XVI.Baierns Politik in den Jahren 1819 f. Zu Bd. II. 580 f. III. 762 f.
Zur Ergänzung und Bekräftigung meiner Mittheilungen über die bairische Politik vor und nach den Karlsbader Beschlüssen gebe ich hier noch einige Auszüge aus mehreren neuerdings aufgefundenen Aktenstücken. Es sind sämmtlich sogenannte Depeches royales, eigenhändig unterzeichnet von König Max Joseph, gegengezeichnet von dem Minister des Auswärtigen, dem Grafen Rechberg.
Die erste Depesche, an den Gesandten in Berlin, Generalleutnant Gf. Rechberg gerichtet, schildert mit grellen Farben die demokratische Bewegung in Süddeutschland und fährt dann fort (30. Mai 1819):
J'espere pouvoir cloturer la session a la fin du mois prochain. Il n'est pas douteux qu'il y aurait eu pendant cette seance un eclat formel, si ces hommes n'avaient craint de perdre leur cause en se demasquant completement; ils ont dont ajourne l'execution de leurs plus amples projets, esperant que dans l'intervalle de trois ans jusqu' a leur reunion le systeme representatif aura pris consistance en Allemagne. Je chercherai a dejouer ces projets en les dissol- vant par un acte qui annullera toutes les resolutions inconstitutionnelles qu'ils ont prises. Six annees s'ecouleront avant que le budget ne doive etre vote, et encore n'ont ils le droit que de voter l'impot direct. Cependant il est douteux, que ces precautions suffiront; et Je crois que l'experience que J'ai faite et le ton que prennent les Etats de Bade doivent faire prendre la situation de l'Alle- magne en maure consideration et engager les Cours a convenir a Francfort ou partout ailleurs de principes uniformes a arreter pour que l'art. 13 de l'Acte federal ne fraie point la voie a un etat de choses qui s'il s'empire ne pourra plus etre arrete.
Darauf wird der Gesandte beauftragt, die Rathschläge Bernstorff's wegen dieser Berathungen der deutschen Höfe einzuholen. Also ist erwiesen, daß der Münchener Hof die Karlsbader Conferenzen mit veranlaßt hat. --
Die zweite Depesche, vom 13. Dec. 1820, an den Grafen Bray in Wien gerichtet, giebt wieder ein lebhaftes Bild von dem unruhigen Geiste in Italien und Süddeutsch- land, zumal in Darmstadt, wo die Kammern sich in eine constituirende Versammlung verwandelt hätten, und schließt:
C'est de Troppau, c'est de cette union des puissances qui deja a ete vic- torieuse d'une grande revolution qu'il faut attendre les mesures propres a con- solider leur ouvrage. Le depit que cette union cause aux agitateurs est la meilleure preuve de son efficacite.
Die dritte Depesche, vom 27. Dec. 1820, an General Rechberg, bekundet ebenfalls die Freude des Münchener Hofes über den Troppauer Congreß und bespricht alsdann das Manuscript aus Süddeutschland, sowie die geheimen Bestrebungen der württember- gischen Regierung: On peut a peine se refuser de rapprocher ces differentes cir-
XVI.Baierns Politik in den Jahren 1819 f. Zu Bd. II. 580 f. III. 762 f.
Zur Ergänzung und Bekräftigung meiner Mittheilungen über die bairiſche Politik vor und nach den Karlsbader Beſchlüſſen gebe ich hier noch einige Auszüge aus mehreren neuerdings aufgefundenen Aktenſtücken. Es ſind ſämmtlich ſogenannte Dépêches royales, eigenhändig unterzeichnet von König Max Joſeph, gegengezeichnet von dem Miniſter des Auswärtigen, dem Grafen Rechberg.
Die erſte Depeſche, an den Geſandten in Berlin, Generalleutnant Gf. Rechberg gerichtet, ſchildert mit grellen Farben die demokratiſche Bewegung in Süddeutſchland und fährt dann fort (30. Mai 1819):
J’espère pouvoir clôturer la session à la fin du mois prochain. Il n’est pas douteux qu’il y aurait eu pendant cette séance un éclat formel, si ces hommes n’avaient craint de perdre leur cause en se démasquant complètement; ils ont dont ajourné l’exécution de leurs plus amples projets, espérant que dans l’intervalle de trois ans jusqu’ à leur réunion le système représentatif aura pris consistance en Allemagne. Je chercherai à déjouer ces projets en les dissol- vant par un acte qui annullera toutes les résolutions inconstitutionnelles qu’ils ont prises. Six années s’écouleront avant que le budget ne doive être voté, et encore n’ont ils le droit que de voter l’impôt direct. Cependant il est douteux, que ces précautions suffiront; et Je crois que l’expérience que J’ai faite et le ton que prennent les Etats de Bade doivent faire prendre la situation de l’Alle- magne en mûre considération et engager les Cours à convenir à Francfort ou partout ailleurs de principes uniformes à arrêter pour que l’art. 13 de l’Acte féderal ne fraie point la voie à un état de choses qui s’il s’empire ne pourra plus être arrêté.
