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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 165, Hamburg, 14. Oktober 1812.

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grande partie de l'armee est casernee dans
Moscou.

Proclamation du gouverneur-general de Mos-
cou, publiee le 11 Septembre, la veille de
l'arrivee de l'Empereur.

Freres! Notre armee immense defendra la
patrie au peril de sa vie.

Empechons l'ennemi perfide d'entrer a
Moscou. Ne pas seconder les notres de tou-
tes nos forces serait un crime; Moscou est
notre mere. Elle vous a nourris; c'est d'elle
que vous tenez vos richesses. Je vous ap-
pelle, au nom de la mere du Sanveur, a la
defense des temples du Seigneur, de la ville
de Moscon et de toute la Russie.

Armez-vous comme il vous sera possible,
cavaliers et fantassins. Prenez du pain pour
trois jours; rassemblez-vous sous la banniere
de la croix, et rendez-vous au plus tot sur
les trois montagnes. Je serai avec vous, et
nous exterminerons le perfide. Gloire a ceux
qui seront au combat. La patrie reconnais-
sante conservera la memoire de ceux qui
mourront pour elle. Ceux qui seront de
mauvaise volonte, en recevront le chatiment
au jugement dernier.

Proclamation du gouverneur-general de Moscou,
Rastopschin.

Le bruit court ici que j'ai defendu la sortie
de la ville. Si cela etait ainsi on verrait des
soldats places aux barrieres, et des milliers
de voitures de toute espece ne sortiraient pas
de tous les cotes. Je suis bien aise que les
dames et les femmes de marchands partent
pour leur tranquillite. Moins il y a de peur,
moins il y a de peril. Mais je blame les
maris, les freres et les parens qui sont partis
avec les femmes dans l'intention de ne pas
revenir. C'est mal agir s'ils croient qu'il y a
du danger, et ils se couvrent de houte s'il
n'y en a pas. Je reponds sur ma vie que
l'ennemi n'entrera pas a Moscou, et voici
pourquoi: dans les armees il y a 130 mille
hommes d'elite, 1800 pieces de canon, et S. A.
le prince Koutonzaw a ete choisi par l'Empe-
reur pour commander toute l'armee. Der-
riere l'ennemi, les corps des generaux Tor-
massow et Pchitchagow se montent a 85 mille
hommes d'elite d'infanterie et de cavalerie.

Le general Milaradavitsz est veuu de Ka-
touga a Mojaisk avec 30 mille hommes d'in-
tanterio, 3300 de cavalerie et 84 pieces de ca-
non. Le comte Markow arrivera dans trois
jours a Mojaeisk avec 24 mille hommes qui
seront suivis des autres sept mille. Il y a a
Moscou, a Klin, a Zavidow, a Podolsk, 14
mille hommes d'infanterie. Si ces forces ne
suffisent pas pour battre le perfide ennemi,
je vous dirai: Allons, mes amis les Moscovi-
tes! marchons aussi! Nous assemblerons 100
mille hommes, nous prendrons l'image de la

[Spaltenumbruch]

gen. Der größte Theil der Truppen ist zu Mos-
cau in Casernen untergebracht.

Proclamation des General-Gouverneurs von
Moscau, publicirt am 11ten September.
am Tage vor der Ankunft des Kaysers.

Brüder! Unsre [u]ngeheure Armee wird das Va-
terland mit der Aufopferung ihres Lebens verthei-
digen.

Laßt uns den treulosen Feind abhalten, in Mos-
cau einzurücken. Die Unsrigen nicht aus allen un-
sern Kräften unterstützen, würde ein Verbrechen
seyn. Moscau ist unsre Mutter. Sie hat euch
ernährt; von ihr besitzt ihr eure Reichthümer. Jch
fordere euch im Namen der Mutter Gottes zur
Vertheidigung der Tempel des Herrn, zur Ver-
theidigung von Moscau und ganz Rußland auf.

