Allgemeine Zeitung, Nr. 167, 15. Juni 1860.
Großbritannien. London, 12 Juni. Die -- keineswegs überrascheude -- Kunde daß Lord J. Russell seine In der Unterhaussitzung vom 11 Jun. war also die vertagte De-
Großbritannien. London, 12 Juni. Die — keineswegs überꝛaſcheude — Kunde daß Lord J. Ruſſell ſeine In der Unterhausſitzung vom 11 Jun. war alſo die vertagte De- <TEI> <text> <body> <div type="jPoliticalNews" n="1"> <div n="2"> <div type="jArticle" n="3"> <p> <cit> <quote> <hi rendition="#aq"><pb facs="#f0004" n="2784"/><cb/> de n’avoir aucune flottille armée sur le lac de Genève, pour autant<lb/> que la Suisse observe la réeiprocité à cet égard; 3) enfin, la France<lb/> s’engagerait à n’élever aucune fortification dans une certaine portion<lb/> de territoire qui serait limitée par les monts de Vuache, de Sion et de<lb/> &Sr;alève. Nous avons l’honneur de vous inſormer, à ce sujet, que ces<lb/> propositions ne nous suffisent nullement, qu’elles ne sont point de na-<lb/> ture à tranquilliser la Suisse, pas plus qu’à compenser les droits et les<lb/> avantages qui, en 1815, ont été octroyés et solennellement garantis à<lb/> la Confédération par la neutralisation s<gap reason="illegible" unit="chars" quantity="1"/>ipulée par l’Europe dans l’in-<lb/> térêt général. Si vous jetez un coup d’œil sur la carte, vous verrez<lb/> au premier abord que la ligne du Col-de-Ferret jusqu’à Meillerie ne<lb/> saurait point être envisagée comme une concession, en ce que tout le<lb/> lac en aval de Meillerie demeurerait en possession de la France, et<lb/> que les minimes parcelles à céder à la Suisse n’auraient aucune signi-<lb/> fication, puisqu’elles n’ostriraient aucune ligne de retraite. Tout aussi<lb/> peu suffisante est l’offre de n’avoir aucune flottille armée sur le lac, et<lb/> de n’élever aucune fortification dans un certain rayon. La Suisse peut<lb/> déjà y prétendre de plein droit, en ce que la France a acquis les pro-<lb/> vinces du Faucigny, du Chablais et du Genevois neutralisé, non point<lb/> comme provinces libres, mais au même titre qu’elles ont été possédées<lb/> par la Sardaigne, savoir comme portions de territoire pour lesquelles<lb/> l’Europe a stipulée, en faveur de la Suisse, la même neutralité que celle<lb/> qui a été assignée par la Suisse elle-même. Or, il est évident qu’il ne<lb/> peut être tenu aucune flottille armée, ni élevé aucune fortification sur<lb/> un territoire neutralisé auquel appartient naturellement aussi la partie<lb/><gap reason="illegible" unit="chars" quantity="1"/>avoisienne, soit française, du lac de Genève. A cet égard, la France<lb/> n’a ainsi aucun engagement à contracter, tout aussi peu que la Suisse<lb/> n’a à promettre d’observer la reciprocité. La Suisse doit en conséquence<lb/> maintenir son programme primitif: Cession du territoire depuis les<lb/> Col-de Bonhomme au ruisseau de Usses et au Rhône, et elle doit don-<lb/> ner à réflechir aux puissances qu’un afsaiblissement de la Suisse serait<lb/> aussi injuste que contraire aux intérêts enropéens. A cette occasion,<lb/> nous ne pouvons nous empêcher d’insister sur ce qu’il y a d’erroné à<lb/> vouloir admettre que la neutralisation des provinces savoisiennes en<lb/> question n’aurait été stipulée qu’en faveur du Piémont et à titre oné-<lb/> reux pour la Suisse. Cette manière de voir est contraire à la marche<lb/> historique de cette aflaire au congrès de Vienne. Nous avons déjà à<lb/> ce sujet rappelé précédemment les ouvertures qui ont été faites par<lb/> la délégation genevoise au commencement de février 1815, ainsi bien<lb/> antérieurement à la note bien connue de M. de St-Marsan. Ce qu’il<lb/> y a d’erroné