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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 177, Hamburg, 5. November 1813.

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n'aurait jamais dau se departir; qu'elle ne
demande rien; absolument rien que la paix;
mais qu'en la negociant, elle ne sera
nullement disposee a favoriser la Russie
son ennemie naturelle. Que l'equilibre de
l'Europe dont plusieurs ecrivains ont voulu
demontrer, depuis quelque tems, l'inuti-
lite, n'est nullement une chimere; qu'il
est essentiellement fonde dans la nature des
rapports d'interets entre les diverses nations,
et qu'il sera toujours la base de leur politi-
que; que d'un cote la France, l'Autriche et
la Porte Ottomanne, de l'autre la Russie et
l'Angleterre, rempliront les bassins de cette
balance; que malgre cet equilibre apparent,
la France conservera toujours une preponde-
rance, qui tient a sa position et a son inepui-
sable richesse; que cette preponderance est
un fait dont personne n'a pu douter, meme
sous nos derniers rois, mais qu'elle est deve-
nue un motif de jaiousie, lorsqu'a la suite
des succes les plus etonnans, la France a paru
vouloir l'etablir en droit; que pendant cette
marche victorieuse de nos armees, la Russie
avait fait des pas de geant vers la domina-
tion, et qu'elle etait arrivee a son but par
les formes les plus insinuantes; qu'ayant ac-
quis beaucoup plus de territoire que nous,
elle avait si bien deguise son ambition; que
loin de la hair, les peuples ont l'air de lui
savoir gre de ses empietemens; mais que la
France pacifiee mettrait un terme a cette im-
portance passagere des Russes, et qu'elle re-
prendrait tout l'ascendant que sa puissance,
ses moyens pecuniai[r]es et sa moderation doi-
vent lui garantir a jamais; enfin, que la paix
seule sera pour la France et pour l'Autriche,
son alliee, une conquete bien plus solide que
ne pourraient l'etre toutes celles d'une cam-
pagne heureuse.

Tels sont, Monseigneur, uniformement les
principes et les vues de ce cabinet. Le prince
de Schwarzenberg en sera, de nouveau, l'in-
terprete aupres de S. M.

Veuillez etc.,
Signe: Otto.

No. 10.

Extrait d'une depeshe de M. le comte Otto
au ministre des relations exterieures.

Vienne, le 8 Mars 1813.

Monseigneur!

Je devais me rendre hier chez M. le comte
de Metternich, pour prendre connaissance
des communications qui venaient de lui etre
faites par M. de Stakelberg; mais le ministre
m'a ecrit que ses occupations ne lui permet-
taient pas de me voir, et qu'il me priait de
passer chez lui ce matin.

Je m'y suis rendu a dix heures; le ministre
m'a informe qu'il avait lu les depeches de

[Spaltenumbruch]

nie Rußland begünstigen werde, welches sein na-
türlicher Feind sey; daß das Gleichgewicht von En-
ropa, dessen Werthlosigkeit mehrere Schriftsteller
seit kurzem beweisen wollen, keinesweges ein Hirn-
gespinnst, sondern wesentlich in der Natur der Be-
ziehungen und Vortheile der verschiedenen Natio-
nen begründet sey, und daß es stets die Grund-
lage seiner Politik seyn werde; daß auf einer Seite
Frankreich, Oesterreich und die Ottomannische Pforte,
auf der andern Rußland und England die Schaa-
len dieser Waage ausmachen könnten; daß dieses
scheinbaren Gleichgewichts ungeachtet, Frankreich
stets ein Uebergewicht behalten werde, welches von
seiner Lage und seinem unerschöpflichen Reichthum
abhänge; daß dieses Uebergewicht eine Thatsache
sey, die niemand, selbst unter unsern letzten Kö-
nigen, habe bezweifeln können; daß es aber jetzt
ein Gegenstand der Eifersucht geworden, da in
Folge unsrer erstaunenswürdigen Fortschritte es
geschienen, als wolle Frankreich es als ein Recht
feststellen, daß während dieses siegreichen Fluges
unserer Armeen Rußland mit Riesenschritten der
Herrschaft zugegangen sey, und daß es durch die
schmeichlerischsten Formen sein Ziel erreicht habe;
daß, obgleich es weit mehr Territorium erworben
als wir, es dennoch seinen Ehrgeiz so gut zu ver-
bergen gewußt, daß die Völker, weit entfernt es
zu hassen, ihm vielmehr seine Eingriffe verdanken;
daß aber das befriedigte Frankreich dieser vorüber-
gehenden Wichtigkeit Rußlands Schranken setzen
und das ganze Uebergewicht wieder annehmen
werde, die seine Macht, seine Geldmittel und seine
Mäßigung ihm auf immer sichern müssen, kurz,
daß der Friede allein für Frankreich und dessen
Alliirten, Oesterreich, eine viel sicherere Eroberung
sey, als alles, was es nach dem glücklichsten Feld-
zuge erobern könnte.