Bewaffnet euch, Reiter und Fußvolk, so gut,
wie's euch möglich ist. Nehmt Brodt auf 3 Tage
mit. Versammelt euch unter der Fahne des Kreuzes
und begebt euch sobald als möglich auf die drey
Berge. Jch werde bey euch seyn und wir wollen
den Treulosen ausrotten. Ehre denjenigen, die
sich in dem Kampfe befinden werden. Das dank-
bare Vaterland wird das Andenken derjenigen er-
halten, die für dasselbe sterben. Diejenigen, die
bösen Willen besitzen, werden die Strafe da-
für am jüngsten Tage erhalten.

Proclamation des General-Gouverneurs von
Moscau, Rostopschin.

Es geht das Gerücht, als wenn ich das Aus-
ziehen aus der Stadt verboten hätte. Wäre dem
also, so würde man Soldaten bey den Schlagbäu-
men sehen, und tausende von Wagen aller Art
würden nicht von allen Seiten hinausfahren. Es
ist mir sehr lieb, daß die Damen und die Frauen
der Kaufleute zu ihrer Sicherheit fortreisen. Je
weniger Besorgniß ist, desto weniger ist Gefahr.
Jch tadle aber die Männer, die Brüder und die
Eltern, die mit den Frauen abgereiset sind, um
nicht wieder zurückzukommen. Es ist schlecht ge-
handelt, wenn sie glauben, daß Gefahr vorhanden
sey, und sie bedecken sich mit Schande, wenn keine
Gefahr ist. Jch verbürge mich mit meinem Leben,
daß der Feind nicht in Moscau einrücken wird,
und zwar aus folgenden Ursachen: Bey den Ar-
meen giebt es 130000 Mann Kerntruppen, 1800
Kanonen, und Se. Durchl. der Fürst Kutusow ist
vom Kayser erwählt worden, um die gesammte
Armee zu commandiren. Jm Rücken des Feindes
belausen sich die Corps der Generals Tormassow
und Tschitschagow auf 85000 Mann Kern-Jnfan-
terie und Cavallerie.

General Miloradowitsch ist von Kaluga mit
30000 Mann Jnfanterie, 3800 Mann Cavallerie
und 84 Kanonen zu Mojaisk angekommen. Graf
Marcow kommt binnen 3 Tagen zu Mojaisk mit
24000 Mann an, denen noch 7000 Mann folgen.
Z[u] Moscau, zu Klin, zu Zavidom und Podolsk
sind 14000 Mann Jnfanterie. Reicht diese Macht
nicht hin, den tre[u]losen Feind zu schlagen, so
werde ich e[u]ch sagen: Auf, meine Freunde, ihr
Moscoviter, laßt uns auch marschiren! Wir wer-
den 100000 Mann versammeln, das Bildniß der
heiligen Jungsrau und 150 Kanonen mitnehmen,

[Spaltenumbruch]

grande partie de l’armée est casernée dans
Moscou.

Proclamation du gouverneur-général de Mos-
cou, publiée le 11 Septembre, la veille de
l’arrivée de l’Empereur.

Frères! Notre armée immense défendra la
patrie au péril de sa vie.

Empêchons l’ennemi perfide d’entrer à
Moscou. Ne pas seconder les nôtres de tou-
tes nos forces serait un crime; Moscou est
notre mère. Elle vous a nourris; c’est d’elle
que vous tenez vos richesses. Je vous ap-
pelle, au nom de la mère du Sanveur, à la
défense des temples du Seigneur, de la ville
de Moscon et de toute la Russie.

Armez-vous comme il vous sera possible,
cavaliers et fantassins. Prenez du pain pour
trois jours; rassemblez-vous sous la bannière
de la croix, et rendez-vous au plus tôt sur
les trois montagnes. Je serai avec vous, et
nous exterminerons le perfide. Gloire â ceux
qui seront au combat. La patrie reconnais-
sante conservera la mémoire de ceux qui
mourront pour elle. Ceux qui seront de
mauvaise volonté, en recevront le chàtiment
au jugement dernier.

Proclamation du gouverneur-général de Moscou,
Rastopschin.

