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Lassalle, Ferdinand: Die indirekte Steuer und die Lage der arbeitenden Klassen. Zürich, 1863.

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unerschwinglichen Preise ist." Er zeigt (cap. 19 p. 200), wie
diese Vernichtung der Weinconsumtion Seitens des Arbeiters
wieder zehn andere Gewerbe ruiniren muß:

"Il en va de meme
des autres denrees,
ruft er aus, n'y ayant aucune dont l'anean-
tissement de consommation cause par les desordres marques ci-
devant ne fasse d'abord cesser dix ou douze sortes de metiers,
que roulaient tous sur le meme principe et ne rejaillisse en-
suite par contre-coup sur le roi et sur tout le reste des professions
du corps de l'Etat."

"Es geht ebenso zu bei allen andern
Waaren. Es giebt keine, bei welcher nicht die Verhinderung des
Consums, welche durch jene Mißbräuche verursacht wird, zehn
oder zwölf andere Gewerbe außer Thätigkeit setzt, die auf dem-
selben Princip roulirten, und folglich nicht in ihrer Wirkung auf
den König zurückfiele und auf alle andern Professionen des
Staatskörpers." Er qualificirt jene aides (VI. Part. Ch. IV.
p.
212) geradezu als droits effroyables, er beschuldigt sie (chap.
XIII. p.
188) de ruiner la consommation et par consequent
le pays, pour une utilite particuliere qui ne va pas a la millieme
partie du mal qu'elles font au corps de l'Etat, qui est la source
generale dont le roi tire tous ses revenus,"
"die Consumtion und
folglich das Land zu ruiniren wegen eines Sonderinteresses,
welches sich nicht auf den tausendsten Theil des Schadens be-
läuft, den diese Steuern dem Staatskörper zufügen, welcher die
allgemeine Quelle ist, aus der der König alle seine Revenuen
bezieht."

Und er giebt folgenden höchst bemerkenslverthen Grund als
den Grund dieser Steuern an (Part. II. ch. 8. p. 225):

"On crie
de tout temps en France contre les impots, et les riches bien plus
que les pauvres, a cause de cette malheureuse coutume qui s'est
introduite, de n'avoir aucune justice dans la repartition des
charges publiques; ce qui mettant les choses sur un pied que
s'en defend qui peut, plus un homme est puissant, moins il
paye, parce qu'il est plus en etat de s'en exempter. Et comme
entre les moyens dont on se sert pour se procurer ce privilege,
le bruit et les plaintes sont un des plus considerables, elles se
font bien mieux entendre dans la bouche des riches que dans
celle des pauvres, ce qui fait que les derniers sont toujours
accables; ce qui retombant par contre-coup sur les riches,
ainsi que l'on a fait voir, ruine enfin les uns et les autres."

"Man
schreit von jeher in Frankreich gegen die Steuern, und die

unerſchwinglichen Preiſe iſt.“ Er zeigt (cap. 19 p. 200), wie
dieſe Vernichtung der Weinconſumtion Seitens des Arbeiters
wieder zehn andere Gewerbe ruiniren muß:

„Il en va de même
des autres denrées,
ruft er aus, n’y ayant aucune dont l’anéan-
tissement de consommation causé par les désordres marqués ci-
devant ne fasse d’abord cesser dix ou douze sortes de métiers,
que roulaient tous sur le même principe et ne rejaillisse en-
suite par contre-coup sur le roi et sur tout le reste des professions
du corps de l’Etat.“

„Es geht ebenſo zu bei allen andern
Waaren. Es giebt keine, bei welcher nicht die Verhinderung des
Conſums, welche durch jene Mißbräuche verurſacht wird, zehn
oder zwölf andere Gewerbe außer Thätigkeit ſetzt, die auf dem-
ſelben Princip roulirten, und folglich nicht in ihrer Wirkung auf
den König zurückfiele und auf alle andern Profeſſionen des
Staatskörpers.“ Er qualificirt jene aides (VI. Part. Ch. IV.
p.
212) geradezu als droits effroyables, er beſchuldigt ſie (chap.
XIII. p.
188) de ruiner la consommation et par conséquent
le pays, pour une utilité particulière qui ne va pas à la millième
partie du mal qu’elles font au corps de l’État, qui est la source
générale dont le roi tire tous ses revenus,“
„die Conſumtion und
folglich das Land zu ruiniren wegen eines Sonderintereſſes,
welches ſich nicht auf den tauſendſten Theil des Schadens be-
läuft, den dieſe Steuern dem Staatskörper zufügen, welcher die
allgemeine Quelle iſt, aus der der König alle ſeine Revenuen
bezieht.“

