chaque secteur portant un poincon. Dans le mouvement de la roue, la lettre correspondante a celle qu'indique a chaque instant l'aiguille du cadran se trouve precisement au-dessus d'un marteau. Au-dessus de la roue est dispose un rouleau noirci, entre lequel et le poincon passe la bande de papier a imprimer. Le rouleau est compose d'une multitude de disques de papier enfiles a son axe semblables a ceux dont se compose une pile seche de Zamboni. Cet assemblage de disques a ete comprime a la presse hydraulique, et la tranche travaillee au tour.
Il ne s'agit donc plus, a present, pour imprimer, que de faire en sorte que chaque fois que l'on abaisse une touche du clavier d'un des telegraphes, le marteau frappe son coup de bas en haut. Or il y a dans l'appareil un second aimant temporaire d'une grande puissance, que nous appellerons l'aimant a impression, et dont les bobines sont en relation avec une pile auxiliaire ou locale.
Le levier d'encliquetage oscille comme dans le telegraphe, au-dessus d'un levier muni d'une piece analogue a celle que, dans le telegraphe, nous avons nommee fourche. Mais cette piece se distingue de la fourche en question en ce qu'elle n'a plus qu'un seul bras. Elle est encore susceptible, comme dans le telegraphe, d'un petit mouvement lateral. Dans l'une des positions qui en resultent, le bras seul existant de la fourche appuie contre une piece d'arret conductrice. Dans l'autre sens le mouvement du levier portant la fourche est limite par un butoir en pierre. Du reste les deux positions du levier sont, comme dans le telegraphe, assurees par un cone en pierre frottant a ressort sur un toit en pierre a angle tres-ouvert. A l'endroit du levier d'encliquetage qui repond a la fourche, ce levier porte de chaque cote un bouton, l'un isolant, l'autre conducteur. Dans les temps de repos de l'appareil le bouton conducteur, par l'effet du ressort de rappel de l'aimant temporaire, s'appuie contre une piece d'arret conductrice; quand l'armature est attiree, au contraire, le levier va frapper de son bouton isolant le bras de la fourche, et lui inflige la po- sition dans laquelle ce bras est au contact de la piece d'arret conductrice.
Tout ce systeme, bien entendu, n'est plus engage dans le circuit de l'aimant temporaire qui meut le levier d'encliquetage,
chaque secteur portant un poinçon. Dans le mouvement de la roue, la lettre correspondante à celle qu’indique à chaque instant l’aiguille du cadran se trouve précisément au-dessus d’un marteau. Au-dessus de la roue est disposé un rouleau noirci, entre lequel et le poinçon passe la bande de papier à imprimer. Le rouleau est composé d’une multitude de disques de papier enfilés à son axe semblables à ceux dont se compose une pile sèche de Zamboni. Cet assemblage de disques a été comprimé à la presse hydraulique, et la tranche travaillée au tour.
Il ne s’agit donc plus, à présent, pour imprimer, que de faire en sorte que chaque fois que l’on abaisse une touche du clavier d’un des télégraphes, le marteau frappe son coup de bas en haut. Or il y a dans l’appareil un second aimant temporaire d’une grande puissance, que nous appellerons l’aimant à impression, et dont les bobines sont en relation avec une pile auxiliaire ou locale.
Le levier d’encliquetage oscille comme dans le télégraphe, au-dessus d’un levier muni d’une pièce analogue à celle que, dans le télégraphe, nous avons nommée fourche. Mais cette pièce se distingue de la fourche en question en ce qu’elle n’a plus qu’un seul bras. Elle est encore susceptible, comme dans le télégraphe, d’un petit mouvement latéral. Dans l’une des positions qui en résultent, le bras seul existant de la fourche appuie contre une pièce d’arrêt conductrice. Dans l’autre sens le mouvement du levier portant la fourche est limité par un butoir en pierre. Du reste les deux positions du levier sont, comme dans le télégraphe, assurées par un cône en pierre frottant à ressort sur un toit en pierre à angle très-ouvert. A l’endroit du levier d’encliquetage qui répond à la fourche, ce levier porte de chaque côté un bouton, l’un isolant, l’autre conducteur. Dans les temps de repos de l’appareil le bouton conducteur, par l’effet du ressort de rappel de l’aimant temporaire, s’appuie contre une pièce d’arrêt conductrice; quand l’armature est attirée, au contraire, le levier va frapper de son bouton isolant le bras de la fourche, et lui inflige la po- sition dans laquelle ce bras est au contact de la pièce d’arrêt conductrice.
Tout ce système, bien entendu, n’est plus engagé dans le circuit de l’aimant temporaire qui meut le levier d’encliquetage,
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chaque secteur portant un poinçon. Dans le mouvement de la
roue, la lettre correspondante à celle qu’indique à chaque instant
l’aiguille du cadran se trouve précisément au-dessus d’un marteau.
Au-dessus de la roue est disposé un rouleau noirci, entre lequel
et le poinçon passe la bande de papier à imprimer. Le rouleau
est composé d’une multitude de disques de papier enfilés à son
axe semblables à ceux dont se compose une pile sèche de Zamboni.
Cet assemblage de disques a été comprimé à la presse hydraulique,
et la tranche travaillée au tour.
Il ne s’agit donc plus, à présent, pour imprimer, que de faire
en sorte que chaque fois que l’on abaisse une touche du clavier
d’un des télégraphes, le marteau frappe son coup de bas en haut.
Or il y a dans l’appareil un second aimant temporaire d’une
grande puissance, que nous appellerons l’aimant à impression,
et dont les bobines sont en relation avec une pile auxiliaire
ou locale.
Le levier d’encliquetage oscille comme dans le télégraphe,
au-dessus d’un levier muni d’une pièce analogue à celle que, dans
le télégraphe, nous avons nommée fourche. Mais cette pièce se
distingue de la fourche en question en ce qu’elle n’a plus qu’un
seul bras. Elle est encore susceptible, comme dans le télégraphe,
d’un petit mouvement latéral. Dans l’une des positions qui en
résultent, le bras seul existant de la fourche appuie contre une
pièce d’arrêt conductrice. Dans l’autre sens le mouvement du
levier portant la fourche est limité par un butoir en pierre. Du
reste les deux positions du levier sont, comme dans le télégraphe,
assurées par un cône en pierre frottant à ressort sur un toit en
pierre à angle très-ouvert. A l’endroit du levier d’encliquetage
qui répond à la fourche, ce levier porte de chaque côté un bouton,
l’un isolant, l’autre conducteur. Dans les temps de repos de
l’appareil le bouton conducteur, par l’effet du ressort de rappel
de l’aimant temporaire, s’appuie contre une pièce d’arrêt conductrice;
quand l’armature est attirée, au contraire, le levier va frapper
de son bouton isolant le bras de la fourche, et lui inflige la po-
sition dans laquelle ce bras est au contact de la pièce d’arrêt
conductrice.
Tout ce système, bien entendu, n’est plus engagé dans le
circuit de l’aimant temporaire qui meut le levier d’encliquetage,
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Siemens, Werner von: Gesammelte Abhandlungen und Vorträge. Berlin, 1881, S. 75. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/siemens_abhandlungen_1881/93>, abgerufen am 21.11.2024.
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