag vertretenen Landesgebiete zu betheiligen, welche zur Zeit der Vornahme der Wahlen nach der Vorschrift der provisorischen Wahlordnung activ wahlfähig, durch ihre nothwendige Abwesenheit verhindert waren, an den Reichstagswahlen Theil zu nehmen.

2) Auf je 20,000 Köpfe entfällt ein Deputirter.

3) Können diese besondern Verfügungen in keinerlei Art ein Präjudiz für die Zukunft abgeben. Der Antrag wird mit großer Majorität angenommen.

Hanau, 30. Januar.

Endlich hat auch Hanau den Tag einer öffentlichen Sitzung des Geschwornengerichts erlebt. Die wegen einer Petition an die Ständeversammlung angeklagten 16 Mitglieder des Volksraths dahier und der Redakteur der Han. Ztg. sind heute vollkommen freigesprochen worden. Die Petition

Junkerschaft. Wir gönnen denselben diesen unschuldigen Spaß von Herzen, denn einestheils werden diese fünf Stimmen ihnen wenig helfen, indem die Wahlmänner vom Lande, welche nach bereits eingelaufenen Berichten an vielen Orten entschiedene Demokraten sind, den Ausschlag zu geben haben, und anderntheils glaubt doch kein Mensch an einen Bestand dieser Königl. Preuß. octroyirten Pairskammer, mit Ausnahme unserer Bourgeois und Büreaukraten, die hier, wie überall, Nichts gelernt und Nichts vergessen haben. Wir aber,

Wir denken: „Die magere Ritterschaft,
Wird bald von hinnen reisen,
Und der Abschiedstrunk wird ihnen kredenzt
Aus langen Flaschen von Eisen.“
7 Kerpen, Kreis Bergheim.

Auch hier hat die Demokratie gesiegt, trotz der im schwarz-weißesten Sinn erfolgten Eintheilung der Wahlbezirke. In allen 4 Bezirken wurden nur Demokraten gewählt. Da gab's dann ein Spuken und Heulen Seitens der Reaktionärs — zum Todtlachen! Namentlich spukt ein durchgefallener Landraths-Kandidat und hier fettgemachter Heuler, nichts als „Bettelvolk“ und andere preußische Kraftausdrücke durch den schwarz-weißen Schnurrbart. Am 29. Jan. mußten diese Heuler nun auch bei der Wahl für die erste Kammer weichen, wo der gesunde Menschenverstand, eben so wie bei der Wahl für die zweite Kammer, das „Bettelvolk“ das Mitglied der früheren National-Versammlung Körfgen wiederwählten.

Meurs, 25. Jan.

Am verflossenen Samstage schaarte sich Abends eine Masse Jungen vor dem Hause des Wirthes Küppers zusammen, brüllte nah' unterm Fenster das Preußenlied, schrie und heulte, tobte und lärmte, schlug gegen die Fensterladen, empfing jeden Gast, der vor die Thüre trat, mit Pfeifen, Geschrei, Verhöhnung und Beschimpfung und wer nach Hause ging, wurde von dieser Hoffnungsschaar eine Strecke Weges begleitet unter dem Rufen und Geheul: Bluthund, demokratischer Spitzbube und dgl. m. Der Wirth Küppers begab sich, um Schlimmeres vorzubeugen, zu dem Bürgermeister Vinmann, um denselben aufzufordern, gegen diesen Tumult polizeiliche Maßregeln zu treffen. Der Herr Bürgermeister, der sich im Verein für König und Vaterland befand, soll erklärt haben, er werde in jener Beziehung nichts thun. Ist dadurch jener Tumult, der doch nach §. 479, 8. des Strafgesetzbuches strafbar ist, von der Polizei nicht sanktionirt worden? Oder hat sich unser Bürgermeister um solche Sachen nicht mehr zu bekümmern? Was sagt denn der Verein für König und Vaterland dazu? Was sagt er dazu, zumal selbst der Sohn eines Vorstandsmitgliedes sich unter jenen Jungen befunden hat?

(Niederrh. V. Bl.)
113 Malmédy, en Janvier.

La veille des élections primaires, débarquaient ici, entre chien et loup, deux courtiers d'élections devenus célèbres dans les fastes de l'histoire par leur glorieuse retraite sous les murs de Brandebourg. Ils venaient, disaient-ils, directement de Paris, ayant passé par St. Vith, etc. Ils avaient vu la république à l'agonie; c'en était fait de cette pauvre vierge tant calomniée, et pour autant que leur myopie leur eût permis d'en juger, la république avait encore tout au plus trois mois d'existence.

Nos deux touristes, voyageant par monts et par vaux, avaient probablement pris les montagnes de l'Eifel et des Ardennes pour les Vosges et avaient poussé sans doute leur excursion jusqu'à Bastogne, connu généralement sous le nom de Paris en Ardennes. C'est dans cette autre capitale qu'ils avaient rêvé ce qu'ils débitaient avec la meilleure foi du monde à quelques uns de nos bénévoles concitoyens, qu'ils s'étaient empressés de visiter, pour plaider auprès d'eux la candidature de leur ami politique, qui, l'an dernier, ayant eu l'honneur d'étre élu à Borcette et à Malmédy et ayant alors opté pour la première de ces villes, donnerait cette fois-ci la préférence à l'autre, par la raison bien simple, qu'il ne serait pas élu ailleurs. Les deux illustres voyageurs s'estimaient heureux que leur soi-disant passage fortuit par Malmédy leur eût procuré l'occasion de recommander chaleureusement leur ami qui est le fameux auteur de la découverte d'une Californie, qui à la vérité, n'est pas située en Amérique, mais qui a le grand avantage d'être baignée par les eaux de la Sprée.

Le lendemain, au point du jour, les deux courtiers, après avoir reçu et donné force promesses, partirent, comme ils étaient venus, sans tambour ni trompette, se dirigeant sur Montjoie, où ils se proposaient d'éléver leur ami politique sur le pavois de l'élection, comme ils emportaient l'assurance de l'avoir porté ici.

Enhardie par le grande nouvelle; la réaction, à la mine hideuse et repoussante, ennuyée de la dissimulation, se montra la tête haute dans les élections. Caméléons, bureaucrates, papelards, constables, bedeaux, croque-morts etc. étaient pêle-mêle avec les vrais amis de l'ordre‥…, et cette coalition était d'autant plus formidable qu'on lisait sur leur bannière cette devise machiavélique: La fin légitime les moyens.

Par une de ces tactiques familières aux satellites d'un pouvoir occulte, on avait déjà, depuis longtemps, déversé la calomnie sur tous ceux dont l'âme n'était pas pétrie du limon du servilisme. Servant d'épouvantails aux gens faibles et aveuglés par la peur, les libéraux étaient aux yeux de ceuxci des hommes dangereux, portant le bonnet rouge sous leurs chapeaux ct n'attendant que le moment favorable pour renverser l'édifice social.

Quoique cette manoeuvre eût produit l'effet qu'on s'en était promis sur la gent timorée, moitié chair, moitié poisson, qui malheureusement est assez nombreuse, la coalition ne se crut pas, à l'aide de ce seul moyen, sûre de la victoire; elle s'ingénia à en trouver un autre qui ne tarda pas à sortir du puisard de leurs ressources et qui consistait à masser tous les ouvriers, à poser en principe que quoique citoyens, (la concession était déjà bien grande), ils ne pouvaient avoir une opinion; qu'ils devaient donc servir à faire triompher les idées de leurs maitres, qui s'engageaient à ne plus leur donner d'ouvrage, s'ils ne votaient pas pour les candidats de la coalition. Le mot d'ordre fut donc donné ct grâce à ce nouvel expédient, on put voir sortir de l'urne électorale les noms d'un des partisans les plus chaleureux du landrccht et d'un des ennemis les plus acharnés des libertés publiques.

Nous voudrions pouvoir borner là [unleserliches Material]e récit de ce triste épisode; mais il nous reste un fait bien déplorable à signaler et que, pour l'honneur wallon, nous désircrions pouvoir étouffer. Il n'a pas suffi aux nobles et consciencieux coalisés d'avoir distillé sur leurs adversaires le venin de la calomnie, d'avoir suspendu un knout moral sur la tête des pauvres ouvriers; il a fallu que la corruption s'associât encore à des moyens déjà si dégoûtants — Oui, disons-le bientôt et tâchons de l'oublier, on a distribué de l'argent pour acheter des votes, et, le croirait-on, il a pu se trouver des personnes assez viles pour vendre leur voix au prix de 5 silbergros?…… Un citoyen respectable a dénoncé hautement cette action coupable et, dans son indignation, a adressé des reproches à un électeur, qui lui a na[unleserliches Material]vemnnt répondu: quel ma y a-t-il à cela, si c'est pour la bonne cause………

La plume se refuse à retracer les manoeuvres honteuses, pour lesquelles il n'est pas d'expressions assez flétrissantes, et s'il est douloureux de les signaler, il est d'autant plus consolant d'annoncer que les hommes libres ont réussi à faire nommer, de leur côté, des hommes indépendants. Espérons que ces électeurs sauront concourir à l'élection d'un député, qui jamais ne fera trafic de sa conviction et qui n'aura pas eu l'impudeur de déclarer que la charte octroyée est trop libérale.

