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Pückler-Muskau, Hermann von: Briefe eines Verstorbenen. Bd. 2. München, 1830.

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die auf beiden Seiten über seine Schenkel herabhing.
Er dirigirte allein 6 Pferde zu 3 und 3 gespannt,
und diese zogen ohngefähr 6000 Pfund Bagage, auf
einer sehr schlecht unterhaltnen Chaussee. Die ganze
Straße von Calais nach Paris ist überhaupt eine
der traurigsten und uninteressantesten, die man sehen
kann. Ich würde also meine meiste Zeit mit Lesen
zugebracht haben, wenn mich nicht die Unterhaltung
des Conducteurs noch besser schadlos gehalten hätte.
Seine und der Garden Heldenthaten gaben ihm ein
unerschöpfliches Thema, und unbedenklich versicherte
er: que les trente mille hommes, dont il faisait
partie dans le tems,
wie er sich ausdrückte, auraient
ete plus que suffisans pour conquerir toutes les
nations de la terre, et que les autres, n'avaient
fait que gater l'affaire
. Er seufzte jedesmal, wenn
er seines Empereur gedachte. "Mais c'est sa faute,"
rief er, ah s. d. il serait encore empereur si, dans
les ceut jours, il avait seulement voulau employer
de jeunes gens, qui desiraient faire for-
tune
, au lieu de ces vieux Marechaux qui etaient
trop riches, et qui avaient tous peur de leurs fem-
mes. N'etaient ils pas tous gros et gras comme
des monstres? ah . . . . . parlez moi d'un jeune Co-
lonel, comme nous en avions! C[ - 1 Zeichen fehlt]lui la vous aurait
flanque ca de la jolie maniere. -- Mais apres tout,
l'Empereur aurait dau se faire tuer a Waterloo,
comme notre Colonel. Eh bien Monsieur, ce brave
Colonel avait recau trois coups de feu, un a la
jambe et deux dans le corps, et pourtant il nous

die auf beiden Seiten über ſeine Schenkel herabhing.
Er dirigirte allein 6 Pferde zu 3 und 3 geſpannt,
und dieſe zogen ohngefähr 6000 Pfund Bagage, auf
einer ſehr ſchlecht unterhaltnen Chauſſée. Die ganze
Straße von Calais nach Paris iſt überhaupt eine
der traurigſten und unintereſſanteſten, die man ſehen
kann. Ich würde alſo meine meiſte Zeit mit Leſen
zugebracht haben, wenn mich nicht die Unterhaltung
des Conducteurs noch beſſer ſchadlos gehalten hätte.
Seine und der Garden Heldenthaten gaben ihm ein
unerſchöpfliches Thema, und unbedenklich verſicherte
er: que les trente mille hommes, dont il faisait
partie dans le tems,
wie er ſich ausdrückte, auraient
été plus que suffisans pour conquérir toutes les
nations de la terre, et que les autres, n’avaient
fait que gâter l’affaire
. Er ſeufzte jedesmal, wenn
er ſeines Empereur gedachte. „Mais c’est sa faute,“
rief er, ah s. d. il serait encore empereur si, dans
les ceut jours, il avait seulement voulû employer
de jeunes gens, qui desiraient faire for-
tune
, au lieu de ces vieux Maréchaux qui etaient
trop riches, et qui avaient tous peur de leurs fem-
mes. N’etaient ils pas tous gros et gras comme
des monstres? ah . . . . . parlez moi d’un jeune Co-
lonel, comme nous en avions! C[ – 1 Zeichen fehlt]lui là vous aurait
flanqué ça de la jolie manière. — Mais apres tout,
l’Empereur aurait dû se faire tuer à Waterloo,
comme notre Colonel. Eh bien Monsieur, ce brave
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[323/0345] die auf beiden Seiten über ſeine Schenkel herabhing. Er dirigirte allein 6 Pferde zu 3 und 3 geſpannt, und dieſe zogen ohngefähr 6000 Pfund Bagage, auf einer ſehr ſchlecht unterhaltnen Chauſſée. Die ganze Straße von Calais nach Paris iſt überhaupt eine der traurigſten und unintereſſanteſten, die man ſehen kann. Ich würde alſo meine meiſte Zeit mit Leſen zugebracht haben, wenn mich nicht die Unterhaltung des Conducteurs noch beſſer ſchadlos gehalten hätte. Seine und der Garden Heldenthaten gaben ihm ein unerſchöpfliches Thema, und unbedenklich verſicherte er: que les trente mille hommes, dont il faisait partie dans le tems, wie er ſich ausdrückte, auraient été plus que suffisans pour conquérir toutes les nations de la terre, et que les autres, n’avaient fait que gâter l’affaire. Er ſeufzte jedesmal, wenn er ſeines Empereur gedachte. „Mais c’est sa faute,“ rief er, ah s. d. il serait encore empereur si, dans les ceut jours, il avait seulement voulû employer de jeunes gens, qui desiraient faire for- tune, au lieu de ces vieux Maréchaux qui etaient trop riches, et qui avaient tous peur de leurs fem- mes. N’etaient ils pas tous gros et gras comme des monstres? ah . . . . . parlez moi d’un jeune Co- lonel, comme nous en avions! C_lui là vous aurait flanqué ça de la jolie manière. — Mais apres tout, l’Empereur aurait dû se faire tuer à Waterloo, comme notre Colonel. Eh bien Monsieur, ce brave Colonel avait recû trois coups de feu, un à la jambe et deux dans le corps, et pourtant il nous

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Zitationshilfe: Pückler-Muskau, Hermann von: Briefe eines Verstorbenen. Bd. 2. München, 1830, S. 323. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/pueckler_briefe02_1830/345>, abgerufen am 22.11.2024.