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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 168, Hamburg, 20. Oktober 1812.

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ce projet pour s'occuper de la fabrication d'ar-
tifices destines a incendier la ville, si notre
armee se presentoit pour l'occuper.

Il paroit que le soi-disant Schmidt etoit ar-
rive de Vienne, muni de passe-ports pour
entrer en Russie, et de lettres de credit qui
lui avoient ete remises par le ministre russe
pres la cour imperiale d'Autriche. Il n'a
quitte Moscou que deux ou trois jours apres
l'entree victorieuse de la Grande-Armee dans
cette capitale.

S. Exc., Mgr. le duc de Feltre, ministre de
la guerre, a commande a M. Charles Albert,
mecanicien, cinq cents moulins portatifs desti-
nes pour la grande armee. Ces cinq cents
moulins ont ete confectionnes en trente-un
jours, et expedies en poste par les fourgons
de la garde imperiale. M. Albert, pour te-
moigner sa satisfaction aux ouvriers qui ont
concouru a ces travaux, leur a donne le bou-
quet des moulins dimanche dernier, jour me-
morable de rejouissance publique pour la prise
de Moscou. Le banquet a eu lieu dans la
vaste cour des petites ecuries, devant les ate-
liers de construction, ou plusieurs centaines
d'artistes et d'ouvriers ont ete reunis. M.
Albert a porte entre autres les toast suivans:

A Napoleon-le-Grand, puissent ses aigles
victorieuses planer sur toutes les capitales de
l'Europe.

A la grande armee, puisse la continuation
de ses victoires soumettre le dernier des en-
nemis de la France et du repos du monde.

Chacun des convives a ete servi d'un mor-
ceau de pain dont la farine a ete faite par
ces monlins.

Le physicien Robertson est arrive de Vienne
a Liege, sa ville natale. Il se propose d'y
faire sa 48e ascension aerostatique.

Mad. la duchesse d'Otrante, epouse de M.
le senateur duc d'Otrante, est morte, le 9 de
ce mois, dans sa terre de Ferrieres, departe-
ment de Seine et Mare.




Avis du gouverneur-general de Moscou.

L'Empereur m'a contie le soin de faire
etablir un ballon qui sera assez fort pour en-
lever 50 hommes qui le dirigeront dans tous
sens avec et contre le vent. Vous saurez un
jour ce qui resultera de ce ballon, et vous
vous en rejouirez. Si le tems est beau de-
main ou apres, j'en ferai faire l'epreuve chez
moi. Je vous en avertis, afin qu'en le vo-
yant vous ne pensiez pas qu'il vient du scele- rat. Il est fait au contraire pour sa perte.

Le general Platoff, supposant que S. M.
l'Empereur etait deja ici, est arrive a Moscou
et s'est rendu directement chez moi. Il re-
part ce soir pour l'armee, afin d'etre a tems
pour la bataille, et pour chanter des Te
Deum.

Extraits des gazettes de Moscou.


Le commandant en chef des armees russes,
prince Kutusoff, conformement aux devoirs

[Spaltenumbruch]

gung von Feuerwerken zu beschäftigen, die be-
stimmt worden, die Stadt in Brand zu stecken,
wenn unsere Armee sie einnehmen wolle.

Es scheint, daß der angebliche Schmidt von
Wien angekommen war, mit Pässen nach Rußland
und mit Creditbriefen versehen, die ihm von dem
Ruß. Gesandten bey dem Kayserl. Oesterreichischen
Hofe zugestellt waren. Erst 2 bis 3 Tage nach
dem siegreichen Einzuge der großen Armee in diese
Hauptstadt hatte er Moscau verlassen.