Und er giebt folgenden höchſt bemerkenslverthen Grund als
den Grund dieſer Steuern an (Part. II. ch. 8. p. 225):

„On crie
de tout temps en France contre les impôts, et les riches bien plus
que les pauvres, à cause de cette malheureuse coutume qui s’est
introduite, de n’avoir aucune justice dans la répartition des
charges publiques; ce qui mettant les choses sur un pied que
s’en défend qui peut, plus un homme est puissant, moins il
paye, parce qu’il est plus en état de s’en exempter. Et comme
entre les moyens dont on se sert pour se procurer ce privilège,
le bruit et les plaintes sont un des plus considérables, elles se
font bien mieux entendre dans la bouche des riches que dans
celle des pauvres, ce qui fait que les derniers sont toujours
accablés; ce qui retombant par contre-coup sur les riches,
ainsi que l’on a fait voir, ruine enfin les uns et les autres.“

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[32/0038] unerſchwinglichen Preiſe iſt.“ Er zeigt (cap. 19 p. 200), wie dieſe Vernichtung der Weinconſumtion Seitens des Arbeiters wieder zehn andere Gewerbe ruiniren muß: „Il en va de même des autres denrées, ruft er aus, n’y ayant aucune dont l’anéan- tissement de consommation causé par les désordres marqués ci- devant ne fasse d’abord cesser dix ou douze sortes de métiers, que roulaient tous sur le même principe et ne rejaillisse en- suite par contre-coup sur le roi et sur tout le reste des professions du corps de l’Etat.“ „Es geht ebenſo zu bei allen andern Waaren. Es giebt keine, bei welcher nicht die Verhinderung des Conſums, welche durch jene Mißbräuche verurſacht wird, zehn oder zwölf andere Gewerbe außer Thätigkeit ſetzt, die auf dem- ſelben Princip roulirten, und folglich nicht in ihrer Wirkung auf den König zurückfiele und auf alle andern Profeſſionen des Staatskörpers.“ Er qualificirt jene aides (VI. Part. Ch. IV. p. 212) geradezu als droits effroyables, er beſchuldigt ſie (chap. XIII. p. 188) de ruiner la consommation et par conséquent le pays, pour une utilité particulière qui ne va pas à la millième partie du mal qu’elles font au corps de l’État, qui est la source générale dont le roi tire tous ses revenus,“ „die Conſumtion und folglich das Land zu ruiniren wegen eines Sonderintereſſes, welches ſich nicht auf den tauſendſten Theil des Schadens be- läuft, den dieſe Steuern dem Staatskörper zufügen, welcher die allgemeine Quelle iſt, aus der der König alle ſeine Revenuen bezieht.“ Und er giebt folgenden höchſt bemerkenslverthen Grund als den Grund dieſer Steuern an (Part. II. ch. 8. p. 225): „On crie de tout temps en France contre les impôts, et les riches bien plus que les pauvres, à cause de cette malheureuse coutume qui s’est introduite, de n’avoir aucune justice dans la répartition des charges publiques; ce qui mettant les choses sur un pied que s’en défend qui peut, plus un homme est puissant, moins il paye, parce qu’il est plus en état de s’en exempter. Et comme entre les moyens dont on se sert pour se procurer ce privilège, le bruit et les plaintes sont un des plus considérables, elles se font bien mieux entendre dans la bouche des riches que dans celle des pauvres, ce qui fait que les derniers sont toujours accablés; ce qui retombant par contre-coup sur les riches, ainsi que l’on a fait voir, ruine enfin les uns et les autres.“ „Man ſchreit von jeher in Frankreich gegen die Steuern, und die

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Zitationshilfe: Lassalle, Ferdinand: Die indirekte Steuer und die Lage der arbeitenden Klassen. Zürich, 1863, S. 32. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/lassalle_steuer_1863/38>, abgerufen am 27.04.2024.