dans cette manière ressort plus clairement encore d’un<lb/> mémoire qui a été présenté le 24 octobre 1814 par M. Guillaume de<lb/> Humboldt, membre du comité pour les affaires suisses, et dont nous<lb/> vous serons parvenir prochainement plusieurs exemplaires. Dans cet<lb/> important document on reconnaît clairement que la concession d’une<lb/> bonne srontière militaire à la Suisse serait aussi bien dans l’intérêt<lb/> général de l’Europe que dans celui de la Confédération. La srontière<lb/> la plus convenable est désignée dans ce mémoire comme suit: le cours<lb/> de la Valserine jusqu’au Rhône, le Rhône jusqu’au Fier, le cours de<lb/> cette rivière encaissée en remontant jusqu’à la source au mont Char-<lb/> vin et enfin les hautes cimes de la chaîne qui borne le Faucigoy jus-<lb/> qu’au Valais. La Suisse acquerrait par là une frontière impénétrable<lb/> et en retour elle serait chargée de la garde des passages du Grand-St-<lb/> Bernard et du Simplon, les plus importants de tous, et à la sûreté des-<lb/> quels on aurait pourvu le mieux possible en la confiant au pays qui y<lb/> a le plus d’intérêt. Dans cet exposé historique remarquable il est<lb/> déelaré en outre que sans une bonne frontière Genève compromettrait<lb/> et exposerait le reste de la Suisse, au lieu de la fortifier, et on perdrait<lb/> tous les avantages que la position de Genève, comme clef des passa-<lb/> ges en Italie, peut assurer dans l’avenir pour le maintien de la paix en<lb/> Europe. En présence de ce fait, tout juge impartial devra convenir<lb/> que la concession d’une bonne frontière militaire à la Suisse a déjà en<lb/> 1814 été reconnue comme étant dans l’intérêt de l’Europe elle-même,<lb/> et que la neutralisation des provinces savoisiennes en question a été,<lb/> à proprement parler, stipulee aussi bien dans cet intérêt général que<lb/> dans l’intérêt particulier de la Suisse. II est done eonsorme à la posi-<lb/> tion de la Confédération de repousser toute proposition contraire à la<lb/> réalisation de ce but principal, et de reserver son bon droit. Par contre<lb/> il doit imparter aux hautes puissances de maintenir leurs stipulations<lb/> arrêtées à un point de vue supérieur, et de protéger la Suisse dans ses<lb/> droits bien acquis. Nous vous invitons à déclarer <hi rendition="#i">par écrit</hi> et dans le<lb/> sens de la présente note au cabinet près lequel vous êtes accrédité,<lb/> que et pourquoi la Suisse ne saurait accepter les derniers offres de<lb/> la France, qu’elle doit maintenir son programme, et ne peut que renou-<lb/> veler l’expression du vœu que la consérence ne tarde pas à se réunir<lb/> pour résoudre dans le sens des traités une que-tion qui est d’un inté-<lb/> rêt européen général.</hi> </quote> </cit> </p> </div> </div><lb/> <div n="2"> <head> <hi rendition="#b">Großbritannien.</hi> </head><lb/> <div type="jArticle" n="3"> <dateline><hi rendition="#b">London,</hi> 12 Juni.</dateline> <p>Die — keineswegs überꝛaſcheude — Kunde daß Lord J. Ruſſell ſeine<lb/> todtgeborne Reformbill endlich ſelbſt zurückgezogen, hat uns bereits vorgeſtern<lb/> der Telegraph angezeigt. Viel langweiliges Parlamentsgerede iſt damit er-<lb/><cb/> ſpart. Die <hi rendition="#g">Times</hi> vom 11 Jun. hatte dieſe „Kataſtrophe“ wie folgt bevor<lb/> wortet: „Niemand kann ſagen ob der heutige Tag beſtimmt iſt die wirkliche<lb/> Zurückziehung der Reformbill zu ſehen, aber jedermann muß erkennen daß<lb/> dieſes Ereigniß ſich nicht lange mehr verſchieben läßt. Wenn die Miniſter<lb/> durchaus die Komödie fortſpielen wollen, als wär’ es ihnen um Durchführung<lb/> der Bill zu thun, ſo müſſen ſie den auf dieſe Art allenfalls zu gewinnenden<lb/> Vortheil damit erkaufen daß ſie auf die Hoffnung dieſe Seſſion durch eine<lb/> einzige Maßregel von hoher Bedeutung auszuzeichnen vollſtändig verzichten.