et dont les alternatives d'aimantation proviennent du jeu des tele- graphes; mais c'est le circuit de l'aimant a impression qu'il s'agit, a l'aide du systeme en question, de fermer et de rouvrir en temps opportun. Il existe donc, pour ce dernier circuit, deux lieux de contact, ou il est sujet a etre interrompu. Supposons, en effet, le bras de la fourche dans la position ou nous l'avions laisse, c'est-a- dire appuye contre la piece d'arret conductrice et le bouton con- ducteur du levier, par l'action du ressort egalement au contact de la piece d'arret correspondante. Alors le courant de la pile auxiliaire chemine ainsi qu'il suit. Au sortir des bobines le courant entre dans le levier qui porte la fourche, passe a l'endroit d'interruption de la fourche dans la piece d'arret conductrice, de la il gagne le levier d'encliquetage, franchit le second endroit d'interruption et en retourne ainsi a la pile et aux bobines.
Pour peu que le levier d'encliquetage s'ecarte de la piece d'arret correspondante par l'action de l'aimant temporaire engage dans le circuit telegraphique, le circuit de l'aimant d'impression sera donc ouvert, et, pour peu que le bras de la fourche s'ecarte de son cote de la piece d'arret correspondante, le circuit sera egalement ouvert. A l'origine et quand l'impression doit com- mencer, la fourche se trouve dans cette derniere position, le levier d'encliquetage, au contraire, touche sa piece d'arret conductrice; le circuit de l'aimant a impression est donc ouvert. Le courant telegraphique arrive; aussitot le levier, par l'attraction de l'arma- ture qui le porte, va chasser le bras de la fourche contre la piece d'arret et mettre fin ainsi a l'une des interruptions du circuit d'impression. Le telegraphe, rouvrant le circuit de l'aimant, permet au levier d'obeir a l'action du ressort, le levier retombe contre l'arret conducteur, et, cette fois enfin, le circuit de l'aimant a impression est bien ferme. Mais il y a une autre circonstance qui vient encore l'empecher d'agir. En effet, cette cloture n'est qu'instantanee, parce que l'armature a peine rappelee est attiree de nouveau par l'effet de la cloture du circuit telegraphique. Or, pour faire entrer en action l'aimant a impression qui n'est pas, comme les autres electro-aimants de mes appareils, compose de tubes concentriques et fendus dans leur longueur, il ne suffit pas d'un courant instantane. Son magnetisme, en ce cas, n'atteint pas la hauteur convenable. Mais qu'on vienne a presser l'une
et dont les alternatives d’aimantation proviennent du jeu des télé- graphes; mais c’est le circuit de l’aimant à impression qu’il s’agit, à l’aide du système en question, de fermer et de rouvrir en temps opportun. Il existe donc, pour ce dernier circuit, deux lieux de contact, où il est sujet à être interrompu. Supposons, en effet, le bras de la fourche dans la position où nous l’avions laissé, c’est-à- dire appuyé contre la pièce d’arrêt conductrice et le bouton con- ducteur du levier, par l’action du ressort également au contact de la pièce d’arrêt correspondante. Alors le courant de la pile auxiliaire chemine ainsi qu’il suit. Au sortir des bobines le courant entre dans le levier qui porte la fourche, passe à l’endroit d’interruption de la fourche dans la pièce d’arrêt conductrice, de là il gagne le levier d’encliquetage, franchit le second endroit d’interruption et en retourne ainsi à la pile et aux bobines.