4 Iserlohn, 31. Januar.

Der Gerechte muß viel leiden. Das hat auch der Centralwahlklüngler der preußischen Partei, der große Friedrich Harkort, heute Abend hier in seiner eignen westphälischen Heimath erfahren müssen. Der „Freund der Arbeiter“, der ihnen mit so dringenden Gründen und so volksthümlich leutseliger Sprache auseinandergesetzt hat, wie sie von den Demokraten an der Nase herumgeführt werden, derselbe schwarz-weiße Volksmann von ächtem Schrot und Korn hatte sich hier im Interesse seiner Wiederwahl eingefunden, und erhielt als Willkommen heut Abend von den Arbeitern eine gloriose Katzenmusik. Drei bis vierhundert Personen hatten einen ohrenzerreißenden Skandal vor seinem Gasthof organisirt und der Freund der Arbeiter fand es gerathen sich unter den Schutz von 3 Mann Bürgerwehr und Einem Gensdarmen zu stellen. Einige Arbeiter erklärten: eine Katzenmusik sei noch viel zu ehrenvoll für einen solchen Menschen, man müsse ihn noch anders züchtigen. Das ist der Undank des Volks gegen seine Edelsten und Besten!

Die hiesige städtische Disconto-Casse hat einen empfindlichen Schlag bekommen, in Folge dessen sie wahrscheinlich eingehen wird. Es cirkuliren hier eine Masse — man sagt über 1000 — falsche Discontoscheine dieses Instituts, und der Schaden, der unsre Bourgeoisie dadurch trifft, veranlaßt großen Kummer.

9 Berlin, 31. Jan.

Im ersten Wahlbezirk sind noch immer als Hauptkandidaten vorgeschlagen: Waldeck, Jakobi und Assessor Paalzow, ein lederner Konstitutioneller, dessen Hauptverdienst darin besteht, der Mitarbeiter einer hiesigen soi-disant ledern-liberalen Zeitung (N. Z?) zu sein.

Die Handwerker-Abgeordneten hatten gestern Morgen das hohe Glück, von Sr. Majestät allergnädigst empfangen zu werden. Man sagt, daß nicht wenige in Gefühlsseligkeit schwelgten, während Andere das leidende Aussehen Sr. Maj. auffallend fanden und bedauerten. Herr Schützendorf von Köln soll die Ehre gehabt haben, Sr. Maj. die Namen der einzelnen Abgeordneten souflirt zu haben, und Se. Maj. unterhielten sich recht herablassend mit den biedern Vertretern der „hommes de peine.“ Nur Einer, der Abgeordnete von Hirschberg, hatte bittere Worte zu hören. Se. Maj. äußerte sich sehr mißbilligend über die revolutionäre Gesinnung der Hirschberger und Schlesier. Dahingegen war allerhöchstderselbe verwundert zu vernehmen, daß selbst seine getreuen westphälischen Handwerker Klagen vorzubringen hätten. Hr. Peter Meier aus dem Kreise Hagen gab die gescheute Erläuterung: daß die westphälischen Arbeiter allerdings noch nicht zu der Elendsstufe der schlesischen Weber oder Irländer gelangt wären, allein trotz aller Hartnäckigkeit und Indolenz auf dem besten Wege seien. In ähnlichem Sinne sprach Hr. Todt von Minden. Der Minister von der Heydt entließ die Abgeordneten mit der Aufforderung, ihren Freunden in der Heimath die Nachricht zu bringen, daß die Regierung sich sehr beeilen werde, den provisorischen Wünschen des Gewerbestandes nachzukommen.

Vor ihrer Abreise erließen die Handwerker-Abgeordneten ein Memoire an den Minister, dessen wesentlichen Inhalt ich Ihnen hierdurch mittheile. Nach dem Eingange heißt es:

„Indem wir das feste Vertrauen haben, daß die unter dem Vorsitze der Vertreter des hohen Ministeriums gefaßten und für dringend erachteten Beschlüsse sobald als möglich in's Leben gerufen werden, erlauben wir uns, Ew. Exc. dringend zu bitten, den nächsthin zusammentretenden Kammern baldthunlichst diejenigen Vorlagen zu machen, welche nach unserer praktischen Erfahrung und Anschauung einzig dem allgemeinen Verfalle aller staatlichen Verhältnisse vorbeugen, das friedliche Zusammenwirken und glückliche (?!) Leben der sozialen Stände (!) neu und dauernd begründen können.

Hierzu rechnen wir vor allen Dingen:

1) Eine allgemeine Gewerbeordnung mit dem Grundsatze des zur Pflicht erhobenen Beitritts zu den Innungen, und Bildung von Gewerbekammern.

2) Errichtung von zweckmäßig organisirten Vorschußbanken, aus welchen die Innungen gegen solidarische Verbürgung, Vorschüsse erhalten können.

3) Errichtung gewerblicher Fortbildungsanstalten (Fachschulen) mit freiem unentgeldlichen Schulunterricht.

4) Aufhebung der Militärwerkstätten und Uebertragung der Militär-Handwerksarbeiten an die betreffenden Innungen.

5) Umänderung des Prinzips, die Arbeiten des Staates in den Straf- und sonstigen Anstalten, mit den Arbeiten des freien Handwerkers zu konkurriren.

6) Einkäufe und Bestellungen von Waaren von Seiten des Staates bei den betreffenden Gewerbetreibenden direkt zu machen, und sich nicht der Zwischenhändler zu bedienen.

7) Die Submission bei Staats- und Kommunalarbeiten nicht ferner zu gestatten.

8) Förderung der inländischen Industrie durch passende Schutzzölle. (!! Oh!)

9) Aufhebung der bisher zum Nachtheile der Privat-Industriellen stattgehabten Wirksamkeit der Seehandlung.

10) Diese sowohl wie die Konsular-Agenten anzuweisen, Mittheilungen über die besten Absatzquellen inländischer Industrie-Erzeugnisse zu geben.

11) Kolonisation im Innern, um dadurch den arbeitsfähigen, bei Privaten nicht Beschäftigung findenden Arbeitern, einen Unterhalt zu gewähren, ebenso bei Sträflingen.

12) Kolonisation nach Außen durch den Staat, um die durch Maschinen und Anderes überflüssig gemachten Kräfte anderweitig zu verwerthen, und die Produktion mit der Konsumtion in's Niveau zu regeln.

13) Den Hausirhandel aufzuheben.

14) Umschaffung des Armenwesens. (Warum nicht Abschaffung?)

15) Einführung einer gerechten, nach der wirklichen Leistungsfähigkeit des Einzelnen zu berechnenden Besteuerung.

068 Berlin, 31. Januar, Abends 6 Uhr.

Unter diesem Datum erklärt die Redaktion der demokratischen Korrespondenz: Eben waren wir im Begriff mit unserer heutigen Korrespondenz unter Presse zu gehen, als die Herren Polizei-Kommissarien Maaß und Hut in Begleilung von mehreren Konstablern in das Local unserer Steindruckerei traten und erklärten, sie hätten Befehl vom Polizei-Präsidium die heutige demokratische Korrespondenz mit Beschlag zu belegen. Einen schriftlichen Befehl zeigten die Herren Polizei-Kommissarien nicht vor, sondern ließen sich ohne Weiteres das Manuscript der Autographie ausliefern; auch nahmen sie den Stein und einen in ihrer Gegenwart gemachten Abzug der Korrespondenz mit. Dies zur vorläufigen Anzeige für unsere Abonnenten. Wir werden die heutigen Korrespondenz morgen, in soweit sie noch Interesse hat, nachholen

Die Redaktion der demokratischen Korrespondenz.

61 Greifswald, 30. Januar.

Der famose weggelaufene Hr. Exdeputirte und Direktor des staats- und landwirthschaftlichen Akademie in Eldena bei G. Hr. Baumstark lebe hoch! Baumstark, der große Nationalökonom, for ever! so rufen seine Freunde und Anhänger. Trotz seiner obligaten Grobheit hängen sie mit schwärmerischer Zärtlichkeit an ihm, der festen Säule der rothen Monarchie. Mit allen ihnen zur Verfügung stehenden Mitteln beförderten sie ihn zum Wahlmann der ersten Kammer durch die Aristokraten, Gutsbesitzer, Pächter, Professoren und Bauern in Eldena und dessen ländlicher Umgebung. Welche Freude für den armen Dulder, den an die 300 deutsche wühlerische und anarchische Blätter, die Neue Rheinische an der Spitze, so entsetzlich geißelten und verhöhnten. Welche Wonne für den Verehrten, der sich, wie den aufmerksamen Lesern der Vereinbarungsdebatte wohl noch erinnerlich, so gerne und so oft auf den „welthistorischen Standpunkt“ erhob! Um die Wonne des Mannes zu erhöhen, dessen ganzer Stolz sich in dem Ausruf zusammenfaßt: „ich habe mit jedem Ministerium gestimmt“ — mußten die drei Kandidaten der rothen Reaktion hiesiger guten Stadt ebenfalls reussiren; Männer, von denen 2 seine Freunde und Verehrer sind. Der 3. ein ebenso wohlgenährter und gutgesinnter Patriot, daß er grundsätzlich keine Zeitungen lies't. Der brave Mann verdankt Herrn B. die Fleischlieferung für die Akademie, und bedarf also nicht einmal der Zeitungslektüre, um à to[unleserliches Material] prix in Stralsund für ihn zu stimmen, wo Baumstark sein Pairsmandat zu erhaschen gedenkt.

Doch Hr. B. ist vorsichtig, dieser Mann, welcher seine Urwähler und Wahlmänner zu rühren und zu erschüttern pflegt, indem er ihnen die wundersame und rührende Geschichte erzählt, wie es ihm in seiner Jugend in Baden so kümmerlich ergangen, daß er die Schweine habe hüten müssen.