<lb/> Was die letzten Debatten über dieſe Frage betrifft, ſo müſſen wir fagen daß<lb/> man von beiden Seiten ein wenig über die Gränzen der conventionellen<lb/> Heuchelei hinausgegangen iſt. Es war wirklich zu offenbar daß keinem der<lb/> Sprecher an der Reformfrage ſelbſt viel lag, daß aber jeder ſich be-<lb/> mühte die Verwerfung der Bill dem Gegner in die Schuhe zu ſchieben. Es<lb/> gibt aber viele, obgleich Lord John Ruſſe es nicht glauben will, die mehr<lb/> Dankbarkeit als Entrüſtung gegen diejenigen empfinden werden welche ſeiner<lb/> Bill gründlich den Garaus machen.“ Die Times führt eine Menge Troſt-<lb/> gründe für das Erlöſchen der dießjährigen Reformhoffnung an, und ſie denkt<lb/> offenbar daß ihre meiſten Leſer in derſelben Geſinnung wie ſie und über den<lb/> Verluſt einer unangenehmen Beſcheerung leicht zu tröſten ſeyen. „Und am<lb/> Ende,“ meint ſie, „ruht die Schuld auf andern und breitern Schultern (als<lb/> Lord Palmerſtons und Hrn. Diſraeli’s), auf Schultern welche die Laſt wohl<lb/> ertragen können ohne zu wanken. Hätte die Maßregel bei der großen Maſſe<lb/> der Gebildeten im Lande den geringſten Anklang gefunden, ſo würden wir<lb/> ein ganz anderes Schauſpiel erlebt haben. Das Miniſterium hätte die Bill<lb/> mit unwiderſtehlichem Eifer betrieben, und die Oppoſition ihm vorgehalten<lb/> daß es mit feiger Halbheit hinter den Wünſchen des Volkes zurückbleibe. Hr.<lb/> Diſraeli hätte zu Lord J. Ruffells demokratiſchem Plan ultrademokratiſche<lb/> Verbeſſerungsanträge geſtellt, und im Wettkauf um die Volksgunſt hätte es<lb/> geſchehen können daß die Schranken der Verfaſſung niedergeriſſen worden<lb/> wären. Aber das Volk ſagte nichts und that nichts, und ſo wurde von der<lb/> einen Seite nicht vorwärts gedrängt, und die andere fand den Muth zu hin-<lb/> dern und zurückzuzerren. Die Parteiführer haben die Frage zu eigenen Zwecken<lb/> mit Gewalt aufs Tapet gebracht, ohne das Publicum zu Rath zu ziehen;<lb/> aber das Publicum hat entſchieden, und die Führer brauchen nicht darüber<lb/> zu zanken daß ſie einem endgültigen und unwiderruflichen Entſcheid, von dem<lb/> es keine Berufung gibt, Folge leiſten.“</p> </div><lb/> <div type="jArticle" n="3"> <p>In der <hi rendition="#g">Unterhausſitzung</hi> vom 11 Jun. war alſo die vertagte De-<lb/> batte über den Antrag daß das Haus in Committee über die Reformbill gehe,<lb/> an der Tagesordnung. Lord J. <hi rendition="#g">Ruſſell</hi> ergriff das Wort zu folgender Er-<lb/> klärung. Die Negierung könne unmöglich mit Hrn. Mackinnon’s Motion<lb/> (auf Verſchiebung der Maßregel bis nach der Volkszählung) einverſtanden ſeyn;<lb/> aber in Anbetracht daß 250 Mitglieder für Verſchiebung geſtimmt hätten,<lb/> könne ſie auch nicht länger darauf dringen daß die Maßregel dieſes Jahr<lb/> durchgeführt werde. Bei der Unmöglichkeit die Bill in dieſer Seſſion durch<lb/> beide Häuſer zu bringen ohne die andern Geſchäfte zu opfern, ſey die Regie-<lb/> rung zu der Anſicht gelangt daß es ein müßiges und vielleicht ſträfliches Be-<lb/> ginnen von ihr wäre vier oder fünf Nächte auf die Committeeberathung zu<lb/> verwenden, und nachher doch auf die Maßregel zu verzichten. Schon die Zahl<lb/> der vorangemerkten Amendements zeige daß die gewöhnliche Seſſionszeit nicht<lb/> ausreichen würde um mit der Aufgabe fertig zu werden. Die Regierung habe<lb/> auch den Stand der Geſchäfte im allgemeinen in Erwägung zu ziehen. Noch<lb/> viele wichtige Fragen ſeyen zu erledigen; zuerſt die Voranſchläge, dann