Darauf wird der Geſandte beauftragt, die Rathſchläge Bernſtorff’s wegen dieſer Berathungen der deutſchen Höfe einzuholen. Alſo iſt erwieſen, daß der Münchener Hof die Karlsbader Conferenzen mit veranlaßt hat. —
Die zweite Depeſche, vom 13. Dec. 1820, an den Grafen Bray in Wien gerichtet, giebt wieder ein lebhaftes Bild von dem unruhigen Geiſte in Italien und Süddeutſch- land, zumal in Darmſtadt, wo die Kammern ſich in eine conſtituirende Verſammlung verwandelt hätten, und ſchließt:
C’est de Troppau, c’est de cette union des puissances qui déjà a été vic- torieuse d’une grande révolution qu’il faut attendre les mesures propres à con- solider leur ouvrage. Le dépit que cette union cause aux agitateurs est la meilleure preuve de son efficacité.
Die dritte Depeſche, vom 27. Dec. 1820, an General Rechberg, bekundet ebenfalls die Freude des Münchener Hofes über den Troppauer Congreß und beſpricht alsdann das Manuſcript aus Süddeutſchland, ſowie die geheimen Beſtrebungen der württember- giſchen Regierung: On peut à peine se refuser de rapprocher ces différentes cir-
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Zur Ergänzung und Bekräftigung meiner Mittheilungen über die bairiſche Politik
vor und nach den Karlsbader Beſchlüſſen gebe ich hier noch einige Auszüge aus mehreren
neuerdings aufgefundenen Aktenſtücken. Es ſind ſämmtlich ſogenannte Dépêches royales,
eigenhändig unterzeichnet von König Max Joſeph, gegengezeichnet von dem Miniſter des
Auswärtigen, dem Grafen Rechberg.
Die erſte Depeſche, an den Geſandten in Berlin, Generalleutnant Gf. Rechberg
gerichtet, ſchildert mit grellen Farben die demokratiſche Bewegung in Süddeutſchland und
fährt dann fort (30. Mai 1819):
J’espère pouvoir clôturer la session à la fin du mois prochain. Il n’est pas
douteux qu’il y aurait eu pendant cette séance un éclat formel, si ces hommes
n’avaient craint de perdre leur cause en se démasquant complètement; ils ont
dont ajourné l’exécution de leurs plus amples projets, espérant que dans
l’intervalle de trois ans jusqu’ à leur réunion le système représentatif aura pris
consistance en Allemagne. Je chercherai à déjouer ces projets en les dissol-
vant par un acte qui annullera toutes les résolutions inconstitutionnelles qu’ils ont
prises. Six années s’écouleront avant que le budget ne doive être voté, et
encore n’ont ils le droit que de voter l’impôt direct. Cependant il est douteux,
que ces précautions suffiront; et Je crois que l’expérience que J’ai faite et le
ton que prennent les Etats de Bade doivent faire prendre la situation de l’Alle-
magne en mûre considération et engager les Cours à convenir à Francfort ou
partout ailleurs de principes uniformes à arrêter pour que l’art. 13 de l’Acte
féderal ne fraie point la voie à un état de choses qui s’il s’empire ne pourra
plus être arrêté.
Darauf wird der Geſandte beauftragt, die Rathſchläge Bernſtorff’s wegen dieſer
Berathungen der deutſchen Höfe einzuholen. Alſo iſt erwieſen, daß der Münchener Hof
die Karlsbader Conferenzen mit veranlaßt hat. —
Die zweite Depeſche, vom 13. Dec. 1820, an den Grafen Bray in Wien gerichtet,
giebt wieder ein lebhaftes Bild von dem unruhigen Geiſte in Italien und Süddeutſch-
land, zumal in Darmſtadt, wo die Kammern ſich in eine conſtituirende Verſammlung
verwandelt hätten, und ſchließt:
C’est de Troppau, c’est de cette union des puissances qui déjà a été vic-
torieuse d’une grande révolution qu’il faut attendre les mesures propres à con-
solider leur ouvrage. Le dépit que cette union cause aux agitateurs est la
meilleure preuve de son efficacité.
Die dritte Depeſche, vom 27. Dec. 1820, an General Rechberg, bekundet ebenfalls
die Freude des Münchener Hofes über den Troppauer Congreß und beſpricht alsdann
das Manuſcript aus Süddeutſchland, ſowie die geheimen Beſtrebungen der württember-
giſchen Regierung: On peut à peine se refuser de rapprocher ces différentes cir-
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Treitschke, Heinrich von: Deutsche Geschichte im neunzehnten Jahrhundert. Bd. 4: Bis zum Tode König Friedrich Wilhelms III. Leipzig, 1889, S. [731]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/treitschke_geschichte04_1889/745>, abgerufen am 24.11.2024.
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