Der edle Exdeputirte bewirbt sich auch um ein Mandat zur 2. Kammer bei den Wahlmännern des vereinigten Greifswalder und Grimmer Kreises, die ebenfalls zwei Deputirte zu wählen haben, und zwar vereint mit seinem Sancho Pansa, Hrn. Prof. Urlichs, dem Alterthumsforscher, weiland in Bonn, früher beim Ritter Bunsen Hauslehrer in Rom. Sind dort nur Chancen für die Ultrakonservativen einen Kandidaten durchzubringen, so resignirt der getreue Urlichs in pflichtschuldiger Ergebenheit und Demuth, und alle Minen läßt man springen, um den Exdeputirten ohne Furcht und Tadel durchzubringen, der sich jedoch verpflichtet hat, sollte er später in Stralsund zur ersten oder in Westphalen, wo er ebenfalls Aussichten hat, zur 2. Kammer gewählt werden, dies Grimmer Mandat niederzulegen und Hrn. Urlichs zu verschaffen. Dies ist der Schlachtplan unserer Reaktion, ausgeheckt im „Logengarten“ und in dem die „deutsche Kamarilla“ getauften Hotel, Um ja Wahlmann für die 2. Kammer in seinem Dorfe zu werden, soll besagter Direktor, wie man überall hört, jedweden seiner Urwähler vorher mit einem Hammel begabt haben. Arme Hammelheerde der Akademie Eldena, wie bist du decimirt von dem braven Manne der äußersten Rechten, der dem „Vereine zum Schutze des Eigenthums“ so hold ist!

Bernburg, 28. Jan.

Der Plan, die gesammten anhaltinischen Lande zu einem einzigen Staate zu verschmelzen, war seiner Ausführung so weit entgegengereift, daß alle Hindernisse, welche von Seiten der regierenden Häuser vorher in den Weg gelegt worden, durch freiwillige Entsagung derselben entfernt waren. Während man sich nun den schönsten Hoffnungen hingeben zu dürfen glaubte, tritt Preußen mit einer Rechtsverwahrung dazwischen, die sich auf eine Testamentsbestimmung des verstorbenen Herzogs von Bernburg bezieht, durch welche der Prinzessin Friedrich von Preußen, seiner Tochter, die Erbschaft des Allodialvermögens ihres Bruders, des jetzigen Herzogs, zugesichert wird, im Falle sie ihn überleben sollte. Der König von Preußen erklärt nun (obwohl der Herzog noch lebt), daß er in eine Veränderung der Regierung in Bernburg nicht eher willigen könne, als bis das Allodialvermögen des Herzogs vom Staatsgute getrennt und somit die Rechte der Prinzessin Friedrich gewahrt seien.

(L. Z.)
068 Hildesheim, 28. Jan.

Die Folgen der hiesigen Militär-Excesse sind traurig genug, aber wahrscheinlich noch immer nicht hinreichend, um die Trägheit und Schlafmützigkeit der hannoverschen „Reichsbürger“ aufzurütteln. Zu dem ersten Opfer hat sich heute ein zweites gesellt. Der Webermeister Spickerling, ein 70jähriger Greis, ist diesen Morgen an den vom Militär erhaltenen schweren Verwundungen gestorben. Ein gleiches Schicksal steht wahrscheinlich noch heute einem ebenfalls schwer Verletzten bevor.

Hadersleben, den 27. Jan.

Alle Kirchspiele der „Hviddingharde“ haben in diesen Tagen theils ihre Steuern bezahlt, theilts haben die noch Restirenden versprochen, dies baldigst zu thun; überall in den noch kürzlich so aufsätzigen Dörfern herrscht jetzt Ruhe und Ordnung, und unser Militär wird respektirt. In Ripen liegen über 30 Verwundete, andere sind nach Tondern und Lygumkloster transportirt. Der Hauptanführer des Landsturms bei Bröns, Andreas Thamsen aus Haved, liegt daselbst auf den Tod verwundet.

Schleswig, 28. Jan.

Dem Vernehmen nach hat der zur Einbringung von Vorschlägen hinsichtlich des Friedens niedergesetzte Ausschuß sich vorläufig dahin geeinigt, zu beantragen, daß die Landesversammlung gegen die Constituirung eines selbstständigen Herzogthums. Schleswig protestire, auf kräftige Rüstung dringe und die Annahme des Friedens von ihrer Genehmigung abhängig mache.

(Schl.-H. Z.)
* Kemsier, 26. Januar.

Der Reichstag beschäftigte sich in seiner heutigen Sitzung mit dem von Szbyszewsky gestellten Dringlichkeitsantrage, daß die in Oberitalien stehende Armee 3 Vertreter in den Reichstag ernennen solle.

Abgg. Selinger und Joseph Neumann sprachen dagegen, dafür Abg. Borkowsky. Abg. Strobach stellt folgenden Antrag: In Erwägung, daß ein Theil österreichischer Staatsbürger jener Ländergebiete, die am constituirenden österreichischen Reichstage vertreten sind, wegen ihrer aktiven Dienstleistung in der k. k. Armee gehindert waren, sich an der Wahl der Reichstagsdeputirten zu betheiligen, und in weiterer Erwägung, daß eine Betheiligung derselben an den Wahlen wegen der eigenthümlichen Beschaffenheit dieser nach dem Wahlgesetze vem 9. Mai v. J. wahlberechtigten Staatsbürger nachträglich sich ins Werk setzen läßt, beschließt der hohe Reichstag, im Wege des Ministeriums Sr. k. k. Maj. diesen Umstand zur Kenntniß zu bringen, damit Se. k. k. Maj. sich bewogen fände, im Nachhange der octroyirten Wahlordnung vom 9. Mai v. J. für obgedachte im österreichischen Heere und in der Marine dienende Staatsbürger die Wahl des Reichstagsdeputirten anzuordnen, wobei nachstehende Bestimmungen zu Grunde zu legen sein dürften.

1) Haben sich bei der Wahl dieser Abgeordneten nur jene im k. k. österreichischen Heere und der Marine dienende Staatsbürger der am österreichischen constituirenden Reichstag vertretenen Landesgebiete zu betheiligen, welche zur Zeit der Vornahme der Wahlen nach der Vorschrift der provisorischen Wahlordnung activ wahlfähig, durch ihre nothwendige Abwesenheit verhindert waren, an den Reichstagswahlen Theil zu nehmen.

2) Auf je 20,000 Köpfe entfällt ein Deputirter.

3) Können diese besondern Verfügungen in keinerlei Art ein Präjudiz für die Zukunft abgeben. Der Antrag wird mit großer Majorität angenommen.

Hanau, 30. Januar.

Endlich hat auch Hanau den Tag einer öffentlichen Sitzung des Geschwornengerichts erlebt. Die wegen einer Petition an die Ständeversammlung angeklagten 16 Mitglieder des Volksraths dahier und der Redakteur der Han. Ztg. sind heute vollkommen freigesprochen worden. Die Petition