die<lb/> Forderungen die der chineſtſche Krieg veranlaſſe, und dann die wichtige Frage<lb/> der Küſtenbefeſtigung. Es wäre vielleicht möglich geworden auch die Reform-<lb/> frage zur Löſung zu bringen, wenn man die Seſſion bis zu einer übermäßigen<lb/> Länge ausgedehnt hätte, aber hiezu glaubte das Miniſterium ſich weder durch<lb/> die Stimmung des Publicums noch durch die Dringlichkeit der Sache ſelbſt<lb/> ermächtigt. Er wiſſe wohl man werde ihm vorrücken daß er die Committee-<lb/> Berathungsmotion bis zum 4 Jun. warten ließ, allein hierauf habe er zu ent-<lb/> gegnen daß er nicht umhin konnte dem Schatzkanzler und ſeinem franzöſiſchen<lb/> Vertrag, der eine ſo ungeheure Bedeutung für die Handelswelt habe, den<lb/> Vortritt zu laſſen. Nachdem er auf dieſe Art die Regierung gegen den Ver-<lb/> dacht der Unaufrichtigkeit in ihren Reformbeſtrebungen erfolgreich vertheidigt<lb/> zu haben glaubt, kündigt der edle Lord ſeine Abſicht an in nächſter Seſſion eine<lb/> andere Reformbill einzubringen. Hr. <hi rendition="#g">Mackinnon</hi> erklärt ſich darauf bereit<lb/> ſein Amendement zurücknehmen, und wünſcht dem Lande Glück dazu daß dieſe<lb/> Frage „abgefertigt“ ſey. Hr. <hi rendition="#g">Diſraeli</hi> findet daß die Regierung mit Klug-<lb/> heit und nicht ohne Würde gehandelt habe. Die Oppoſition werde der Re-<lb/> gierung nach Kräſten beiſtehen um die übrigen Geſchäfte der Seſſion zu erle-<lb/> digen. Hr. <hi rendition="#g">Bright</hi> glaubt daß die Gründe welche die Regierung zur Zu-<lb/> rückmahme der Reformbill bewogen nicht im Amendement des liberalen Mit-<lb/> glieds für Rye (Mackinnon), ſondern in der Feindſeligkeit der Conſerva-<lb/> tiven gegen alles was den Namen oder die Geſtalt einer Reform trage,<lb/> geſucht werden müßten. Aber die Seſſion von 1860 ſey dofſenungeachtet<lb/> nicht verloren, denn ſie habe 400 verſchiedene Hemmniſſe, mit denen der<lb/></p> </div> </div> </div> </body> </text> </TEI> [2784/0004]
de n’avoir aucune flottille armée sur le lac de Genève, pour autant
que la Suisse observe la réeiprocité à cet égard; 3) enfin, la France
s’engagerait à n’élever aucune fortification dans une certaine portion
de territoire qui serait limitée par les monts de Vuache, de Sion et de
&Sr;alève. Nous avons l’honneur de vous inſormer, à ce sujet, que ces
propositions ne nous suffisent nullement, qu’elles ne sont point de na-
ture à tranquilliser la Suisse, pas plus qu’à compenser les droits et les
avantages qui, en 1815, ont été octroyés et solennellement garantis à
la Confédération par la neutralisation s_ipulée par l’Europe dans l’in-
térêt général. Si vous jetez un coup d’œil sur la carte, vous verrez
au premier abord que la ligne du Col-de-Ferret jusqu’à Meillerie ne
saurait point être envisagée comme une concession, en ce que tout le
lac en aval de Meillerie demeurerait en possession de la France, et
que les minimes parcelles à céder à la Suisse n’auraient aucune signi-
fication, puisqu’elles n’ostriraient aucune ligne de retraite. Tout aussi
peu suffisante est l’offre de n’avoir aucune flottille armée sur le lac, et
de n’élever aucune fortification dans un certain rayon. La Suisse peut
déjà y prétendre de plein droit, en ce que la France a acquis les pro-
vinces du Faucigny, du Chablais et du Genevois neutralisé, non point
comme provinces libres, mais au même titre qu’elles ont été possédées
par la Sardaigne, savoir comme portions de territoire pour lesquelles
l’Europe a stipulée, en faveur de la Suisse, la même neutralité que celle
qui a été assignée par la Suisse elle-même. Or, il est évident qu’il ne
peut être tenu aucune flottille armée, ni élevé aucune fortification sur