Dieses, Monseigneur, sind die Grundsätze und
die Absichten dieses Cabinetts. Der Fürst von
Schwarzenberg wird aufs neue der Dollmetscher
derselben bey Sr. Majestät werden.

Otto.

No. 10.

Auszug einer Depesche des Herrn Grafen Otto
an den Minister der auswärtigen Angele-
genheiten.

Wien, den 8 März 1813.

Monseigneur!

Jch wollte gestern den Grafen von Metternich
besuchen, um etwas von den Mittheilungen zu er-
fahren, die er vom Herrn von Stakelberg erhal-
ten; aber der Minister schrieb mir, daß seine Ge-
schäfte ihm nicht erlaubten, mich zu sehen, daß er
mich bitte, diesen Morgen zu ihm zu kommen.

Jch begab mich um 10 Uhr zu ihm; er sagte
mir, er habe die Depeschen vom Kayser Alexander
durchgelesen und sey sehr zufrieden mit dem darin
herrschenden gemäßigten Tone. "Rußland nimmt
nicht allein den Oesterreichischen Bevollmächtigten,
sondern auch dessen Friedens-Vermittelung an.
Der Kayser von Rußland bedauert, daß Oesterreich
nicht diesen günstigen Zeitpunct benutzen wolle,
um seine Verluste zu ersetzen, aber es ehret dessen
Bewegungsgründe; es hat keinen andern Zweck,
als die Wiederherstellung der Ruhe in Europa

[Spaltenumbruch]

n’aurait jamais dû se départir; qu’elle ne
demande rien; absolument rien que la paix;
mais qu’en la négociant, elle ne sera
nullement disposée à favoriser la Russie
son ennemie naturelle. Que l’équilibre de
l’Europe dont plusieurs écrivains ont voulu
démontrer, depuis quelque tems, l’inuti-
lité, n’est nullement une chimère; qu’il
est essentiellement fondé dans la nature des
rapports d’intérêts entre les diverses nations,
et qu’il sera toujours la base de leur politi-
que; que d’un côté la France, l’Autriche et
la Porte Ottomanne, de l’autre la Russie et
l’Angleterre, rempliront les bassins de cette
balance; que malgré cet équilibre apparent,
la France conservera toujours une prepondé-
rance, qui tient à sa position et à son inépui-
sable richesse; que cette prépondérance est
un fait dont personne n’a pu douter, même
sous nos derniers rois, mais qu’elle est deve-
nue un motif de jaiousie, lorsqu’à la suite
des succès les plus étonnans, la France a paru
vouloir l’établir en droit; que pendant cette
marche victorieuse de nos armées, la Russie
avait fait des pas de géant vers la domina-
tion, et qu’elle était arrivée à son but par
les formes les plus insinuantes; qu’ayant ac-
quis beaucoup plus de territoire que nous,
elle avait si bien déguisé son ambition; que
loin de la haïr, les peuples ont l’air de lui
savoir gré de ses empiétemens; mais que la
France pacifiée mettrait un terme à cette im-
portance passagere des Russes, et qu’elle re-
prendrait tout l’ascendant que sa puissance,
ses moyens pecuniai[r]es et sa modération doi-
vent lui garantir à jamais; enfin, que la paix
seule sera pour la France et pour l’Autriche,
son alliée, une conquête bien plus solide que
ne pourraient l’être toutes celles d’une cam-
pagne heureuse.