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Junkerschaft. Wir gönnen denselben diesen unschuldigen Spaß von Herzen, denn einestheils werden diese fünf Stimmen ihnen wenig helfen, indem die Wahlmänner vom Lande, welche nach bereits eingelaufenen Berichten an vielen Orten entschiedene Demokraten sind, den Ausschlag zu geben haben, und anderntheils glaubt doch kein Mensch an einen Bestand dieser Königl. Preuß. octroyirten Pairskammer, mit Ausnahme unserer Bourgeois und Büreaukraten, die hier, wie überall, Nichts gelernt und Nichts vergessen haben. Wir aber,</p>
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          <head><bibl><author>7</author></bibl> Kerpen, Kreis Bergheim.</head>
          <p>Auch hier hat die Demokratie gesiegt, trotz der im schwarz-weißesten Sinn erfolgten Eintheilung der Wahlbezirke. In allen 4 Bezirken wurden nur Demokraten gewählt. Da gab's dann ein Spuken und Heulen Seitens der Reaktionärs &#x2014; zum Todtlachen! Namentlich spukt ein durchgefallener Landraths-Kandidat und hier fettgemachter Heuler, nichts als &#x201E;Bettelvolk&#x201C; und andere preußische Kraftausdrücke durch den schwarz-weißen Schnurrbart. Am 29. Jan. mußten diese Heuler nun auch bei der Wahl für die erste Kammer weichen, wo der gesunde Menschenverstand, eben so wie bei der Wahl für die zweite Kammer, das &#x201E;Bettelvolk&#x201C; das Mitglied der früheren National-Versammlung <hi rendition="#g">Körfgen</hi> wiederwählten.</p>
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          <head>Meurs, 25. Jan.</head>
          <p>Am verflossenen Samstage schaarte sich Abends eine Masse Jungen vor dem Hause des Wirthes Küppers zusammen, brüllte nah' unterm Fenster das Preußenlied, schrie und heulte, tobte und lärmte, schlug gegen die Fensterladen, empfing jeden Gast, der vor die Thüre trat, mit Pfeifen, Geschrei, Verhöhnung und Beschimpfung und wer nach Hause ging, wurde von dieser Hoffnungsschaar eine Strecke Weges begleitet unter dem Rufen und Geheul: Bluthund, demokratischer Spitzbube und dgl. m. Der Wirth <hi rendition="#g">Küppers</hi> begab sich, um Schlimmeres vorzubeugen, zu dem Bürgermeister <hi rendition="#g">Vinmann,</hi> um denselben aufzufordern, gegen diesen Tumult polizeiliche Maßregeln zu treffen. Der Herr Bürgermeister, der sich im Verein für König und Vaterland befand, soll erklärt haben, er werde in jener Beziehung nichts thun. Ist dadurch jener Tumult, der doch nach §. 479, 8. des Strafgesetzbuches strafbar ist, von der Polizei nicht sanktionirt worden? Oder hat sich unser Bürgermeister um solche Sachen nicht mehr zu bekümmern? Was sagt denn der Verein für König und Vaterland dazu? Was sagt er dazu, zumal selbst der Sohn eines Vorstandsmitgliedes sich unter jenen Jungen befunden hat?</p>
          <bibl>(Niederrh. V. Bl.)</bibl>
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          <head><bibl><author>113</author></bibl> Malmédy, en Janvier.</head>
          <p>La veille des élections primaires, débarquaient ici, entre chien et loup, deux courtiers d'élections devenus célèbres dans les fastes de l'histoire par leur glorieuse retraite sous les murs de Brandebourg. Ils venaient, disaient-ils, directement de Paris, ayant passé par St. Vith, etc. Ils avaient vu la république à l'agonie; c'en était fait de cette pauvre vierge tant calomniée, et pour autant que leur myopie leur eût permis d'en juger, la république avait encore tout au plus trois mois d'existence.</p>
          <p>Nos deux touristes, voyageant par monts et par vaux, avaient probablement pris les montagnes de l'Eifel et des Ardennes pour les Vosges et avaient poussé sans doute leur excursion jusqu'à Bastogne, connu généralement sous le nom de Paris en Ardennes. C'est dans cette autre capitale qu'ils avaient rêvé ce qu'ils débitaient avec la meilleure foi du monde à quelques uns de nos bénévoles concitoyens, qu'ils s'étaient empressés de visiter, pour plaider auprès d'eux la candidature de leur ami politique, qui, l'an dernier, ayant eu l'honneur d'étre élu à Borcette et à Malmédy et ayant alors opté pour la première de ces villes, donnerait cette fois-ci la préférence à l'autre, par la raison bien simple, qu'il ne serait pas élu ailleurs. Les deux illustres voyageurs s'estimaient heureux que leur soi-disant passage fortuit par Malmédy leur eût procuré l'occasion de recommander chaleureusement leur ami qui est le fameux auteur de la découverte d'une Californie, qui à la vérité, n'est pas située en Amérique, mais qui a le grand avantage d'être baignée par les eaux de la Sprée.</p>
          <p>Le lendemain, au point du jour, les deux courtiers, après avoir reçu et donné force promesses, partirent, comme ils étaient venus, sans tambour ni trompette, se dirigeant sur Montjoie, où ils se proposaient d'éléver leur ami politique sur le pavois de l'élection, comme ils emportaient l'assurance de l'avoir porté ici.</p>
          <p>Enhardie par le grande nouvelle; la réaction, à la mine hideuse et repoussante, ennuyée de la dissimulation, se montra la tête haute dans les élections. Caméléons, bureaucrates, papelards, constables, bedeaux, croque-morts etc. étaient pêle-mêle avec les vrais amis de l'ordre&#x2025;&#x2026;, et cette coalition était d'autant plus formidable qu'on lisait sur leur bannière cette devise machiavélique: La fin légitime les moyens.</p>
          <p>Par une de ces tactiques familières aux satellites d'un pouvoir occulte, on avait déjà, depuis longtemps, déversé la calomnie sur tous ceux dont l'âme n'était pas pétrie du limon du servilisme. Servant d'épouvantails aux gens faibles et aveuglés par la peur, les libéraux étaient aux yeux de ceuxci des hommes dangereux, portant le bonnet rouge sous leurs chapeaux ct n'attendant que le moment favorable pour renverser l'édifice social.</p>
          <p>Quoique cette manoeuvre eût produit l'effet qu'on s'en était promis sur la gent timorée, moitié chair, moitié poisson, qui malheureusement est assez nombreuse, la coalition ne se crut pas, à l'aide de ce seul moyen, sûre de la victoire; elle s'ingénia à en trouver un autre qui ne tarda pas à sortir du puisard de leurs ressources et qui consistait à masser tous les ouvriers, à poser en principe que quoique citoyens, (la concession était déjà bien grande), ils ne pouvaient avoir une opinion; qu'ils devaient donc servir à faire triompher les idées de leurs maitres, qui s'engageaient à ne plus leur donner d'ouvrage, s'ils ne votaient pas pour les candidats de la coalition. Le mot d'ordre fut donc donné ct grâce à ce nouvel expédient, on put voir sortir de l'urne électorale les noms d'un des partisans les plus chaleureux du landrccht et d'un des ennemis les plus acharnés des libertés publiques.</p>
          <p>Nous voudrions pouvoir borner là <gap reason="illegible"/>e récit de ce triste épisode; mais il nous reste un fait bien déplorable à signaler et que, pour l'honneur wallon, nous désircrions pouvoir étouffer. Il n'a pas suffi aux nobles et consciencieux coalisés d'avoir distillé sur leurs adversaires le venin de la calomnie, d'avoir suspendu un knout moral sur la tête des pauvres ouvriers; il a fallu que la corruption s'associât encore à des moyens déjà si dégoûtants &#x2014; Oui, disons-le bientôt et tâchons de l'oublier, on a distribué de l'argent pour acheter des votes, et, le croirait-on, il a pu se trouver des personnes assez viles pour vendre leur voix au prix de 5 silbergros?&#x2026;&#x2026; Un citoyen respectable a dénoncé hautement cette action coupable et, dans son indignation, a adressé des reproches à un électeur, qui lui a na<gap reason="illegible"/>vemnnt répondu: quel ma y a-t-il à cela, si c'est pour la bonne cause&#x2026;&#x2026;&#x2026;</p>
          <p>La plume se refuse à retracer les manoeuvres honteuses, pour lesquelles il n'est pas d'expressions assez flétrissantes, et s'il est douloureux de les signaler, il est d'autant plus consolant d'annoncer que les hommes libres ont réussi à faire nommer, de leur côté, des hommes indépendants. Espérons que ces électeurs sauront concourir à l'élection d'un député, qui jamais ne fera trafic de sa conviction et qui n'aura pas eu l'impudeur de déclarer que la charte octroyée est trop libérale.</p>
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          <head><bibl><author>4</author></bibl> Iserlohn, 31. Januar.</head>
          <p>Der Gerechte muß viel leiden. Das hat auch der Centralwahlklüngler der preußischen Partei, der große Friedrich Harkort, heute Abend hier in seiner eignen westphälischen Heimath erfahren müssen. Der &#x201E;Freund der Arbeiter&#x201C;, der ihnen mit so dringenden Gründen und so volksthümlich leutseliger Sprache auseinandergesetzt hat, wie sie von den Demokraten an der Nase herumgeführt werden, derselbe schwarz-weiße Volksmann von ächtem Schrot und Korn hatte sich hier im Interesse seiner Wiederwahl eingefunden, und erhielt als Willkommen heut Abend von den Arbeitern eine gloriose Katzenmusik. Drei bis vierhundert Personen hatten einen ohrenzerreißenden Skandal vor seinem Gasthof organisirt und der Freund der Arbeiter fand es gerathen sich unter den Schutz von 3 Mann Bürgerwehr und Einem Gensdarmen zu stellen. Einige Arbeiter erklärten: eine Katzenmusik sei noch viel zu ehrenvoll für einen solchen Menschen, man müsse ihn noch anders züchtigen. Das ist der Undank des Volks gegen seine Edelsten und Besten!</p>