Se. Exc., der Kriegsminister, Herzog von Feltre,
hatte dem Mechanicus, Hrn. Charles Albert, die
Verfertigung von 500 tragbaren Kornmühlen für
die große Armee aufgetragen. Diese 500 Mühlen
sind in 31 Tagen verfertigt und auf den Wagen
der Kayserl. Garde zur großen Armee abgesandt
worden. Um den Leuten, die an den Arbeiten
Theil genommen, seine Zufriedenheit zu bezeugen,
gab ihnen Herr Albert letzten Sonntag, am Tage
wegen der öffentlichen Freudensbezeugungen über
die Einnahme von Moscau, das Mühlenfest. Das
Banquet ward in dem großen Hofe der kleinen
Pferdeställe vor den Bauwerkstätten gegeben, wo
mehrere hundert Arbeitsleute versammelt waren.
Herr Albert brachte unter andern folgende Toasts
aus:

Napoleon der Große! Mögen seine siegreichen
Adler über alle Hauptstädte Europa's schweben!

Der großen Armee! Mögen ihre fortdauernden
Siege bald den letzten Feind Frankreichs und der
Ruhe der Welt unterwerfen!

Einem jeden der Gäste ward unter andern ein
Stück Brodt gereicht, wovon das Mehl durch jene
Mühlen gemahlen worden.

Der Aerona[u]t Robertson ist von Wien zu Lüt-
tich, seiner Geburtsstadt, angekommen. Er will
daselbst seine 48ste Luftfahrt halten.

Die Frau Herzogin von Otrante ist am 9ten
dieses auf ihrem Landsitze Ferrieres im Seine-
und Marne-Departement gestorben.




Bekanntmachung des General-Gouverneurs
von Moscau.

Der Kayser hat mir die Sorge übertragen, einen
Ballon verfertigen zu lassen, der stark genug ist,
50 Mann in sich zu fassen, die ihn in jeder Rich-
tung mit und gegen den Wind dirigiren werden.
Jhr werdet dereinst die Folgen dieses Ballons er-
fahren und euch darüber freuen. Jst morgen oder
übermorgen das Wetter günstig, so werde ich einen
Versuch damit bey mir anstellen lassen. Jch be-
nachrichtige euch davon, damit, wenn ihr ihn seht,
ihr nicht glaubt, daß er von dem Bösewicht her-
kommt. Er ist vielmehr zu dessen Verderben ver-
fertigt worden.

Da General Platow glaubte, daß Se. Majestät
der Kayser schon hier wäre, so ist er zu Moscau
angekommen und hat sich directe zu mir begeben.
Er reisete diesen Abend wieder zur Armee ab, um
bey Zeiten bey der Schlacht zu seyn und um Te
Deum
zu singen.

Aus den Zeitungen von Moscau.


Der Oberbefehlshaber der Ruß. Armeen, Fürst

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ce projet pour s’occuper de la fabrication d’ar-
tifices destinés a incendier la ville, si notre
armée se présentoit pour l’occuper.

Il paroit que le soi-disant Schmidt étoit ar-
rivé de Vienne, muni de passe-ports pour
entrer en Russie, et de lettres de crédit qui
lui avoient été remises par le ministre russe
près la cour impériale d’Autriche. Il n’a
quitté Moscou que deux ou trois jours après
l’éntrée victorieuse de la Grande-Armee dans
cette capitale.

S. Exc., Mgr. le duc de Feltre, ministre de
la guerre, a commandé à M. Charles Albert,
mécanicien, cinq cents moulins portatifs desti-
nés pour la grande armée. Ces cinq cents
moulins ont été confectionnés en trente-un
jours, et expédiés en poste par les fourgons
de la garde imperiale. M. Albert, pour té-
moigner sa satisfaction aux ouvriers qui ont
concouru à ces travaux, leur a donné le bou-
quet des moulins dimanche dernier, jour mé-
morable de réjouissance publique pour la prise
de Moscou. Le banquet a eu lieu dans la
vaste cour des petites écuries, devant les ate-
liers de construction, où plusieurs centaines
d’artistes et d’ouvriers ont été réunis. M.
Albert a porté entre autres les toast suivans:

A Napoléon-le-Grand, puissent ses aigles
victorieuses planer sur toutes les capitales de
l’Europe.

A la grande armée, puisse la continuation
de ses victoires soumettre le dernier des en-
nemis de la France et du repos du monde.