un territoire neutralisé auquel appartient naturellement aussi la partie
_avoisienne, soit française, du lac de Genève. A cet égard, la France
n’a ainsi aucun engagement à contracter, tout aussi peu que la Suisse
n’a à promettre d’observer la reciprocité. La Suisse doit en conséquence
maintenir son programme primitif: Cession du territoire depuis les
Col-de Bonhomme au ruisseau de Usses et au Rhône, et elle doit don-
ner à réflechir aux puissances qu’un afsaiblissement de la Suisse serait
aussi injuste que contraire aux intérêts enropéens. A cette occasion,
nous ne pouvons nous empêcher d’insister sur ce qu’il y a d’erroné à
vouloir admettre que la neutralisation des provinces savoisiennes en
question n’aurait été stipulée qu’en faveur du Piémont et à titre oné-
reux pour la Suisse. Cette manière de voir est contraire à la marche
historique de cette aflaire au congrès de Vienne. Nous avons déjà à
ce sujet rappelé précédemment les ouvertures qui ont été faites par
la délégation genevoise au commencement de février 1815, ainsi bien
antérieurement à la note bien connue de M. de St-Marsan. Ce qu’il
y a d’erroné dans cette manière ressort plus clairement encore d’un
mémoire qui a été présenté le 24 octobre 1814 par M. Guillaume de
Humboldt, membre du comité pour les affaires suisses, et dont nous
vous serons parvenir prochainement plusieurs exemplaires. Dans cet
important document on reconnaît clairement que la concession d’une
bonne srontière militaire à la Suisse serait aussi bien dans l’intérêt
général de l’Europe que dans celui de la Confédération. La srontière
la plus convenable est désignée dans ce mémoire comme suit: le cours
de la Valserine jusqu’au Rhône, le Rhône jusqu’au Fier, le cours de
cette rivière encaissée en remontant jusqu’à la source au mont Char-
vin et enfin les hautes cimes de la chaîne qui borne le Faucigoy jus-
qu’au Valais. La Suisse acquerrait par là une frontière impénétrable
et en retour elle serait chargée de la garde des passages du Grand-St-
Bernard et du Simplon, les plus importants de tous, et à la sûreté des-
quels on aurait pourvu le mieux possible en la confiant au pays qui y
a le plus d’intérêt. Dans cet exposé historique remarquable il est
déelaré en outre que sans une bonne frontière Genève compromettrait
et exposerait le reste de la Suisse, au lieu de la fortifier, et on perdrait
tous les avantages que la position de Genève, comme clef des passa-
ges en Italie, peut assurer dans l’avenir pour le maintien de la paix en
Europe. En présence de ce fait, tout juge impartial devra convenir
que la concession d’une bonne frontière militaire à la Suisse a déjà en
1814 été reconnue comme étant dans l’intérêt de l’Europe elle-même,
et que la neutralisation des provinces savoisiennes en question a été,
à proprement parler, stipulee aussi bien dans cet intérêt général que
dans l’intérêt particulier de la Suisse. II est done eonsorme à la posi-
tion de la Confédération de repousser toute proposition contraire à la
réalisation de ce but principal, et de reserver son bon droit. Par contre
il doit imparter aux hautes puissances de maintenir leurs stipulations
arrêtées à un point de vue supérieur, et de protéger la Suisse dans ses
droits bien acquis. Nous vous invitons à déclarer par écrit et dans le
sens de la présente note au cabinet près lequel vous êtes accrédité,
que et pourquoi la Suisse ne saurait accepter les derniers offres de
la France, qu’elle doit maintenir son programme, et ne peut que renou-
veler l’expression du vœu que la consérence ne tarde pas à se réunir
pour résoudre dans le sens des traités une que-tion qui est d’un inté-
rêt européen général.