          <p>Die hiesige städtische Disconto-Casse hat einen empfindlichen Schlag bekommen, in Folge dessen sie wahrscheinlich eingehen wird. Es cirkuliren hier eine Masse &#x2014; man sagt über 1000 &#x2014; falsche Discontoscheine dieses Instituts, und der Schaden, der unsre Bourgeoisie dadurch trifft, veranlaßt großen Kummer.</p>
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          <head><bibl><author>9</author></bibl> Berlin, 31. Jan.</head>
          <p>Im ersten Wahlbezirk sind noch immer als Hauptkandidaten vorgeschlagen: Waldeck, Jakobi und Assessor Paalzow, ein lederner Konstitutioneller, dessen Hauptverdienst darin besteht, der Mitarbeiter einer hiesigen soi-disant ledern-liberalen Zeitung (N. Z?) zu sein.</p>
          <p>Die Handwerker-Abgeordneten hatten gestern Morgen das hohe Glück, von Sr. Majestät allergnädigst empfangen zu werden. Man sagt, daß nicht wenige in Gefühlsseligkeit schwelgten, während Andere das leidende Aussehen Sr. Maj. auffallend fanden und bedauerten. Herr <hi rendition="#g">Schützendorf</hi> von Köln soll die Ehre gehabt haben, Sr. Maj. die Namen der einzelnen Abgeordneten souflirt zu haben, und Se. Maj. unterhielten sich recht herablassend mit den biedern Vertretern der &#x201E;hommes de peine.&#x201C; Nur Einer, der Abgeordnete von Hirschberg, hatte bittere Worte zu hören. Se. Maj. äußerte sich sehr mißbilligend über die revolutionäre Gesinnung der Hirschberger und Schlesier. Dahingegen war allerhöchstderselbe verwundert zu vernehmen, daß selbst seine getreuen westphälischen Handwerker Klagen vorzubringen hätten. Hr. Peter Meier aus dem Kreise Hagen gab die gescheute Erläuterung: daß die westphälischen Arbeiter allerdings noch nicht zu der Elendsstufe der schlesischen Weber oder Irländer gelangt wären, allein trotz aller Hartnäckigkeit und Indolenz auf dem besten Wege seien. In ähnlichem Sinne sprach Hr. Todt von Minden. Der Minister von der Heydt entließ die Abgeordneten mit der Aufforderung, ihren Freunden in der Heimath die Nachricht zu bringen, daß die Regierung sich sehr beeilen werde, den provisorischen Wünschen des Gewerbestandes nachzukommen.</p>
          <p>Vor ihrer Abreise erließen die Handwerker-Abgeordneten ein Memoire an den Minister, dessen wesentlichen Inhalt ich Ihnen hierdurch mittheile. Nach dem Eingange heißt es:</p>
          <p>&#x201E;Indem wir das feste Vertrauen haben, daß die unter dem Vorsitze der Vertreter des hohen Ministeriums gefaßten und für dringend erachteten Beschlüsse sobald als möglich in's Leben gerufen werden, erlauben wir uns, Ew. Exc. dringend zu bitten, den nächsthin zusammentretenden Kammern baldthunlichst diejenigen Vorlagen zu machen, welche nach unserer praktischen Erfahrung und Anschauung einzig dem allgemeinen Verfalle aller staatlichen Verhältnisse vorbeugen, das friedliche Zusammenwirken und glückliche (?!) Leben der sozialen Stände (!) neu und dauernd begründen können.</p>
          <p>Hierzu rechnen wir vor allen Dingen:</p>
          <p>1) Eine allgemeine Gewerbeordnung mit dem Grundsatze des zur Pflicht erhobenen Beitritts zu den Innungen, und Bildung von Gewerbekammern.</p>
          <p>2) Errichtung von zweckmäßig organisirten Vorschußbanken, aus welchen die Innungen gegen solidarische Verbürgung, Vorschüsse erhalten können.</p>
          <p>3) Errichtung gewerblicher Fortbildungsanstalten (Fachschulen) mit freiem unentgeldlichen Schulunterricht.</p>
          <p>4) Aufhebung der Militärwerkstätten und Uebertragung der Militär-Handwerksarbeiten an die betreffenden Innungen.</p>
          <p>5) Umänderung des Prinzips, die Arbeiten des Staates in den Straf- und sonstigen Anstalten, mit den Arbeiten des freien Handwerkers zu konkurriren.</p>
          <p>6) Einkäufe und Bestellungen von Waaren von Seiten des Staates bei den betreffenden Gewerbetreibenden direkt zu machen, und sich nicht der Zwischenhändler zu bedienen.</p>
          <p>7) Die Submission bei Staats- und Kommunalarbeiten nicht ferner zu gestatten.</p>
          <p>8) Förderung der inländischen Industrie durch passende <hi rendition="#g">Schutzzölle</hi>. (!! Oh!)</p>
          <p>9) Aufhebung der bisher zum Nachtheile der Privat-Industriellen stattgehabten Wirksamkeit der Seehandlung.</p>
          <p>10) Diese sowohl wie die Konsular-Agenten anzuweisen, Mittheilungen über die besten Absatzquellen inländischer Industrie-Erzeugnisse zu geben.</p>
          <p>11) Kolonisation im Innern, um dadurch den arbeitsfähigen, bei Privaten nicht Beschäftigung findenden Arbeitern, einen Unterhalt zu gewähren, ebenso bei Sträflingen.</p>
          <p>12) Kolonisation nach Außen durch den Staat, um die durch Maschinen und Anderes überflüssig gemachten Kräfte anderweitig zu verwerthen, und die Produktion mit der Konsumtion in's Niveau zu regeln.</p>
          <p>13) Den Hausirhandel aufzuheben.</p>
          <p>14) Umschaffung des Armenwesens. (Warum nicht Abschaffung?)</p>
          <p>15) Einführung einer gerechten, nach der wirklichen Leistungsfähigkeit des Einzelnen zu berechnenden Besteuerung.</p>
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          <head><bibl><author>61</author></bibl> Greifswald, 30. Januar.</head>
          <p>Der famose weggelaufene Hr. Exdeputirte und Direktor des staats- und landwirthschaftlichen Akademie in Eldena bei G. Hr. <hi rendition="#g">Baumstark</hi> lebe hoch! Baumstark, der große Nationalökonom, for ever! so rufen seine Freunde und Anhänger. Trotz seiner obligaten Grobheit hängen sie mit schwärmerischer Zärtlichkeit an ihm, der festen Säule der rothen Monarchie. Mit allen ihnen zur Verfügung stehenden Mitteln beförderten sie ihn zum Wahlmann der ersten Kammer durch die Aristokraten, Gutsbesitzer, Pächter, Professoren und Bauern in Eldena und dessen ländlicher Umgebung. Welche Freude für den armen Dulder, den an die 300 deutsche wühlerische und anarchische Blätter, die Neue Rheinische an der Spitze, so entsetzlich geißelten und verhöhnten. Welche Wonne für den Verehrten, der sich, wie den aufmerksamen Lesern der Vereinbarungsdebatte wohl noch erinnerlich, so gerne und so oft auf den &#x201E;welthistorischen Standpunkt&#x201C; erhob! Um die Wonne des Mannes zu erhöhen, dessen ganzer Stolz sich in dem Ausruf zusammenfaßt: &#x201E;ich habe mit jedem Ministerium gestimmt&#x201C; &#x2014; mußten die drei Kandidaten der rothen Reaktion hiesiger guten Stadt ebenfalls reussiren; Männer, von denen 2 seine Freunde und Verehrer sind. Der 3. ein ebenso wohlgenährter und gutgesinnter Patriot, daß er grundsätzlich keine Zeitungen lies't. Der brave Mann verdankt Herrn B. die Fleischlieferung für die Akademie, und bedarf also nicht einmal der Zeitungslektüre, um à to<gap reason="illegible"/> prix in Stralsund für ihn zu stimmen, wo Baumstark sein Pairsmandat zu erhaschen gedenkt.</p>
          <p>Doch Hr. B. ist vorsichtig, dieser Mann, welcher seine Urwähler und Wahlmänner zu rühren und zu erschüttern pflegt, indem er ihnen die wundersame und rührende Geschichte erzählt, wie es ihm in seiner Jugend in Baden so kümmerlich ergangen, daß er die Schweine habe hüten müssen.</p>
          <p>Der edle Exdeputirte bewirbt sich auch um ein Mandat zur 2. Kammer bei den Wahlmännern des vereinigten Greifswalder und Grimmer Kreises, die ebenfalls zwei Deputirte zu wählen haben, und zwar vereint mit seinem Sancho Pansa, Hrn. Prof. Urlichs, dem Alterthumsforscher, weiland in Bonn, früher beim Ritter Bunsen Hauslehrer in Rom. Sind dort nur Chancen für die Ultrakonservativen <hi rendition="#g">einen</hi> Kandidaten durchzubringen, so resignirt der getreue Urlichs in pflichtschuldiger Ergebenheit und Demuth, und alle Minen läßt man springen, um den Exdeputirten ohne Furcht und Tadel durchzubringen, der sich jedoch verpflichtet hat, sollte er später in Stralsund zur ersten oder in Westphalen, wo er ebenfalls Aussichten hat, zur 2. Kammer gewählt werden, dies Grimmer Mandat niederzulegen und Hrn. Urlichs zu verschaffen. Dies ist der Schlachtplan unserer Reaktion, ausgeheckt im &#x201E;Logengarten&#x201C; und in dem die &#x201E;deutsche Kamarilla&#x201C; getauften Hotel, Um ja Wahlmann für die 2. Kammer in seinem Dorfe zu werden, soll besagter Direktor, wie man überall hört, jedweden seiner Urwähler vorher mit einem Hammel begabt haben. Arme Hammelheerde der Akademie Eldena, wie bist du decimirt von dem braven Manne der äußersten Rechten, der dem &#x201E;Vereine zum Schutze des <hi rendition="#g">Eigenthums</hi>&#x201C; so hold ist!</p>
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          <head>Bernburg, 28. Jan.</head>