Tels sont, Monseigneur, uniformément les
principes et les vues de ce cabinet. Le prince
de Schwarzenberg en sera, de nouveau, l’in-
terprete auprès de S. M.

Veuillez etc.,
Signé: Otto.

No. 10.

Extrait d’une dépêshe de M. le comte Otto
au ministre des relations extérieures.

Vienne, le 8 Mars 1813.

Monseigneur!

Je devais me rendre hier chez M. le comte
de Metternich, pour prendre connaissance
des communications qui venaient de lui être
faites par M. de Stakelberg; mais le ministre
m’a écrit que ses occupations ne lui permet-
taient pas de me voir, et qu’il me priait de
passer chez lui ce matin.

Je m’y suis rendu à dix heures; le ministre
m’a informé qu’il avait lu les dépêches de

[Spaltenumbruch]

nie Rußland beguͤnſtigen werde, welches ſein na-
tuͤrlicher Feind ſey; daß das Gleichgewicht von En-
ropa, deſſen Werthloſigkeit mehrere Schriftſteller
ſeit kurzem beweiſen wollen, keinesweges ein Hirn-
geſpinnſt, ſondern weſentlich in der Natur der Be-
ziehungen und Vortheile der verſchiedenen Natio-
nen begruͤndet ſey, und daß es ſtets die Grund-
lage ſeiner Politik ſeyn werde; daß auf einer Seite
Frankreich, Oeſterreich und die Ottomanniſche Pforte,
auf der andern Rußland und England die Schaa-
len dieſer Waage ausmachen koͤnnten; daß dieſes
ſcheinbaren Gleichgewichts ungeachtet, Frankreich
ſtets ein Uebergewicht behalten werde, welches von
ſeiner Lage und ſeinem unerſchoͤpflichen Reichthum
abhaͤnge; daß dieſes Uebergewicht eine Thatſache
ſey, die niemand, ſelbſt unter unſern letzten Koͤ-
nigen, habe bezweifeln koͤnnen; daß es aber jetzt
ein Gegenſtand der Eiferſucht geworden, da in
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geſchienen, als wolle Frankreich es als ein Recht
feſtſtellen, daß waͤhrend dieſes ſiegreichen Fluges
unſerer Armeen Rußland mit Rieſenſchritten der
Herrſchaft zugegangen ſey, und daß es durch die
ſchmeichleriſchſten Formen ſein Ziel erreicht habe;
daß, obgleich es weit mehr Territorium erworben
als wir, es dennoch ſeinen Ehrgeiz ſo gut zu ver-
bergen gewußt, daß die Voͤlker, weit entfernt es
zu haſſen, ihm vielmehr ſeine Eingriffe verdanken;
daß aber das befriedigte Frankreich dieſer voruͤber-
gehenden Wichtigkeit Rußlands Schranken ſetzen
und das ganze Uebergewicht wieder annehmen
werde, die ſeine Macht, ſeine Geldmittel und ſeine
Maͤßigung ihm auf immer ſichern muͤſſen, kurz,
daß der Friede allein fuͤr Frankreich und deſſen
Alliirten, Oeſterreich, eine viel ſicherere Eroberung
ſey, als alles, was es nach dem gluͤcklichſten Feld-
zuge erobern koͤnnte.

Dieſes, Monſeigneur, ſind die Grundſaͤtze und
die Abſichten dieſes Cabinetts. Der Fuͤrſt von
Schwarzenberg wird aufs neue der Dollmetſcher
derſelben bey Sr. Majeſtaͤt werden.

Otto.