Chacun des convives a été servi d’un mor-
ceau de pain dont la farine a été faite par
ces monlins.

Le physicien Robertson est arrivé de Vienne
à Liége, sa ville natale. Il se propose d’y
faire sa 48e ascension aerostatique.

Mad. la duchesse d’Otrante, épouse de M.
le sénateur duc d’Otrante, est morte, le 9 de
ce mois, dans sa terre de Ferriéres, départe-
ment de Seine et Mare.




Avis du gouverneur-général de Moscou.

L’Empereur m’a contié le soin de faire
établir un ballon qui sera assez fort pour en-
lever 50 hommes qui le dirigeront dans tous
sens avec et contre le vent. Vous saurez un
jour ce qui résultera de ce ballon, et vous
vous en réjouirez. Si le tems est beau de-
main ou après, j’en ferai faire l’épreuve chez
moi. Je vous en avertis, afin qu’en le vo-
yant vous ne pensiez pas qu’il vient du scélé- rat. Il est fait au contraire pour sa perte.

Le général Platoff, supposant que S. M.
l’Empereur était déjà ici, est arrivé à Moscou
et s’est rendu directement chez moi. Il re-
part ce soir pour l’armée, afin d’être à tems
pour la bataille, et pour chanter des Te
Deum.

Extraits des gazettes de Moscou.


Le commandant en chef des armées russes,
prince Kutusoff, conformément aux devoirs

[Spaltenumbruch]

gung von Feuerwerken zu beſchaͤftigen, die be-
ſtimmt worden, die Stadt in Brand zu ſtecken,
wenn unſere Armee ſie einnehmen wolle.

Es ſcheint, daß der angebliche Schmidt von
Wien angekommen war, mit Paͤſſen nach Rußland
und mit Creditbriefen verſehen, die ihm von dem
Ruß. Geſandten bey dem Kayſerl. Oeſterreichiſchen
Hofe zugeſtellt waren. Erſt 2 bis 3 Tage nach
dem ſiegreichen Einzuge der großen Armee in dieſe
Hauptſtadt hatte er Moscau verlaſſen.

Se. Exc., der Kriegsminiſter, Herzog von Feltre,
hatte dem Mechanicus, Hrn. Charles Albert, die
Verfertigung von 500 tragbaren Kornmuͤhlen fuͤr
die große Armee aufgetragen. Dieſe 500 Muͤhlen
ſind in 31 Tagen verfertigt und auf den Wagen
der Kayſerl. Garde zur großen Armee abgeſandt
worden. Um den Leuten, die an den Arbeiten
Theil genommen, ſeine Zufriedenheit zu bezeugen,
gab ihnen Herr Albert letzten Sonntag, am Tage
wegen der oͤffentlichen Freudensbezeugungen uͤber
die Einnahme von Moscau, das Muͤhlenfeſt. Das
Banquet ward in dem großen Hofe der kleinen
Pferdeſtaͤlle vor den Bauwerkſtaͤtten gegeben, wo
mehrere hundert Arbeitsleute verſammelt waren.
Herr Albert brachte unter andern folgende Toaſts
aus:

Napoleon der Große! Moͤgen ſeine ſiegreichen
Adler uͤber alle Hauptſtaͤdte Europa’s ſchweben!

Der großen Armee! Moͤgen ihre fortdauernden
Siege bald den letzten Feind Frankreichs und der
Ruhe der Welt unterwerfen!

Einem jeden der Gaͤſte ward unter andern ein
Stuͤck Brodt gereicht, wovon das Mehl durch jene
Muͤhlen gemahlen worden.

Der Aerona[u]t Robertſon iſt von Wien zu Luͤt-
tich, ſeiner Geburtsſtadt, angekommen. Er will
daſelbſt ſeine 48ſte Luftfahrt halten.

Die Frau Herzogin von Otrante iſt am 9ten
dieſes auf ihrem Landſitze Ferrieres im Seine-
und Marne-Departement geſtorben.




Bekanntmachung des General-Gouverneurs
von Moscau.