Le bruit court ici que j’ai défendu la sortie
de la ville. Si cela était ainsi on verrait des
soldats placés aux barrieres, et des milliers
de voitures de toute espèce ne sortiraient pas
de tous les côtés. Je suis bien aise que les
dames et les femmes de marchands partent
pour leur tranquillité. Moins il y a de peur,
moins il y a de péril. Mais je blâme les
maris, les frères et les parens qui sont partis
avec les femmes dans l’intention de ne pas
revenir. C’est mal agir s’ils croient qu’il y a
du danger, et ils se couvrent de houte s’il
n’y en a pas. Je réponds sur ma vie que
l’ennemi n’entrera pas à Moscou, et voici
pourquoi: dans les armées il y a 130 mille
hommes d’élite, 1800 pièces de canon, et S. A.
le prince Koutonzaw a été choisi par l’Empe-
reur pour commander toute l’armée. Der-
rière l’ennemi, les corps des généraux Tor-
massow et Pchitchagow se montent à 85 mille
hommes d’élite d’infanterie et de cavalerie.

Le général Milaradavitsz est veuu de Ka-
touga à Mojaïsk avec 30 mille hommes d’in-
tantério, 3300 de cavalerie et 84 pièces de ca-
non. Le comte Markow arrivera dans trois
jours à Mojaîsk avec 24 mille hommes qui
seront suivis des autres sept mille. Il y a à
Moscou, à Klin, à Zavidow, à Podolsk, 14
mille hommes d’infanterie. Si ces forces ne
suffisent pas pour battre le perfide ennemi,
je vous dirai: Allons, mes amis les Moscovi-
tes! marchons aussi! Nous assemblerons 100
mille hommes, nous prendrons l’image de la

[Spaltenumbruch]

gen. Der groͤßte Theil der Truppen iſt zu Mos-
cau in Caſernen untergebracht.

Proclamation des General-Gouverneurs von
Moscau, publicirt am 11ten September.
am Tage vor der Ankunft des Kayſers.

Bruͤder! Unſre [u]ngeheure Armee wird das Va-
terland mit der Aufopferung ihres Lebens verthei-
digen.

Laßt uns den treuloſen Feind abhalten, in Mos-
cau einzuruͤcken. Die Unſrigen nicht aus allen un-
ſern Kraͤften unterſtuͤtzen, wuͤrde ein Verbrechen
ſeyn. Moscau iſt unſre Mutter. Sie hat euch
ernaͤhrt; von ihr beſitzt ihr eure Reichthuͤmer. Jch
fordere euch im Namen der Mutter Gottes zur
Vertheidigung der Tempel des Herrn, zur Ver-
theidigung von Moscau und ganz Rußland auf.

Bewaffnet euch, Reiter und Fußvolk, ſo gut,
wie’s euch moͤglich iſt. Nehmt Brodt auf 3 Tage
mit. Verſammelt euch unter der Fahne des Kreuzes
und begebt euch ſobald als moͤglich auf die drey
Berge. Jch werde bey euch ſeyn und wir wollen
den Treuloſen ausrotten. Ehre denjenigen, die
ſich in dem Kampfe befinden werden. Das dank-
bare Vaterland wird das Andenken derjenigen er-
halten, die fuͤr daſſelbe ſterben. Diejenigen, die
boͤſen Willen beſitzen, werden die Strafe da-
fuͤr am juͤngſten Tage erhalten.

Proclamation des General-Gouverneurs von
Moscau, Roſtopſchin.

Es geht das Geruͤcht, als wenn ich das Aus-
ziehen aus der Stadt verboten haͤtte. Waͤre dem
alſo, ſo wuͤrde man Soldaten bey den Schlagbaͤu-
men ſehen, und tauſende von Wagen aller Art
wuͤrden nicht von allen Seiten hinausfahren. Es
iſt mir ſehr lieb, daß die Damen und die Frauen
der Kaufleute zu ihrer Sicherheit fortreiſen. Je
weniger Beſorgniß iſt, deſto weniger iſt Gefahr.
Jch tadle aber die Maͤnner, die Bruͤder und die
Eltern, die mit den Frauen abgereiſet ſind, um
nicht wieder zuruͤckzukommen. Es iſt ſchlecht ge-
handelt, wenn ſie glauben, daß Gefahr vorhanden
ſey, und ſie bedecken ſich mit Schande, wenn keine
Gefahr iſt. Jch verbuͤrge mich mit meinem Leben,
daß der Feind nicht in Moscau einruͤcken wird,
und zwar aus folgenden Urſachen: Bey den Ar-
meen giebt es 130000 Mann Kerntruppen, 1800
Kanonen, und Se. Durchl. der Fuͤrſt Kutuſow iſt
vom Kayſer erwaͤhlt worden, um die geſammte
Armee zu commandiren. Jm Ruͤcken des Feindes
belauſen ſich die Corps der Generals Tormaſſow
und Tſchitſchagow auf 85000 Mann Kern-Jnfan-
terie und Cavallerie.