          <p>Der Plan, die <hi rendition="#g">gesammten anhaltinischen Lande</hi> zu einem einzigen Staate zu verschmelzen, war seiner Ausführung so weit entgegengereift, daß alle Hindernisse, welche von Seiten der regierenden Häuser vorher in den Weg gelegt worden, durch freiwillige Entsagung derselben entfernt waren. Während man sich nun den schönsten Hoffnungen hingeben zu dürfen glaubte, tritt Preußen mit einer Rechtsverwahrung dazwischen, die sich auf eine Testamentsbestimmung des verstorbenen Herzogs von Bernburg bezieht, durch welche der Prinzessin Friedrich von Preußen, seiner Tochter, die Erbschaft des Allodialvermögens ihres Bruders, des jetzigen Herzogs, zugesichert wird, im Falle sie ihn überleben sollte. Der König von Preußen erklärt nun (obwohl der Herzog noch lebt), daß er in eine Veränderung der Regierung in Bernburg nicht eher willigen könne, als bis das Allodialvermögen des Herzogs vom Staatsgute getrennt und somit die Rechte der Prinzessin Friedrich gewahrt seien.</p>
          <bibl>(L. Z.)</bibl>
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          <head><bibl><author>068</author></bibl> Hildesheim, 28. Jan.</head>
          <p>Die Folgen der hiesigen Militär-Excesse sind traurig genug, aber wahrscheinlich noch immer nicht hinreichend, um die Trägheit und Schlafmützigkeit der hannoverschen &#x201E;Reichsbürger&#x201C; aufzurütteln. Zu dem ersten Opfer hat sich heute ein zweites gesellt. Der Webermeister Spickerling, ein 70jähriger Greis, ist diesen Morgen an den vom Militär erhaltenen schweren Verwundungen gestorben. Ein gleiches Schicksal steht wahrscheinlich noch heute einem ebenfalls schwer Verletzten bevor.</p>
        </div>
        <div xml:id="ar212_013" type="jArticle">
          <head>Hadersleben, den 27. Jan.</head>
          <p>Alle Kirchspiele der &#x201E;Hviddingharde&#x201C; haben in diesen Tagen theils ihre Steuern bezahlt, theilts haben die noch Restirenden versprochen, dies baldigst zu thun; überall in den noch kürzlich so aufsätzigen Dörfern herrscht jetzt Ruhe und Ordnung, und unser Militär wird respektirt. In Ripen liegen über 30 Verwundete, andere sind nach Tondern und Lygumkloster transportirt. Der Hauptanführer des Landsturms bei Bröns, Andreas Thamsen aus Haved, liegt daselbst auf den Tod verwundet.</p>
        </div>
        <div xml:id="ar212_014" type="jArticle">
          <head>Schleswig, 28. Jan.</head>
          <p>Dem Vernehmen nach hat der zur Einbringung von Vorschlägen hinsichtlich des Friedens niedergesetzte Ausschuß sich vorläufig dahin geeinigt, zu beantragen, daß die Landesversammlung gegen die Constituirung eines selbstständigen Herzogthums. Schleswig protestire, auf kräftige Rüstung dringe und die Annahme des Friedens von ihrer Genehmigung abhängig mache.</p>
          <bibl>(Schl.-H. Z.)</bibl>
        </div>
        <div xml:id="ar212_015" type="jArticle">
          <head><bibl><author>*</author></bibl> Kemsier, 26. Januar.</head>
          <p>Der Reichstag beschäftigte sich in seiner heutigen Sitzung mit dem von Szbyszewsky gestellten Dringlichkeitsantrage, daß die in Oberitalien stehende Armee 3 Vertreter in den Reichstag ernennen solle.</p>
          <p>Abgg. Selinger und Joseph Neumann sprachen dagegen, dafür Abg. Borkowsky. Abg. Strobach stellt folgenden Antrag: In Erwägung, daß ein Theil österreichischer Staatsbürger jener Ländergebiete, die am constituirenden österreichischen Reichstage vertreten sind, wegen ihrer aktiven Dienstleistung in der k. k. Armee gehindert waren, sich an der Wahl der Reichstagsdeputirten zu betheiligen, und in weiterer Erwägung, daß eine Betheiligung derselben an den Wahlen wegen der eigenthümlichen Beschaffenheit dieser nach dem Wahlgesetze vem 9. Mai v. J. wahlberechtigten Staatsbürger nachträglich sich ins Werk setzen läßt, beschließt der hohe Reichstag, im Wege des Ministeriums Sr. k. k. Maj. diesen Umstand zur Kenntniß zu bringen, damit Se. k. k. Maj. sich bewogen fände, im Nachhange der octroyirten Wahlordnung vom 9. Mai v. J. für obgedachte im österreichischen Heere und in der Marine dienende Staatsbürger die Wahl des Reichstagsdeputirten anzuordnen, wobei nachstehende Bestimmungen zu Grunde zu legen sein dürften.</p>
          <p>1) Haben sich bei der Wahl dieser Abgeordneten nur jene im k. k. österreichischen Heere und der Marine dienende Staatsbürger der am österreichischen constituirenden Reichstag vertretenen Landesgebiete zu betheiligen, welche zur Zeit der Vornahme der Wahlen nach der Vorschrift der provisorischen Wahlordnung activ wahlfähig, durch ihre nothwendige Abwesenheit verhindert waren, an den Reichstagswahlen Theil zu nehmen.</p>
          <p>2) Auf je 20,000 Köpfe entfällt ein Deputirter.</p>
          <p>3) Können diese besondern Verfügungen in keinerlei Art ein Präjudiz für die Zukunft abgeben. Der Antrag wird mit großer Majorität angenommen.</p>
        </div>
        <div xml:id="ar212_016" type="jArticle">
          <head>Hanau, 30. Januar.</head>
          <p>Endlich hat auch Hanau den Tag einer öffentlichen Sitzung des Geschwornengerichts erlebt. Die wegen einer Petition an die Ständeversammlung angeklagten 16 Mitglieder des Volksraths dahier und der Redakteur der Han. Ztg. sind heute vollkommen freigesprochen worden. Die Petition
</p>
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</TEI>
[1162/0002] Junkerschaft. Wir gönnen denselben diesen unschuldigen Spaß von Herzen, denn einestheils werden diese fünf Stimmen ihnen wenig helfen, indem die Wahlmänner vom Lande, welche nach bereits eingelaufenen Berichten an vielen Orten entschiedene Demokraten sind, den Ausschlag zu geben haben, und anderntheils glaubt doch kein Mensch an einen Bestand dieser Königl. Preuß. octroyirten Pairskammer, mit Ausnahme unserer Bourgeois und Büreaukraten, die hier, wie überall, Nichts gelernt und Nichts vergessen haben. Wir aber, Wir denken: „Die magere Ritterschaft, Wird bald von hinnen reisen, Und der Abschiedstrunk wird ihnen kredenzt Aus langen Flaschen von Eisen.“ 7 Kerpen, Kreis Bergheim. Auch hier hat die Demokratie gesiegt, trotz der im schwarz-weißesten Sinn erfolgten Eintheilung der Wahlbezirke. In allen 4 Bezirken wurden nur Demokraten gewählt. Da gab's dann ein Spuken und Heulen Seitens der Reaktionärs — zum Todtlachen! Namentlich spukt ein durchgefallener Landraths-Kandidat und hier fettgemachter Heuler, nichts als „Bettelvolk“ und andere preußische Kraftausdrücke durch den schwarz-weißen Schnurrbart. Am 29. Jan. mußten diese Heuler nun auch bei der Wahl für die erste Kammer weichen, wo der gesunde Menschenverstand, eben so wie bei der Wahl für die zweite Kammer, das „Bettelvolk“ das Mitglied der früheren National-Versammlung Körfgen wiederwählten. Meurs, 25. Jan. Am verflossenen Samstage schaarte sich Abends eine Masse Jungen vor dem Hause des Wirthes Küppers zusammen, brüllte nah' unterm Fenster das Preußenlied, schrie und heulte, tobte und lärmte, schlug gegen die Fensterladen, empfing jeden Gast, der vor die Thüre trat, mit Pfeifen, Geschrei, Verhöhnung und Beschimpfung und wer nach Hause ging, wurde von dieser Hoffnungsschaar eine Strecke Weges begleitet unter dem Rufen und Geheul: Bluthund, demokratischer Spitzbube und dgl. m. Der Wirth Küppers begab sich, um Schlimmeres vorzubeugen, zu dem Bürgermeister Vinmann, um denselben aufzufordern, gegen diesen Tumult polizeiliche Maßregeln zu treffen. Der Herr Bürgermeister, der sich im Verein für König und Vaterland befand, soll erklärt haben, er werde in jener Beziehung nichts thun. Ist dadurch jener Tumult, der doch nach §. 479, 8. des Strafgesetzbuches strafbar ist, von der Polizei nicht sanktionirt worden? Oder hat sich unser Bürgermeister um solche Sachen nicht mehr zu bekümmern? Was sagt denn der Verein für König und Vaterland dazu? Was sagt er dazu, zumal selbst der Sohn eines Vorstandsmitgliedes sich unter jenen Jungen befunden hat? (Niederrh. V. Bl.) 113 Malmédy, en Janvier. La veille des élections primaires, débarquaient ici, entre chien et loup, deux courtiers d'élections devenus célèbres dans les fastes de l'histoire par leur glorieuse retraite sous les murs de Brandebourg. Ils venaient, disaient-ils, directement de Paris, ayant passé par St. Vith, etc. Ils avaient vu la république à l'agonie; c'en était fait de cette pauvre vierge tant calomniée, et pour autant que leur myopie leur eût permis d'en juger, la république avait encore tout au plus trois mois d'existence. Nos deux touristes, voyageant par monts et par vaux, avaient probablement pris les montagnes de l'Eifel et des Ardennes pour les Vosges et avaient poussé sans doute leur excursion jusqu'à Bastogne, connu généralement sous le nom de Paris en Ardennes. C'est dans cette autre capitale qu'ils avaient rêvé ce qu'ils débitaient avec la meilleure foi du monde à quelques uns de nos bénévoles concitoyens, qu'ils s'étaient empressés de visiter, pour plaider auprès d'eux la candidature de leur ami politique, qui, l'an dernier, ayant eu l'honneur d'étre élu à Borcette et à Malmédy et ayant alors opté pour la première de ces villes, donnerait cette fois-ci la préférence à l'autre, par la raison bien simple, qu'il ne serait pas élu ailleurs. Les deux illustres voyageurs s'estimaient heureux que leur soi-disant passage fortuit par Malmédy leur eût procuré l'occasion de recommander chaleureusement leur ami qui est le fameux auteur de la découverte d'une Californie, qui à la vérité, n'est