Großbritannien.
London, 12 Juni. Die — keineswegs überꝛaſcheude — Kunde daß Lord J. Ruſſell ſeine
todtgeborne Reformbill endlich ſelbſt zurückgezogen, hat uns bereits vorgeſtern
der Telegraph angezeigt. Viel langweiliges Parlamentsgerede iſt damit er-
ſpart. Die Times vom 11 Jun. hatte dieſe „Kataſtrophe“ wie folgt bevor
wortet: „Niemand kann ſagen ob der heutige Tag beſtimmt iſt die wirkliche
Zurückziehung der Reformbill zu ſehen, aber jedermann muß erkennen daß
dieſes Ereigniß ſich nicht lange mehr verſchieben läßt. Wenn die Miniſter
durchaus die Komödie fortſpielen wollen, als wär’ es ihnen um Durchführung
der Bill zu thun, ſo müſſen ſie den auf dieſe Art allenfalls zu gewinnenden
Vortheil damit erkaufen daß ſie auf die Hoffnung dieſe Seſſion durch eine
einzige Maßregel von hoher Bedeutung auszuzeichnen vollſtändig verzichten.
Was die letzten Debatten über dieſe Frage betrifft, ſo müſſen wir fagen daß
man von beiden Seiten ein wenig über die Gränzen der conventionellen
Heuchelei hinausgegangen iſt. Es war wirklich zu offenbar daß keinem der
Sprecher an der Reformfrage ſelbſt viel lag, daß aber jeder ſich be-
mühte die Verwerfung der Bill dem Gegner in die Schuhe zu ſchieben. Es
gibt aber viele, obgleich Lord John Ruſſe es nicht glauben will, die mehr
Dankbarkeit als Entrüſtung gegen diejenigen empfinden werden welche ſeiner
Bill gründlich den Garaus machen.“ Die Times führt eine Menge Troſt-
gründe für das Erlöſchen der dießjährigen Reformhoffnung an, und ſie denkt
offenbar daß ihre meiſten Leſer in derſelben Geſinnung wie ſie und über den
Verluſt einer unangenehmen Beſcheerung leicht zu tröſten ſeyen. „Und am
Ende,“ meint ſie, „ruht die Schuld auf andern und breitern Schultern (als
Lord Palmerſtons und Hrn. Diſraeli’s), auf Schultern welche die Laſt wohl
ertragen können ohne zu wanken. Hätte die Maßregel bei der großen Maſſe
der Gebildeten im Lande den geringſten Anklang gefunden, ſo würden wir
ein ganz anderes Schauſpiel erlebt haben. Das Miniſterium hätte die Bill
mit unwiderſtehlichem Eifer betrieben, und die Oppoſition ihm vorgehalten
daß es mit feiger Halbheit hinter den Wünſchen des Volkes zurückbleibe. Hr.