General Miloradowitſch iſt von Kaluga mit
30000 Mann Jnfanterie, 3800 Mann Cavallerie
und 84 Kanonen zu Mojaisk angekommen. Graf
Marcow kommt binnen 3 Tagen zu Mojaisk mit
24000 Mann an, denen noch 7000 Mann folgen.
Z[u] Moscau, zu Klin, zu Zavidom und Podolsk
ſind 14000 Mann Jnfanterie. Reicht dieſe Macht
nicht hin, den tre[u]loſen Feind zu ſchlagen, ſo
werde ich e[u]ch ſagen: Auf, meine Freunde, ihr
Moscoviter, laßt uns auch marſchiren! Wir wer-
den 100000 Mann verſammeln, das Bildniß der
heiligen Jungſrau und 150 Kanonen mitnehmen,

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[[2]/0002] grande partie de l’armée est casernée dans Moscou. Proclamation du gouverneur-général de Mos- cou, publiée le 11 Septembre, la veille de l’arrivée de l’Empereur. Frères! Notre armée immense défendra la patrie au péril de sa vie. Empêchons l’ennemi perfide d’entrer à Moscou. Ne pas seconder les nôtres de tou- tes nos forces serait un crime; Moscou est notre mère. Elle vous a nourris; c’est d’elle que vous tenez vos richesses. Je vous ap- pelle, au nom de la mère du Sanveur, à la défense des temples du Seigneur, de la ville de Moscon et de toute la Russie. Armez-vous comme il vous sera possible, cavaliers et fantassins. Prenez du pain pour trois jours; rassemblez-vous sous la bannière de la croix, et rendez-vous au plus tôt sur les trois montagnes. Je serai avec vous, et nous exterminerons le perfide. Gloire â ceux qui seront au combat. La patrie reconnais- sante conservera la mémoire de ceux qui mourront pour elle. Ceux qui seront de mauvaise volonté, en recevront le chàtiment au jugement dernier. Proclamation du gouverneur-général de Moscou, Rastopschin. Le bruit court ici que j’ai défendu la sortie de la ville. Si cela était ainsi on verrait des soldats placés aux barrieres, et des milliers de voitures de toute espèce ne sortiraient pas de tous les côtés. Je suis bien aise que les dames et les femmes de marchands partent pour leur tranquillité. Moins il y a de peur, moins il y a de péril. Mais je blâme les maris, les frères et les parens qui sont partis avec les femmes dans l’intention de ne pas revenir. C’est mal agir s’ils croient qu’il y a du danger, et ils se couvrent de houte s’il n’y en a pas. Je réponds sur ma vie que l’ennemi n’entrera pas à Moscou, et voici pourquoi: dans les armées il y a 130 mille hommes d’élite, 1800 pièces de canon, et S. A. le prince Koutonzaw a été choisi par l’Empe- reur pour commander toute l’armée. Der- rière l’ennemi, les corps des généraux Tor- massow et Pchitchagow se montent à 85 mille hommes d’élite d’infanterie et de cavalerie. Le général Milaradavitsz est veuu de Ka- touga à Mojaïsk avec 30 mille hommes d’in- tantério, 3300 de cavalerie et 84 pièces de ca- non. Le comte Markow arrivera dans trois jours à Mojaîsk avec 24 mille hommes qui seront suivis des autres sept mille. Il y a à Moscou, à Klin, à Zavidow, à Podolsk, 14 mille hommes d’infanterie. Si ces forces ne suffisent pas pour battre le perfide ennemi, je vous dirai: Allons, mes amis les Moscovi- tes! marchons aussi! Nous assemblerons 100 mille hommes, nous