pas située en Amérique, mais qui a le grand avantage d'être baignée par les eaux de la Sprée. Le lendemain, au point du jour, les deux courtiers, après avoir reçu et donné force promesses, partirent, comme ils étaient venus, sans tambour ni trompette, se dirigeant sur Montjoie, où ils se proposaient d'éléver leur ami politique sur le pavois de l'élection, comme ils emportaient l'assurance de l'avoir porté ici. Enhardie par le grande nouvelle; la réaction, à la mine hideuse et repoussante, ennuyée de la dissimulation, se montra la tête haute dans les élections. Caméléons, bureaucrates, papelards, constables, bedeaux, croque-morts etc. étaient pêle-mêle avec les vrais amis de l'ordre‥…, et cette coalition était d'autant plus formidable qu'on lisait sur leur bannière cette devise machiavélique: La fin légitime les moyens. Par une de ces tactiques familières aux satellites d'un pouvoir occulte, on avait déjà, depuis longtemps, déversé la calomnie sur tous ceux dont l'âme n'était pas pétrie du limon du servilisme. Servant d'épouvantails aux gens faibles et aveuglés par la peur, les libéraux étaient aux yeux de ceuxci des hommes dangereux, portant le bonnet rouge sous leurs chapeaux ct n'attendant que le moment favorable pour renverser l'édifice social. Quoique cette manoeuvre eût produit l'effet qu'on s'en était promis sur la gent timorée, moitié chair, moitié poisson, qui malheureusement est assez nombreuse, la coalition ne se crut pas, à l'aide de ce seul moyen, sûre de la victoire; elle s'ingénia à en trouver un autre qui ne tarda pas à sortir du puisard de leurs ressources et qui consistait à masser tous les ouvriers, à poser en principe que quoique citoyens, (la concession était déjà bien grande), ils ne pouvaient avoir une opinion; qu'ils devaient donc servir à faire triompher les idées de leurs maitres, qui s'engageaient à ne plus leur donner d'ouvrage, s'ils ne votaient pas pour les candidats de la coalition. Le mot d'ordre fut donc donné ct grâce à ce nouvel expédient, on put voir sortir de l'urne électorale les noms d'un des partisans les plus chaleureux du landrccht et d'un des ennemis les plus acharnés des libertés publiques. Nous voudrions pouvoir borner là _ e récit de ce triste épisode; mais il nous reste un fait bien déplorable à signaler et que, pour l'honneur wallon, nous désircrions pouvoir étouffer. Il n'a pas suffi aux nobles et consciencieux coalisés d'avoir distillé sur leurs adversaires le venin de la calomnie, d'avoir suspendu un knout moral sur la tête des pauvres ouvriers; il a fallu que la corruption s'associât encore à des moyens déjà si dégoûtants — Oui, disons-le bientôt et tâchons de l'oublier, on a distribué de l'argent pour acheter des votes, et, le croirait-on, il a pu se trouver des personnes assez viles pour vendre leur voix au prix de 5 silbergros?…… Un citoyen respectable a dénoncé hautement cette action coupable et, dans son indignation, a adressé des reproches à un électeur, qui lui a na_ vemnnt répondu: quel ma y a-t-il à cela, si c'est pour la bonne cause……… La plume se refuse à retracer les manoeuvres honteuses, pour lesquelles il n'est pas d'expressions assez flétrissantes, et s'il est douloureux de les signaler, il est d'autant plus consolant d'annoncer que les hommes libres ont réussi à faire nommer, de leur côté, des hommes indépendants. Espérons que ces électeurs sauront concourir à l'élection d'un député, qui jamais ne fera trafic de sa conviction et qui n'aura pas eu l'impudeur de déclarer que la charte octroyée est trop libérale. 4 Iserlohn, 31. Januar. Der Gerechte muß viel leiden. Das hat auch der Centralwahlklüngler der preußischen Partei, der große Friedrich Harkort, heute Abend hier in seiner eignen westphälischen Heimath erfahren müssen. Der „Freund der Arbeiter“, der ihnen mit so dringenden Gründen und so volksthümlich leutseliger Sprache auseinandergesetzt hat, wie sie von den Demokraten an der Nase herumgeführt werden, derselbe schwarz-weiße Volksmann von ächtem Schrot und Korn hatte sich hier im Interesse seiner Wiederwahl eingefunden, und erhielt als Willkommen heut Abend von den Arbeitern eine gloriose Katzenmusik. Drei bis vierhundert Personen hatten einen ohrenzerreißenden Skandal vor seinem Gasthof organisirt und der Freund der Arbeiter fand es gerathen sich unter den Schutz von 3 Mann Bürgerwehr und Einem Gensdarmen zu stellen. Einige Arbeiter erklärten: eine Katzenmusik sei noch viel zu ehrenvoll für einen solchen Menschen, man müsse ihn noch anders züchtigen. Das ist der Undank des Volks gegen seine Edelsten und Besten! Die hiesige städtische Disconto-Casse hat einen empfindlichen Schlag bekommen, in Folge dessen sie wahrscheinlich eingehen wird. Es cirkuliren hier eine Masse — man sagt über 1000 — falsche Discontoscheine dieses Instituts, und der Schaden, der unsre Bourgeoisie dadurch trifft, veranlaßt großen Kummer. 9 Berlin, 31. Jan. Im ersten Wahlbezirk sind noch immer als Hauptkandidaten vorgeschlagen: Waldeck, Jakobi und Assessor Paalzow, ein lederner Konstitutioneller, dessen Hauptverdienst darin besteht, der Mitarbeiter einer hiesigen soi-disant ledern-liberalen Zeitung (N. Z?) zu sein. Die Handwerker-Abgeordneten hatten gestern Morgen das hohe Glück, von Sr. Majestät allergnädigst empfangen zu werden. Man sagt, daß nicht wenige in Gefühlsseligkeit schwelgten, während Andere das leidende Aussehen Sr. Maj. auffallend fanden und bedauerten. Herr Schützendorf von Köln soll die Ehre gehabt haben, Sr. Maj. die Namen der einzelnen Abgeordneten souflirt zu haben, und Se. Maj. unterhielten sich recht herablassend mit den biedern Vertretern der „hommes de peine.“ Nur Einer, der Abgeordnete von Hirschberg, hatte bittere Worte zu hören. Se. Maj. äußerte sich sehr mißbilligend über die revolutionäre Gesinnung der Hirschberger und Schlesier. Dahingegen war allerhöchstderselbe verwundert zu vernehmen, daß selbst seine getreuen westphälischen Handwerker Klagen vorzubringen hätten. Hr. Peter Meier aus dem Kreise Hagen gab die gescheute Erläuterung: daß die westphälischen Arbeiter allerdings noch nicht zu der Elendsstufe der schlesischen Weber oder Irländer gelangt wären, allein trotz aller Hartnäckigkeit und Indolenz auf dem besten Wege seien. In ähnlichem Sinne sprach Hr. Todt von Minden. Der Minister von der Heydt entließ die Abgeordneten mit der Aufforderung, ihren Freunden in der Heimath die Nachricht zu bringen, daß die Regierung sich sehr beeilen werde, den provisorischen Wünschen des Gewerbestandes nachzukommen. Vor ihrer Abreise erließen die Handwerker-Abgeordneten ein Memoire an den Minister, dessen wesentlichen Inhalt ich Ihnen hierdurch mittheile. Nach dem Eingange heißt es: „Indem wir das feste Vertrauen haben, daß die unter dem Vorsitze der Vertreter des hohen Ministeriums gefaßten und für dringend erachteten Beschlüsse sobald als möglich in's Leben gerufen werden, erlauben wir uns, Ew. Exc. dringend zu bitten, den nächsthin zusammentretenden Kammern baldthunlichst diejenigen Vorlagen zu machen, welche nach unserer praktischen Erfahrung und Anschauung einzig dem allgemeinen Verfalle aller staatlichen Verhältnisse vorbeugen, das friedliche Zusammenwirken und glückliche (?!) Leben der sozialen Stände (!) neu und dauernd begründen können. Hierzu rechnen wir vor allen Dingen: 1) Eine allgemeine Gewerbeordnung mit dem Grundsatze des zur Pflicht erhobenen Beitritts zu den Innungen, und Bildung von Gewerbekammern. 2) Errichtung von zweckmäßig organisirten Vorschußbanken, aus welchen die Innungen gegen solidarische Verbürgung, Vorschüsse erhalten können. 3) Errichtung gewerblicher Fortbildungsanstalten (Fachschulen) mit freiem unentgeldlichen Schulunterricht. 4) Aufhebung der Militärwerkstätten und Uebertragung der Militär-Handwerksarbeiten an die betreffenden Innungen. 5) Umänderung des Prinzips, die Arbeiten des Staates in den Straf- und sonstigen Anstalten, mit den Arbeiten des freien Handwerkers zu konkurriren. 6) Einkäufe und Bestellungen von Waaren von Seiten des Staates bei den betreffenden Gewerbetreibenden direkt zu machen, und sich nicht der Zwischenhändler zu bedienen. 7) Die Submission bei Staats- und Kommunalarbeiten nicht ferner zu gestatten. 8) Förderung der inländischen Industrie durch passende Schutzzölle. (!! Oh!) 9) Aufhebung der bisher zum Nachtheile der Privat-Industriellen stattgehabten Wirksamkeit der Seehandlung. 10) Diese sowohl wie die Konsular-Agenten anzuweisen, Mittheilungen über die besten Absatzquellen inländischer Industrie-Erzeugnisse zu geben. 11) Kolonisation im Innern, um dadurch den arbeitsfähigen, bei Privaten nicht Beschäftigung findenden Arbeitern, einen Unterhalt zu gewähren, ebenso bei Sträflingen. 12) Kolonisation nach Außen durch den Staat, um die durch Maschinen und Anderes überflüssig gemachten Kräfte anderweitig zu verwerthen, und die Produktion mit der Konsumtion in's Niveau zu regeln. 13) Den Hausirhandel aufzuheben. 14) Umschaffung des Armenwesens. (Warum nicht Abschaffung?) 15) Einführung einer gerechten, nach der wirklichen Leistungsfähigkeit des Einzelnen zu berechnenden Besteuerung. 