Der Kayſer hat mir die Sorge uͤbertragen, einen
Ballon verfertigen zu laſſen, der ſtark genug iſt,
50 Mann in ſich zu faſſen, die ihn in jeder Rich-
tung mit und gegen den Wind dirigiren werden.
Jhr werdet dereinſt die Folgen dieſes Ballons er-
fahren und euch daruͤber freuen. Jſt morgen oder
uͤbermorgen das Wetter guͤnſtig, ſo werde ich einen
Verſuch damit bey mir anſtellen laſſen. Jch be-
nachrichtige euch davon, damit, wenn ihr ihn ſeht,
ihr nicht glaubt, daß er von dem Boͤſewicht her-
kommt. Er iſt vielmehr zu deſſen Verderben ver-
fertigt worden.

Da General Platow glaubte, daß Se. Majeſtaͤt
der Kayſer ſchon hier waͤre, ſo iſt er zu Moscau
angekommen und hat ſich directe zu mir begeben.
Er reiſete dieſen Abend wieder zur Armee ab, um
bey Zeiten bey der Schlacht zu ſeyn und um Te
Deum
zu ſingen.

Aus den Zeitungen von Moscau.


Der Oberbefehlshaber der Ruß. Armeen, Fuͤrſt

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[[2]/0002] ce projet pour s’occuper de la fabrication d’ar- tifices destinés a incendier la ville, si notre armée se présentoit pour l’occuper. Il paroit que le soi-disant Schmidt étoit ar- rivé de Vienne, muni de passe-ports pour entrer en Russie, et de lettres de crédit qui lui avoient été remises par le ministre russe près la cour impériale d’Autriche. Il n’a quitté Moscou que deux ou trois jours après l’éntrée victorieuse de la Grande-Armee dans cette capitale. S. Exc., Mgr. le duc de Feltre, ministre de la guerre, a commandé à M. Charles Albert, mécanicien, cinq cents moulins portatifs desti- nés pour la grande armée. Ces cinq cents moulins ont été confectionnés en trente-un jours, et expédiés en poste par les fourgons de la garde imperiale. M. Albert, pour té- moigner sa satisfaction aux ouvriers qui ont concouru à ces travaux, leur a donné le bou- quet des moulins dimanche dernier, jour mé- morable de réjouissance publique pour la prise de Moscou. Le banquet a eu lieu dans la vaste cour des petites écuries, devant les ate- liers de construction, où plusieurs centaines d’artistes et d’ouvriers ont été réunis. M. Albert a porté entre autres les toast suivans: A Napoléon-le-Grand, puissent ses aigles victorieuses planer sur toutes les capitales de l’Europe. A la grande armée, puisse la continuation de ses victoires soumettre le dernier des en- nemis de la France et du repos du monde. Chacun des convives a été servi d’un mor- ceau de pain dont la farine a été faite par ces monlins. Le physicien Robertson est arrivé de Vienne à Liége, sa ville natale. Il se propose d’y faire sa 48e ascension aerostatique. Mad. la duchesse d’Otrante, épouse de M. le sénateur duc d’Otrante, est morte, le 9 de ce mois, dans sa terre de Ferriéres, départe- ment de Seine et Mare. Avis du gouverneur-général de Moscou. L’Empereur m’a contié le soin de faire établir un ballon qui sera assez fort pour en- lever 50 hommes qui le dirigeront dans tous sens avec et contre le vent. Vous saurez un jour ce qui résultera de ce ballon, et vous vous en réjouirez. Si le tems est beau de- main ou après, j’en ferai faire l’épreuve chez moi. Je vous en avertis, afin qu’en le vo- yant vous ne pensiez pas qu’il vient du scélé- rat. Il est fait au contraire pour sa perte. Le général Platoff, supposant que