Pour peu que le levier d’encliquetage s’écarte de la pièce d’arrêt correspondante par l’action de l’aimant temporaire engagé dans le circuit télégraphique, le circuit de l’aimant d’impression sera donc ouvert, et, pour peu que le bras de la fourche s’écarte de son côté de la pièce d’arrêt correspondante, le circuit sera également ouvert. A l’origine et quand l’impression doit com- mencer, la fourche se trouve dans cette dernière position, le levier d’encliquetage, au contraire, touche sa pièce d’arrêt conductrice; le circuit de l’aimant à impression est donc ouvert. Le courant télégraphique arrive; aussitôt le levier, par l’attraction de l’arma- ture qui le porte, va chasser le bras de la fourche contre la pièce d’arrêt et mettre fin ainsi à l’une des interruptions du circuit d’impression. Le télégraphe, rouvrant le circuit de l’aimant, permet au levier d’obéir à l’action du ressort, le levier retombe contre l’arrêt conducteur, et, cette fois enfin, le circuit de l’aimant à impression est bien fermé. Mais il y a une autre circonstance qui vient encore l’empêcher d’agir. En effet, cette clôture n’est qu’instantanée, parce que l’armature à peine rappelée est attirée de nouveau par l’effet de la clôture du circuit télégraphique. Or, pour faire entrer en action l’aimant à impression qui n’est pas, comme les autres électro-aimants de mes appareils, composé de tubes concentriques et fendus dans leur longueur, il ne suffit pas d’un courant instantané. Son magnétisme, en ce cas, n’atteint pas la hauteur convenable. Mais qu’on vienne à presser l’une
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et dont les alternatives d’aimantation proviennent du jeu des télé-
graphes; mais c’est le circuit de l’aimant à impression qu’il s’agit,
à l’aide du système en question, de fermer et de rouvrir en temps
opportun. Il existe donc, pour ce dernier circuit, deux lieux de
contact, où il est sujet à être interrompu. Supposons, en effet, le
bras de la fourche dans la position où nous l’avions laissé, c’est-à-
dire appuyé contre la pièce d’arrêt conductrice et le bouton con-
ducteur du levier, par l’action du ressort également au contact de
la pièce d’arrêt correspondante. Alors le courant de la pile
auxiliaire chemine ainsi qu’il suit. Au sortir des bobines le
courant entre dans le levier qui porte la fourche, passe à l’endroit
d’interruption de la fourche dans la pièce d’arrêt conductrice, de
là il gagne le levier d’encliquetage, franchit le second endroit
d’interruption et en retourne ainsi à la pile et aux bobines.
Pour peu que le levier d’encliquetage s’écarte de la pièce
d’arrêt correspondante par l’action de l’aimant temporaire engagé
dans le circuit télégraphique, le circuit de l’aimant d’impression
sera donc ouvert, et, pour peu que le bras de la fourche s’écarte
de son côté de la pièce d’arrêt correspondante, le circuit sera
également ouvert. A l’origine et quand l’impression doit com-
mencer, la fourche se trouve dans cette dernière position, le levier
d’encliquetage, au contraire, touche sa pièce d’arrêt conductrice;
le circuit de l’aimant à impression est donc ouvert. Le courant
télégraphique arrive; aussitôt le levier, par l’attraction de l’arma-
ture qui le porte, va chasser le bras de la fourche contre la pièce
d’arrêt et mettre fin ainsi à l’une des interruptions du circuit
d’impression. Le télégraphe, rouvrant le circuit de l’aimant, permet
au levier d’obéir à l’action du ressort, le levier retombe contre
l’arrêt conducteur, et, cette fois enfin, le circuit de l’aimant à
impression est bien fermé. Mais il y a une autre circonstance
qui vient encore l’empêcher d’agir. En effet, cette clôture n’est
qu’instantanée, parce que l’armature à peine rappelée est attirée
de nouveau par l’effet de la clôture du circuit télégraphique.
Or, pour faire entrer en action l’aimant à impression qui n’est
pas, comme les autres électro-aimants de mes appareils, composé
de tubes concentriques et fendus dans leur longueur, il ne suffit
pas d’un courant instantané. Son magnétisme, en ce cas, n’atteint
pas la hauteur convenable. Mais qu’on vienne à presser l’une
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Siemens, Werner von: Gesammelte Abhandlungen und Vorträge. Berlin, 1881, S. 76. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/siemens_abhandlungen_1881/94>, abgerufen am 21.11.2024.
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