No. 10.

Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an den Miniſter der auswaͤrtigen Angele-
genheiten.

Wien, den 8 Maͤrz 1813.

Monſeigneur!

Jch wollte geſtern den Grafen von Metternich
beſuchen, um etwas von den Mittheilungen zu er-
fahren, die er vom Herrn von Stakelberg erhal-
ten; aber der Miniſter ſchrieb mir, daß ſeine Ge-
ſchaͤfte ihm nicht erlaubten, mich zu ſehen, daß er
mich bitte, dieſen Morgen zu ihm zu kommen.

Jch begab mich um 10 Uhr zu ihm; er ſagte
mir, er habe die Depeſchen vom Kayſer Alexander
durchgeleſen und ſey ſehr zufrieden mit dem darin
herrſchenden gemaͤßigten Tone. “Rußland nimmt
nicht allein den Oeſterreichiſchen Bevollmaͤchtigten,
ſondern auch deſſen Friedens-Vermittelung an.
Der Kayſer von Rußland bedauert, daß Oeſterreich
nicht dieſen guͤnſtigen Zeitpunct benutzen wolle,
um ſeine Verluſte zu erſetzen, aber es ehret deſſen
Bewegungsgruͤnde; es hat keinen andern Zweck,
als die Wiederherſtellung der Ruhe in Europa