S. M. l’Empereur était déjà ici, est arrivé à Moscou et s’est rendu directement chez moi. Il re- part ce soir pour l’armée, afin d’être à tems pour la bataille, et pour chanter des Te Deum. Extraits des gazettes de Moscou. Moscou, le 23 Juillet (4 Août) 1812. Le commandant en chef des armées russes, prince Kutusoff, conformément aux devoirs gung von Feuerwerken zu beſchaͤftigen, die be- ſtimmt worden, die Stadt in Brand zu ſtecken, wenn unſere Armee ſie einnehmen wolle. Es ſcheint, daß der angebliche Schmidt von Wien angekommen war, mit Paͤſſen nach Rußland und mit Creditbriefen verſehen, die ihm von dem Ruß. Geſandten bey dem Kayſerl. Oeſterreichiſchen Hofe zugeſtellt waren. Erſt 2 bis 3 Tage nach dem ſiegreichen Einzuge der großen Armee in dieſe Hauptſtadt hatte er Moscau verlaſſen. Se. Exc., der Kriegsminiſter, Herzog von Feltre, hatte dem Mechanicus, Hrn. Charles Albert, die Verfertigung von 500 tragbaren Kornmuͤhlen fuͤr die große Armee aufgetragen. Dieſe 500 Muͤhlen ſind in 31 Tagen verfertigt und auf den Wagen der Kayſerl. Garde zur großen Armee abgeſandt worden. Um den Leuten, die an den Arbeiten Theil genommen, ſeine Zufriedenheit zu bezeugen, gab ihnen Herr Albert letzten Sonntag, am Tage wegen der oͤffentlichen Freudensbezeugungen uͤber die Einnahme von Moscau, das Muͤhlenfeſt. Das Banquet ward in dem großen Hofe der kleinen Pferdeſtaͤlle vor den Bauwerkſtaͤtten gegeben, wo mehrere hundert Arbeitsleute verſammelt waren. Herr Albert brachte unter andern folgende Toaſts aus: Napoleon der Große! Moͤgen ſeine ſiegreichen Adler uͤber alle Hauptſtaͤdte Europa’s ſchweben! Der großen Armee! Moͤgen ihre fortdauernden Siege bald den letzten Feind Frankreichs und der Ruhe der Welt unterwerfen! Einem jeden der Gaͤſte ward unter andern ein Stuͤck Brodt gereicht, wovon das Mehl durch jene Muͤhlen gemahlen worden. Der Aeronaut Robertſon iſt von Wien zu Luͤt- tich, ſeiner Geburtsſtadt, angekommen. Er will daſelbſt ſeine 48ſte Luftfahrt halten. Die Frau Herzogin von Otrante iſt am 9ten dieſes auf ihrem Landſitze Ferrieres im Seine- und Marne-Departement geſtorben. Bekanntmachung des General-Gouverneurs von Moscau. Der Kayſer hat mir die Sorge uͤbertragen, einen Ballon verfertigen zu laſſen, der ſtark genug iſt, 50 Mann in ſich zu faſſen, die ihn in jeder Rich- tung mit und gegen den Wind dirigiren werden. Jhr werdet dereinſt die Folgen dieſes Ballons er- fahren und euch daruͤber freuen. Jſt morgen oder uͤbermorgen das Wetter guͤnſtig, ſo werde ich einen Verſuch damit bey mir anſtellen laſſen. Jch be- nachrichtige euch davon, damit, wenn ihr ihn ſeht, ihr nicht glaubt, daß er von dem Boͤſewicht her- kommt. Er iſt vielmehr zu deſſen Verderben ver- fertigt worden. Da General Platow glaubte, daß Se. Majeſtaͤt der Kayſer ſchon hier waͤre, ſo iſt er zu Moscau angekommen und hat ſich directe zu mir begeben. Er reiſete dieſen Abend wieder zur Armee ab, um bey Zeiten bey der Schlacht zu ſeyn und um Te Deum zu ſingen. Aus den Zeitungen von Moscau. Moscau, den 23 Julii (4 Aug.) 1812. Der Oberbefehlshaber der Ruß. Armeen, Fuͤrſt

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 168, Hamburg, 20. Oktober 1812, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1682010_1812/2>, abgerufen am 03.12.2024.