Diſraeli hätte zu Lord J. Ruffells demokratiſchem Plan ultrademokratiſche
Verbeſſerungsanträge geſtellt, und im Wettkauf um die Volksgunſt hätte es
geſchehen können daß die Schranken der Verfaſſung niedergeriſſen worden
wären. Aber das Volk ſagte nichts und that nichts, und ſo wurde von der
einen Seite nicht vorwärts gedrängt, und die andere fand den Muth zu hin-
dern und zurückzuzerren. Die Parteiführer haben die Frage zu eigenen Zwecken
mit Gewalt aufs Tapet gebracht, ohne das Publicum zu Rath zu ziehen;
aber das Publicum hat entſchieden, und die Führer brauchen nicht darüber
zu zanken daß ſie einem endgültigen und unwiderruflichen Entſcheid, von dem
es keine Berufung gibt, Folge leiſten.“
In der Unterhausſitzung vom 11 Jun. war alſo die vertagte De-
batte über den Antrag daß das Haus in Committee über die Reformbill gehe,
an der Tagesordnung. Lord J. Ruſſell ergriff das Wort zu folgender Er-
klärung. Die Negierung könne unmöglich mit Hrn. Mackinnon’s Motion
(auf Verſchiebung der Maßregel bis nach der Volkszählung) einverſtanden ſeyn;
aber in Anbetracht daß 250 Mitglieder für Verſchiebung geſtimmt hätten,
könne ſie auch nicht länger darauf dringen daß die Maßregel dieſes Jahr
durchgeführt werde. Bei der Unmöglichkeit die Bill in dieſer Seſſion durch
beide Häuſer zu bringen ohne die andern Geſchäfte zu opfern, ſey die Regie-
rung zu der Anſicht gelangt daß es ein müßiges und vielleicht ſträfliches Be-
ginnen von ihr wäre vier oder fünf Nächte auf die Committeeberathung zu
verwenden, und nachher doch auf die Maßregel zu verzichten. Schon die Zahl
der vorangemerkten Amendements zeige daß die gewöhnliche Seſſionszeit nicht
ausreichen würde um mit der Aufgabe fertig zu werden. Die Regierung habe
auch den Stand der Geſchäfte im allgemeinen in Erwägung zu ziehen. Noch
viele wichtige Fragen ſeyen zu erledigen; zuerſt die Voranſchläge, dann die
Forderungen die der chineſtſche Krieg veranlaſſe, und dann die wichtige Frage
der Küſtenbefeſtigung. Es wäre vielleicht möglich geworden auch die Reform-
frage zur Löſung zu bringen, wenn man die Seſſion bis zu einer übermäßigen
Länge ausgedehnt hätte, aber hiezu glaubte das Miniſterium ſich weder durch
die Stimmung des Publicums noch durch die Dringlichkeit der Sache ſelbſt
ermächtigt. Er wiſſe wohl man werde ihm vorrücken daß er die Committee-
Berathungsmotion bis zum 4 Jun. warten ließ, allein hierauf habe er zu ent-
gegnen daß er nicht umhin konnte dem Schatzkanzler und ſeinem franzöſiſchen
Vertrag, der eine ſo ungeheure Bedeutung für die Handelswelt habe, den
Vortritt zu laſſen. Nachdem er auf dieſe Art die Regierung gegen den Ver-
dacht der Unaufrichtigkeit in ihren Reformbeſtrebungen erfolgreich vertheidigt
zu haben glaubt, kündigt der edle Lord ſeine Abſicht an in nächſter Seſſion eine
andere Reformbill einzubringen. Hr. Mackinnon erklärt ſich darauf bereit
ſein Amendement zurücknehmen, und wünſcht dem Lande Glück dazu daß dieſe
Frage „abgefertigt“ ſey. Hr. Diſraeli findet daß die Regierung mit Klug-
heit und nicht ohne Würde gehandelt habe. Die Oppoſition werde der Re-
gierung nach Kräſten beiſtehen um die übrigen Geſchäfte der Seſſion zu erle-
digen. Hr. Bright glaubt daß die Gründe welche die Regierung zur Zu-
rückmahme der Reformbill bewogen nicht im Amendement des liberalen Mit-
glieds für Rye (Mackinnon), ſondern in der Feindſeligkeit der Conſerva-
tiven gegen alles was den Namen oder die Geſtalt einer Reform trage,
geſucht werden müßten. Aber die Seſſion von 1860 ſey dofſenungeachtet
nicht verloren, denn ſie habe 400 verſchiedene Hemmniſſe, mit denen der
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(2022-04-08T12:00:00Z)
Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.
Britt-Marie Schuster, Alexander Geyken, Susanne Haaf, Christopher Georgi, Frauke Thielert, Linda Kirsten, t.evo: Die Evolution von komplexen Textmustern: Aufbau eines Korpus historischer Zeitungen zur Untersuchung der Mehrdimensionalität des Textmusterwandels
Weitere Informationen:Dieses Werk wurde gemäß den DTA-Transkriptionsrichtlinien im Double-Keying-Verfahren von Nicht-Muttersprachlern erfasst und in XML/TEI P5 nach DTA-Basisformat kodiert. Tabellen und Anzeigen wurden dabei textlich nicht erfasst und sind lediglich strukturell ausgewiesen.
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