prendrons l’image de la gen. Der groͤßte Theil der Truppen iſt zu Mos- cau in Caſernen untergebracht. Proclamation des General-Gouverneurs von Moscau, publicirt am 11ten September. am Tage vor der Ankunft des Kayſers. Bruͤder! Unſre ungeheure Armee wird das Va- terland mit der Aufopferung ihres Lebens verthei- digen. Laßt uns den treuloſen Feind abhalten, in Mos- cau einzuruͤcken. Die Unſrigen nicht aus allen un- ſern Kraͤften unterſtuͤtzen, wuͤrde ein Verbrechen ſeyn. Moscau iſt unſre Mutter. Sie hat euch ernaͤhrt; von ihr beſitzt ihr eure Reichthuͤmer. Jch fordere euch im Namen der Mutter Gottes zur Vertheidigung der Tempel des Herrn, zur Ver- theidigung von Moscau und ganz Rußland auf. Bewaffnet euch, Reiter und Fußvolk, ſo gut, wie’s euch moͤglich iſt. Nehmt Brodt auf 3 Tage mit. Verſammelt euch unter der Fahne des Kreuzes und begebt euch ſobald als moͤglich auf die drey Berge. Jch werde bey euch ſeyn und wir wollen den Treuloſen ausrotten. Ehre denjenigen, die ſich in dem Kampfe befinden werden. Das dank- bare Vaterland wird das Andenken derjenigen er- halten, die fuͤr daſſelbe ſterben. Diejenigen, die boͤſen Willen beſitzen, werden die Strafe da- fuͤr am juͤngſten Tage erhalten. Proclamation des General-Gouverneurs von Moscau, Roſtopſchin. Es geht das Geruͤcht, als wenn ich das Aus- ziehen aus der Stadt verboten haͤtte. Waͤre dem alſo, ſo wuͤrde man Soldaten bey den Schlagbaͤu- men ſehen, und tauſende von Wagen aller Art wuͤrden nicht von allen Seiten hinausfahren. Es iſt mir ſehr lieb, daß die Damen und die Frauen der Kaufleute zu ihrer Sicherheit fortreiſen. Je weniger Beſorgniß iſt, deſto weniger iſt Gefahr. Jch tadle aber die Maͤnner, die Bruͤder und die Eltern, die mit den Frauen abgereiſet ſind, um nicht wieder zuruͤckzukommen. Es iſt ſchlecht ge- handelt, wenn ſie glauben, daß Gefahr vorhanden ſey, und ſie bedecken ſich mit Schande, wenn keine Gefahr iſt. Jch verbuͤrge mich mit meinem Leben, daß der Feind nicht in Moscau einruͤcken wird, und zwar aus folgenden Urſachen: Bey den Ar- meen giebt es 130000 Mann Kerntruppen, 1800 Kanonen, und Se. Durchl. der Fuͤrſt Kutuſow iſt vom Kayſer erwaͤhlt worden, um die geſammte Armee zu commandiren. Jm Ruͤcken des Feindes belauſen ſich die Corps der Generals Tormaſſow und Tſchitſchagow auf 85000 Mann Kern-Jnfan- terie und Cavallerie. General Miloradowitſch iſt von Kaluga mit 30000 Mann Jnfanterie, 3800 Mann Cavallerie und 84 Kanonen zu Mojaisk angekommen. Graf Marcow kommt binnen 3 Tagen zu Mojaisk mit 24000 Mann an, denen noch 7000 Mann folgen. Zu Moscau, zu Klin, zu Zavidom und Podolsk ſind 14000 Mann Jnfanterie. Reicht dieſe Macht nicht hin, den treuloſen Feind zu ſchlagen, ſo werde ich euch ſagen: Auf, meine Freunde, ihr Moscoviter, laßt uns auch marſchiren! Wir wer- den 100000 Mann verſammeln, das Bildniß der heiligen Jungſrau und 150 Kanonen mitnehmen,

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T09:55:44Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 165, Hamburg, 14. Oktober 1812, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1651410_1812/2>, abgerufen am 23.11.2024.