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[[5]/0005] n’aurait jamais dû se départir; qu’elle ne demande rien; absolument rien que la paix; mais qu’en la négociant, elle ne sera nullement disposée à favoriser la Russie son ennemie naturelle. Que l’équilibre de l’Europe dont plusieurs écrivains ont voulu démontrer, depuis quelque tems, l’inuti- lité, n’est nullement une chimère; qu’il est essentiellement fondé dans la nature des rapports d’intérêts entre les diverses nations, et qu’il sera toujours la base de leur politi- que; que d’un côté la France, l’Autriche et la Porte Ottomanne, de l’autre la Russie et l’Angleterre, rempliront les bassins de cette balance; que malgré cet équilibre apparent, la France conservera toujours une prepondé- rance, qui tient à sa position et à son inépui- sable richesse; que cette prépondérance est un fait dont personne n’a pu douter, même sous nos derniers rois, mais qu’elle est deve- nue un motif de jaiousie, lorsqu’à la suite des succès les plus étonnans, la France a paru vouloir l’établir en droit; que pendant cette marche victorieuse de nos armées, la Russie avait fait des pas de géant vers la domina- tion, et qu’elle était arrivée à son but par les formes les plus insinuantes; qu’ayant ac- quis beaucoup plus de territoire que nous, elle avait si bien déguisé son ambition; que loin de la haïr, les peuples ont l’air de lui savoir gré de ses empiétemens; mais que la France pacifiée mettrait un terme à cette im- portance passagere des Russes, et qu’elle re- prendrait tout l’ascendant que sa puissance, ses moyens pecuniaires et sa modération doi- vent lui garantir à jamais; enfin, que la paix seule sera pour la France et pour l’Autriche, son alliée, une conquête bien plus solide que ne pourraient l’être toutes celles d’une cam- pagne heureuse. Tels sont, Monseigneur, uniformément les principes et les vues de ce cabinet. Le prince de Schwarzenberg en sera, de nouveau, l’in- terprete auprès de S. M. Veuillez etc., Signé: Otto. No. 10. Extrait d’une dépêshe de M. le comte Otto au ministre des relations extérieures. Vienne, le 8 Mars 1813. Monseigneur! Je devais me rendre hier chez M. le comte de Metternich, pour prendre connaissance des communications qui venaient de lui être faites par M. de Stakelberg; mais le ministre m’a écrit que ses occupations ne lui permet- taient pas de me voir, et qu’il me priait de passer chez lui ce matin. Je m’y suis rendu à dix heures; le ministre m’a informé qu’il avait lu les dépêches de nie Rußland beguͤnſtigen werde, welches ſein na- tuͤrlicher Feind ſey; daß das Gleichgewicht von En- ropa, deſſen Werthloſigkeit mehrere Schriftſteller ſeit kurzem beweiſen wollen, keinesweges ein Hirn- geſpinnſt, ſondern weſentlich in der Natur der Be- ziehungen und Vortheile der verſchiedenen Natio- nen begruͤndet ſey, und daß es ſtets die Grund- lage ſeiner Politik ſeyn werde; daß auf einer Seite Frankreich, Oeſterreich und die Ottomanniſche Pforte, auf der andern Rußland und England die Schaa- len dieſer Waage ausmachen koͤnnten; daß dieſes ſcheinbaren Gleichgewichts ungeachtet, Frankreich ſtets ein Uebergewicht behalten werde, welches von ſeiner Lage und ſeinem unerſchoͤpflichen Reichthum abhaͤnge; daß dieſes Uebergewicht eine Thatſache ſey, die niemand, ſelbſt unter unſern letzten Koͤ- nigen, habe bezweifeln koͤnnen; daß es aber jetzt ein Gegenſtand der Eiferſucht geworden, da in Folge unſrer erſtaunenswuͤrdigen Fortſchritte es geſchienen, als wolle Frankreich es als ein Recht feſtſtellen, daß waͤhrend dieſes ſiegreichen Fluges unſerer Armeen Rußland mit Rieſenſchritten der Herrſchaft zugegangen ſey, und daß es durch die ſchmeichleriſchſten Formen ſein Ziel erreicht habe; daß, obgleich es weit mehr Territorium erworben als wir, es dennoch ſeinen Ehrgeiz ſo gut zu ver- bergen gewußt, daß die Voͤlker, weit entfernt es zu haſſen, ihm vielmehr ſeine Eingriffe verdanken; daß aber das befriedigte Frankreich dieſer voruͤber- gehenden Wichtigkeit Rußlands Schranken ſetzen und das ganze Uebergewicht wieder annehmen werde, die ſeine Macht, ſeine Geldmittel und ſeine Maͤßigung ihm auf immer ſichern muͤſſen, kurz, daß der Friede allein fuͤr Frankreich und deſſen Alliirten, Oeſterreich, eine viel ſicherere Eroberung ſey, als alles, was es nach dem gluͤcklichſten Feld- zuge erobern koͤnnte. Dieſes, Monſeigneur, ſind die Grundſaͤtze und die Abſichten dieſes Cabinetts. Der Fuͤrſt von Schwarzenberg wird aufs neue der Dollmetſcher derſelben bey Sr. Majeſtaͤt werden. Otto. No. 10. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an den Miniſter der auswaͤrtigen Angele- genheiten. Wien, den 8 Maͤrz 1813. Monſeigneur! Jch wollte geſtern den Grafen von Metternich beſuchen, um etwas von den Mittheilungen zu er- fahren, die er vom Herrn von Stakelberg erhal- ten; aber der Miniſter ſchrieb mir, daß ſeine Ge- ſchaͤfte ihm nicht erlaubten, mich zu ſehen, daß er mich bitte, dieſen Morgen zu ihm zu kommen. Jch begab mich um 10 Uhr zu ihm; er ſagte mir, er habe die Depeſchen vom Kayſer Alexander durchgeleſen und ſey ſehr zufrieden mit dem darin herrſchenden gemaͤßigten Tone. “Rußland nimmt nicht allein den Oeſterreichiſchen Bevollmaͤchtigten, ſondern auch deſſen Friedens-Vermittelung an. Der Kayſer von Rußland bedauert, daß Oeſterreich nicht dieſen guͤnſtigen Zeitpunct benutzen wolle, um ſeine Verluſte zu erſetzen, aber es ehret deſſen Bewegungsgruͤnde; es hat keinen andern Zweck, als die Wiederherſtellung der Ruhe in Europa

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 177, Hamburg, 5. November 1813, S. [5]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1770511_1813/5>, abgerufen am 24.11.2024.