068 Berlin, 31. Januar, Abends 6 Uhr. Unter diesem Datum erklärt die Redaktion der demokratischen Korrespondenz: Eben waren wir im Begriff mit unserer heutigen Korrespondenz unter Presse zu gehen, als die Herren Polizei-Kommissarien Maaß und Hut in Begleilung von mehreren Konstablern in das Local unserer Steindruckerei traten und erklärten, sie hätten Befehl vom Polizei-Präsidium die heutige demokratische Korrespondenz mit Beschlag zu belegen. Einen schriftlichen Befehl zeigten die Herren Polizei-Kommissarien nicht vor, sondern ließen sich ohne Weiteres das Manuscript der Autographie ausliefern; auch nahmen sie den Stein und einen in ihrer Gegenwart gemachten Abzug der Korrespondenz mit. Dies zur vorläufigen Anzeige für unsere Abonnenten. Wir werden die heutigen Korrespondenz morgen, in soweit sie noch Interesse hat, nachholen Die Redaktion der demokratischen Korrespondenz. 61 Greifswald, 30. Januar. Der famose weggelaufene Hr. Exdeputirte und Direktor des staats- und landwirthschaftlichen Akademie in Eldena bei G. Hr. Baumstark lebe hoch! Baumstark, der große Nationalökonom, for ever! so rufen seine Freunde und Anhänger. Trotz seiner obligaten Grobheit hängen sie mit schwärmerischer Zärtlichkeit an ihm, der festen Säule der rothen Monarchie. Mit allen ihnen zur Verfügung stehenden Mitteln beförderten sie ihn zum Wahlmann der ersten Kammer durch die Aristokraten, Gutsbesitzer, Pächter, Professoren und Bauern in Eldena und dessen ländlicher Umgebung. Welche Freude für den armen Dulder, den an die 300 deutsche wühlerische und anarchische Blätter, die Neue Rheinische an der Spitze, so entsetzlich geißelten und verhöhnten. Welche Wonne für den Verehrten, der sich, wie den aufmerksamen Lesern der Vereinbarungsdebatte wohl noch erinnerlich, so gerne und so oft auf den „welthistorischen Standpunkt“ erhob! Um die Wonne des Mannes zu erhöhen, dessen ganzer Stolz sich in dem Ausruf zusammenfaßt: „ich habe mit jedem Ministerium gestimmt“ — mußten die drei Kandidaten der rothen Reaktion hiesiger guten Stadt ebenfalls reussiren; Männer, von denen 2 seine Freunde und Verehrer sind. Der 3. ein ebenso wohlgenährter und gutgesinnter Patriot, daß er grundsätzlich keine Zeitungen lies't. Der brave Mann verdankt Herrn B. die Fleischlieferung für die Akademie, und bedarf also nicht einmal der Zeitungslektüre, um à to_ prix in Stralsund für ihn zu stimmen, wo Baumstark sein Pairsmandat zu erhaschen gedenkt. Doch Hr. B. ist vorsichtig, dieser Mann, welcher seine Urwähler und Wahlmänner zu rühren und zu erschüttern pflegt, indem er ihnen die wundersame und rührende Geschichte erzählt, wie es ihm in seiner Jugend in Baden so kümmerlich ergangen, daß er die Schweine habe hüten müssen. Der edle Exdeputirte bewirbt sich auch um ein Mandat zur 2. Kammer bei den Wahlmännern des vereinigten Greifswalder und Grimmer Kreises, die ebenfalls zwei Deputirte zu wählen haben, und zwar vereint mit seinem Sancho Pansa, Hrn. Prof. Urlichs, dem Alterthumsforscher, weiland in Bonn, früher beim Ritter Bunsen Hauslehrer in Rom. Sind dort nur Chancen für die Ultrakonservativen einen Kandidaten durchzubringen, so resignirt der getreue Urlichs in pflichtschuldiger Ergebenheit und Demuth, und alle Minen läßt man springen, um den Exdeputirten ohne Furcht und Tadel durchzubringen, der sich jedoch verpflichtet hat, sollte er später in Stralsund zur ersten oder in Westphalen, wo er ebenfalls Aussichten hat, zur 2. Kammer gewählt werden, dies Grimmer Mandat niederzulegen und Hrn. Urlichs zu verschaffen. Dies ist der Schlachtplan unserer Reaktion, ausgeheckt im „Logengarten“ und in dem die „deutsche Kamarilla“ getauften Hotel, Um ja Wahlmann für die 2. Kammer in seinem Dorfe zu werden, soll besagter Direktor, wie man überall hört, jedweden seiner Urwähler vorher mit einem Hammel begabt haben. Arme Hammelheerde der Akademie Eldena, wie bist du decimirt von dem braven Manne der äußersten Rechten, der dem „Vereine zum Schutze des Eigenthums“ so hold ist! Bernburg, 28. Jan. Der Plan, die gesammten anhaltinischen Lande zu einem einzigen Staate zu verschmelzen, war seiner Ausführung so weit entgegengereift, daß alle Hindernisse, welche von Seiten der regierenden Häuser vorher in den Weg gelegt worden, durch freiwillige Entsagung derselben entfernt waren. Während man sich nun den schönsten Hoffnungen hingeben zu dürfen glaubte, tritt Preußen mit einer Rechtsverwahrung dazwischen, die sich auf eine Testamentsbestimmung des verstorbenen Herzogs von Bernburg bezieht, durch welche der Prinzessin Friedrich von Preußen, seiner Tochter, die Erbschaft des Allodialvermögens ihres Bruders, des jetzigen Herzogs, zugesichert wird, im Falle sie ihn überleben sollte. Der König von Preußen erklärt nun (obwohl der Herzog noch lebt), daß er in eine Veränderung der Regierung in Bernburg nicht eher willigen könne, als bis das Allodialvermögen des Herzogs vom Staatsgute getrennt und somit die Rechte der Prinzessin Friedrich gewahrt seien. (L. Z.) 068 Hildesheim, 28. Jan. Die Folgen der hiesigen Militär-Excesse sind traurig genug, aber wahrscheinlich noch immer nicht hinreichend, um die Trägheit und Schlafmützigkeit der hannoverschen „Reichsbürger“ aufzurütteln. Zu dem ersten Opfer hat sich heute ein zweites gesellt. Der Webermeister Spickerling, ein 70jähriger Greis, ist diesen Morgen an den vom Militär erhaltenen schweren Verwundungen gestorben. Ein gleiches Schicksal steht wahrscheinlich noch heute einem ebenfalls schwer Verletzten bevor. Hadersleben, den 27. Jan. Alle Kirchspiele der „Hviddingharde“ haben in diesen Tagen theils ihre Steuern bezahlt, theilts haben die noch Restirenden versprochen, dies baldigst zu thun; überall in den noch kürzlich so aufsätzigen Dörfern herrscht jetzt Ruhe und Ordnung, und unser Militär wird respektirt. In Ripen liegen über 30 Verwundete, andere sind nach Tondern und Lygumkloster transportirt. Der Hauptanführer des Landsturms bei Bröns, Andreas Thamsen aus Haved, liegt daselbst auf den Tod verwundet. Schleswig, 28. Jan. Dem Vernehmen nach hat der zur Einbringung von Vorschlägen hinsichtlich des Friedens niedergesetzte Ausschuß sich vorläufig dahin geeinigt, zu beantragen, daß die Landesversammlung gegen die Constituirung eines selbstständigen Herzogthums. Schleswig protestire, auf kräftige Rüstung dringe und die Annahme des Friedens von ihrer Genehmigung abhängig mache. (Schl.-H. Z.) * Kemsier, 26. Januar. Der Reichstag beschäftigte sich in seiner heutigen Sitzung mit dem von Szbyszewsky gestellten Dringlichkeitsantrage, daß die in Oberitalien stehende Armee 3 Vertreter in den Reichstag ernennen solle. Abgg. Selinger und Joseph Neumann sprachen dagegen, dafür Abg. Borkowsky. Abg. Strobach stellt folgenden Antrag: In Erwägung, daß ein Theil österreichischer Staatsbürger jener Ländergebiete, die am constituirenden österreichischen Reichstage vertreten sind, wegen ihrer aktiven Dienstleistung in der k. k. Armee gehindert waren, sich an der Wahl der Reichstagsdeputirten zu betheiligen, und in weiterer Erwägung, daß eine Betheiligung derselben an den Wahlen wegen der eigenthümlichen Beschaffenheit dieser nach dem Wahlgesetze vem 9. Mai v. J. wahlberechtigten Staatsbürger nachträglich sich ins Werk setzen läßt, beschließt der hohe Reichstag, im Wege des Ministeriums Sr. k. k. Maj. diesen Umstand zur Kenntniß zu bringen, damit Se. k. k. Maj. sich bewogen fände, im Nachhange der octroyirten Wahlordnung vom 9. Mai v. J. für obgedachte im österreichischen Heere und in der Marine dienende Staatsbürger die Wahl des Reichstagsdeputirten anzuordnen, wobei nachstehende Bestimmungen zu Grunde zu legen sein dürften. 1) Haben sich bei der Wahl dieser Abgeordneten nur jene im k. k. österreichischen Heere und der Marine dienende Staatsbürger der am österreichischen constituirenden Reichstag vertretenen Landesgebiete zu betheiligen, welche zur Zeit der Vornahme der Wahlen nach der Vorschrift der provisorischen Wahlordnung activ wahlfähig, durch ihre nothwendige Abwesenheit verhindert waren, an den Reichstagswahlen Theil zu nehmen. 2) Auf je 20,000 Köpfe entfällt ein Deputirter. 3) Können diese besondern Verfügungen in keinerlei Art ein Präjudiz für die Zukunft abgeben. Der Antrag wird mit großer Majorität angenommen. Hanau, 30. Januar. Endlich hat auch Hanau den Tag einer öffentlichen Sitzung des Geschwornengerichts erlebt. Die wegen einer Petition an die Ständeversammlung angeklagten 16 Mitglieder des Volksraths dahier und der Redakteur der Han. Ztg. sind heute vollkommen freigesprochen worden. Die Petition

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Jürgen Herres: Konvertierung TUSTEP nach XML (2017-03-20T13:08:10Z)
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Die angegebenen Seitenzahlen beziehen sich auf die Ausgabe: Neue Rheinische Zeitung. Organ der Demokratie. Bd. 2 (Nummer 184 bis Nummer 301) Köln, 1. Januar 1849 bis 19. Mai 1849. Glashütten im Taunus, Verlag Detlev Auvermann KG 1973.




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Zitationshilfe: Neue Rheinische Zeitung. Nr. 212. Köln, 3. Februar 1849, S. 1162. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/nn_nrhz212_1849/2>, abgerufen am 23.11.2024.